Hugues vécut un siècle avant Aliénor d'Aquitaine, à l'époque où la papauté se préoccupait de tirer l'Occident des ténèbres. Il participa à la réforme des mœurs ecclésiastiques dans son diocèse de Grenoble. En particulier, il accueillit Bruno qui fondera dans la solitude des montagnes le couvent de la Chartreuse.
Source Hérodote
12e jour du mois de Germinal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du charme..
12e jour du Bé&ier
Pluie de Saint-Hugues à Sainte-Sophie, remplit granges et fournils
Hugues et ses variantes : Hugh, Hughs, Hugo, Hugolin, Ugo, Ugolin et formes féminines Huguette, Ugoline.
Et aussi aux :
Konwal
Ludovic et ses variantes Ludo, Ludovick, Ludovico, Ludovik, Ludovique, Ludowic et forme féminine Ludovica.
Valéry et sa variante Valery.
Depuis près d'un demi-millénaire, le 1er avril donne lieu en France et dans quelques autres pays à d'aimables farces surtout pratiquées par les enfants et leurs parents.
Cette tradition semble remonter au roi Charles IX. Avant lui, en France, l'année calendaire commençait le 25 mars et, de ce jour jusqu'au 1er avril, les Français avaient coutume de se faire des cadeaux pour célébrer le passage à l'année nouvelle, appelées étrennes. Par l'édit de Roussillon du 9 août 1564, le roi de France décide de reporter le début de l'année au 1er janvier, sans doute pour s'aligner sur les pays voisins. Cette décision est généralisée à l'ensemble des pays catholiques en 1622 par la papauté.
En souvenir des temps anciens, les Français n'en continuent pas moins à se faire des cadeaux « pour rire » à l'occasion du 1er avril...Comme le 1er avril coïncide aussi avec la fermeture de la pêche, la période étant réservée au frai, des plaisantins auraient eu la bonne idée de lancer dans les rivières des harengs pour tromper l'impatience des pêcheurs d'eau douce ! De là, croit-on, l'origine des « poissons d'avril ».
En Amérique du nord, le 1er avril est relié à la tradition médiévale de la fête des fous. Il est connu sous le nom de « April Fool's day » (jour des fous d'avril) ou « All Fool's day » (jour de tous les fous). Les enfants pratiquent ce jour-là des farces innocentes du style : « Ton lacet est défait » ou « Tu as une grosse araignée sur la chemise » !...
Des « gueux », en fait des nobles calvinistes, débarquent en Hollande et s'emparent des ports de la Brielle et de Flessingue.
C'est le début d'une longue guerre de libération des Provinces-Unies, sous souveraineté espagnole, la « guerre de Quatre-Vingts Ans ». Elle va donner naissance aux Pays-Bas actuels...
Amateur de bonne chère et auteur de La physiologie du goût, magistrat de profession, Anthelme Brillat-Savarin est le théoricien de la tradition culinaire bourgeoise. ■
Mathématicienne et philosophe française.
Elle est connue pour le théorème d'arithmétique qui porte son nom, pour ses échanges avec le mathématicien Carl Friedrich Gauss et pour ses travaux sur l'élasticité des corps.
Elle est issue d'une ancienne famille distinguée de la bourgeoisie parisienne. Elle se prend de passion pour les mathématiques à l'âge de treize ans, après avoir lu dans la bibliothèque familiale un chapitre sur la vie d'Archimède. Elle apprend alors seule la théorie des nombres et du calcul différentiel et intégral, étudiant les travaux d'Euler et de Newton.
Elle se procure les cours de l'école polytechnique, réservée aux hommes, en empruntant l'identité d'un ancien élève. Elle envoie ses remarques à Joseph-Louis Lagrange, qui finit par découvrir la supercherie en la convoquant du fait de ses brillantes réponses. Il devient l'ami et le mentor de la jeune fille.
Elle travaille plusieurs années sur le dernier théorème de Fermat et démontre le théorème de Sophie Germain, ce qui l'amène à prendre contact, en 1804, avec Carl Friedrich Gauss, après la lecture de son ouvrage de 1801, Disquisitiones arithmeticae. Ses échanges portent sur le dernier théorème de Fermat et la loi de réciprocité quadratique.
Sophie Germain se présente en 1811 au concours de l'Académie des sciences. Après avoir échoué deux fois, Sophie Germain réussit finalement en 1816. Elle devient la première femme (hormis les femmes des membres) autorisée à assister aux séances de l'Institut. ■
>WikipediaOtto von Bismarck n'a jamais eu qu'une passion, la Prusse. S'étant fait remarquer au Parlement de Berlin par ses discours de fermeté, sa franchise brutale et son physique impressionnant de colosse aux yeux bleus et au regard direct, il est appelé à la tête du gouvernement par le roi Guillaume 1er (1862).
