La Poste émet un timbre de la série patrimoine et tourisme sur le Marais poitevin.

Ici, le temps s’écoule au fil de l’eau. Dans un écrin de verdure, à bord d’une plate, la barque traditionnelle du Marais poitevin, le visiteur glisse le long d’un des canaux qui quadrillent le paysage pour former un immense labyrinthe aquatique.

Si la « Venise verte » est la partie la plus emblématique du Marais poitevin, elle ne représente qu’un tiers des 110 000 hectares du parc naturel régional, la 2e plus grande zone humide de France, qui s’étend entre Niort et l’Atlantique.

Car le Marais poitevin a trois visages. Le marais mouillé, d’abord, et son dédale de canaux bordés d’aulnes, de peupliers et de frênes têtards aux étranges silhouettes qui fixent les berges. Ici, entre deux haltes dans les ports et les charmants villages, on célèbre le mariage de l’eau et d’une végétation luxuriante qui se pare de toutes les nuances du vert. Changement radical de décor avec le marais desséché où d’immenses plaines ravies sur l’océan s’étendent sans fin, protégées par des digues et sillonnées de grands canaux. Avec la baie de l’Aiguillon ou marais maritime, voici l’infini de l’océan avec ses marées, ses prés salés et sa vasière qui font le bonheur des oiseaux migrateurs.

Le Marais poitevin semble être le fruit de la nature, mais il doit tout au travail de l’homme. Recouvert par la mer il y a 8 000 ans, il était devenu un marécage hostile.

Dès le XI^e siècle, des moines cherchent à assécher les terres pour en exploiter le sol. Les abbayes de Maillezais et d’Aliénor témoignent de ce passé où furent entrepris des aménagements pharaoniques poursuivis pendant plusieurs siècles pour aboutir au système hydraulique complexe que l’on connaît aujourd’hui.

Entre terre et mer, entre eau douce et eau salée, le Marais poursuit son histoire,veillant avec passion à préserver l’extraordinaire diversité de sa faune et de sa flore et la richesse de ce patrimoine d’exception. ■

Fabienne Azire - Tous droits réservés.

La Poste émet un timbre sur le PAVILLON FRANCE - EXPO 2025 OSAKA qui se tiendra au Japon du 13 avril au 13 octobre 2025, sur le thème « Concevoir la société du futur, imaginer notre vie de demain ». Le Pavillon France sera situé dans la zone « Inspirer des vies ».

Une dorure à chaud rouge est apposée sur le soleil rouge et un vernis sur les rubans des timbres et des contours de la feuille.

Le Japon accueillait sa première Exposition universelle à Osaka en 1970.

Cinquante-cinq ans plus tard, cette 36e édition se tient à nouveau à Osaka, du 13 avril au 13 octobre 2025, sur l’île de Yumeshima. Elle rassemble 160 pays autour du thème « Concevoir la société du futur, imaginer notre vie de demain ».

La France, dont l’histoire est marquée par les Expositions universelles, est présente à ce rendez-vous mondial pour promouvoir l’audace et le savoir-faire français dans les domaines culturels, scientifique et économique.

Elle propose au public, au sein de la zone « Inspirer des vies », un Pavillon qui incarne un hymne à l’amour. Idéalement situé à l’entrée de l’Exposition, le Pavillon France surprend grâce à son architecture singulière. Ses façades latérales entièrement drapées évoquent une scène de théâtre, tandis que son escalier monumental se déroule tel un ruban, en écho au fil rouge de l’amour qui lui sert de trame. /p>

Il constitue une invitation à explorer l’exposition permanente, conçue comme une grande traversée immersive, un amour de la France, illustré par ses paysages, son art, ses savoir-faire…

À travers son architecture, sa scénographie, sa programmation, le Pavillon France est une vitrine du modèle français d’innovation. Il promeut une économie compétitive, durable, bas-carbone, renforçant l’attractivité du pays à l’international. Il donne à voir un monde dans lequel l’amour – de soi, des autres, de la nature – est une réponse originale face aux crises sociales et environnementales qui frappent notre humanité. ■

COFREX - Tous droits réservés.

La Poste émet un timbreà l’effigie de Pasquale Paoli à l’occasion du tricentenaire de sa naissance.

Le timbre est une reprise du portrait peint par Sir Thomas Lawrence pour lequel Pasquale Paoli a posé de son vivant. Ce peintre fut le portraitiste le plus important de la Régence anglaise et du règne de Georges IV.

Sur les contours de la feuille on peut voir la tête de Maure adopté en 1755 sur les drapeaux par Pascal Paoli comme emblème de la Corse.

Homme des Lumières, Pasquale Paoli a marqué de son empreinte l’histoire de la Corse, de la France et de l’Europe du XVIII^e siècle. Fils du général Ghjacintu Paoli, Pasquale est très tôt initié à la politique. À 14 ans, il suit son père en exil à Naples, où il acquiert une solide formation intellectuelle sous l’influence de l’illuminismo.

En 1755, il revient sur l’île et est nommé Capo Generale della Nazione lors de la consulta de Casabianca. Il construit un État Corse moderne, fondé sur la constitution de 1755

Son influence et son esprit réformateur attirent l’attention des intellectuels de l’époque, et l’île devient un laboratoire politique du siècle des Lumières. Mais sa lutte pour l’indépendance se heurte aux puissances extérieures. En 1769, après la bataille de Ponte Novu, Paoli s’exile en Angleterre.

Reconnu comme un héros par la Révolution française, il revient en Corse en 1790 et est élu président du conseil général. Les relations avec le nouveau gouvernement français se détériorant, Paoli est mis en accusation par la Convention. En 1794, la création du Royaume anglo-corse est actée. La Corse dispose de ses propres institutions et reconnaît pour roi le roi d’Angleterre.

Écarté du pouvoir, Paoli est à nouveau forcé à l’exil en Angleterre, où il passera ses dernières années, respecté et honoré comme un héros de la liberté. En 1796, les Anglais quittent définitivement la Corse, laissant place à la France.

Pasquale Paoli reste dans les mémoires comme U Babbu di a Patria¹ un homme d’État visionnaire, dont les idées de liberté et d’indépendance continuent d’inspirer les générations. ■

¹Le Père de la Patrie.

– Musée Pascal Paoli – Collectivité Corse - Tous droits réservés.

La Poste émet un carnet de 10 timbres-poste illustré autour de la thématique « Main dans la main, unissons nos générations pour construire demain »

Depuis plus de 110 ans, La Poste émet chaque année des timbres avec une surtaxe au profit de la Croix-Rouge française. Le carnet 2025 célèbre cette tradition avec dix illustrations dédiées. La mission de la Croix-Rouge est de soulager les souffrances humaines, de protéger la vie et la santé, et de promouvoir la paix et la compréhension entre les peuples. Guidée par les principes d’humanité, d’impartialité et de neutralité, l’association agit sans discrimination pour protéger les plus vulnérables. Volontariat unité et universalité sont au cœur de de son organisation, portée par des valeurs d’action, de solidarité et d’inconditionnalité. ■

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La Poste émet un timbre commémoratif en souvenir du 80e anniversaire de la libération des camps.

Le 23 juillet 1944, le camp d’extermination de Majdanek, situé dans l’est de la Pologne occupée, est libéré par les troupes soviétiques. C’est la première découverte d’un camp de la mort. Sur le front ouest, une même révélation a lieu le 25 novembre avec la libération du Struthof, en Alsace annexée, par l’armée américaine. Au fur et à mesure de l’avancée des armées alliées, des milliers de camps de concentration et d’extermination sont libérés, de toutes tailles, le dernier étant celui de Terezín, en Tchécoslovaquie, le 8 mai 1945.

Les SS ont tenté de détruire les preuves de leurs forfaits, dynamitant par exemple les chambres à gaz d’Auschwitz. Ils jettent également les détenus sur les routes, affamés et gelés, pour rejoindre d’autres camps plus éloignés du front. Sur les 700 000 personnes internées en janvier 1945, près de 300 000 vont succomber au cours des derniers mois de la guerre.

Le général Eisenhower qui visite le camp d’Ohrdruf, le 12 avril 1945, est écœuré et fait venir des équipes cinématographiques pour témoigner de la barbarie nazie.

La libération n’est pas la fin des tourments pour les déportés. Dans les camps, le ravitaillement et les soins médicaux sont improvisés et sous-dimensionnés. Par peur de répandre l’épidémie de typhus qui sévit dans le camp de Bergen-Belsen, les Alliés maintiennent les déportés sur place pendant plusieurs semaines. 13 000 d’entre eux décèdent du typhus et de leur état d’épuisement général.

Lors de leur retour, enfin, les survivants – déportés résistants et déportés juifs – se trouvent confrontés aux difficultés du retour à la vie normale. L’époque est à la célébration des combattants et des héros plutôt qu’à celle des victimes.

En 2025, pour le 80e anniversaire de la libération des camps, Esther Senot, survivante d’Auschwitz, appelle à la transmission de la mémoire : « Nous ne sommes plus qu’une poignée, nous comptons sur vous. » . ■

« Si l’écho de leur voix faiblit, nous périrons. » (Paul Éluard)

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