Bismarck déclare que les grands problèmes du temps ne sauraient être résolus par que « par le fer et par le sang » ! En foi de quoi, il réalise l'unité de l'Allemagne autour de la Prusse au prix de trois guerres, contre le Danemark (1864), l'Autriche (1866) et la France (1870-1871)... ■
Philosophe catholique français, fondateur de la revue Esprit et à l'origine du courant personnaliste en France.
Emmanuel Mounier est né d'un père pharmacien et d'une mère au foyer. Il étudie la philosophie à l’université de Grenoble de 1924 à 1927, où il suit les cours de Jacques Chevalier. Il acquiert auprès de celui-ci une « impulsion » et une méthode de recherche qui est, selon lui, « le sentiment qu'il y a toujours quelque chose à chercher » - le rôle joué par Chevalier auprès du gouvernement de Vichy ne devant pas faire oublier le professeur de philosophie qu'il a su être.
À 22 ans, il présente le 23 juin 1927, avec succès, son diplôme d'études supérieures sur « Le conflit de l'anthropocentrisme et du théocentrisme dans la philosophie de Descartes ». Ce travail constitue la première œuvre philosophique d'Emmanuel Mounier. Il vient à Paris pour passer l’agrégation en 1927-1928, à la Sorbonne ; il rencontre Jacques Maritain qui, détaché de l’Action française, cherche la voie d’un engagement civique démocratique. Il est reçu second à l’agrégation derrière Raymond Aron.
Au début des années 1930, l'engagement de Mounier et de la revue Esprit pour faire face à la « crise de l'homme au XXe siècle », prend place — à côté de celui du mouvement l'Ordre nouveau (Robert Aron, Alexandre Marc, Denis de Rougemont) — dans le courant de réflexion et de recherches d'orientation personnaliste regroupant ceux que l'historiographie désigne aujourd'hui sous l'expression de non-conformistes des années 30. Jusqu'à la guerre, Mounier s'attache à approfondir les orientations de la révolution « personnaliste et communautaire » qu'il souhaite voir se réaliser pour remédier au « désordre établi », sans tomber dans les impasses totalitaires du fascisme ou du stalinisme.
Il est pacifiste jusqu'aux accords de Munich, qu'il déplore. Il écrit à l'occasion de ces derniers une phrase passée à la postérité pour critiquer les opposants au front populaire : « Plutôt Hitler que Blum », dans un article paru le 1er octobre 1938 dans la revue Esprit. Intéressé par certaines des premières orientations du régime de Vichy (politique de la jeunesse, à laquelle il inspire l'idée de Jeune France). Arrêté, il est libéré, aucune accusation n'ayant été retenue contre lui, après une éprouvante grève de la faim. Invité à l'école des cadres d'Uriage par le directeur, le capitaine Pierre Dunoyer de Segonzac, qui lui laisse une entière liberté de parole, Emmanuel Mounier fait partie des conférenciers réguliers. Il marque l'école de sa philosophie.
Dans la revue Esprit, on reproduisait en 1958 une citation d'Emmanuel Mounier qui qualifia de « trahison française » les accords de Munich abandonnant la Tchécoslovaquie à la merci des assauts du IIIe Reich, et mettait en garde l'opinion sur les risques de trahison sur le sol de France. Professeur au lycée du Parc à Lyon, il enseigne, durant la Seconde Guerre mondiale, au lycée Robin à Vienne. ■
WikipediaAliénor est la petite-fille du troubadour Guillaume IX d'Aquitaine, qui célébrait l'amour courtois et accueillait les poètes à la cour de Poitiers.
Par ses mariages avec Louis VII le Jeune puis Henri II Plantagenêt, elle est successivement reine de France et reine d'Angleterre ; deux de ses fils, Richard Cœur de Lion et Jean sans Terre, deviennent eux-mêmes rois d'Angleterre. Elle a deux filles du roi de France et huit enfants de celui d'Angleterre, le dernier de ses enfants, le futur Jean sans Terre, étant né dans l'année de ses 45 ans. Elle est ensevelie à Fontevrault, près de Saumur... ■
Louis-Alexandre Berthier, prince de Neuchâtel et prince de Wagram, n'est pas le plus célèbre des maréchaux d'Empire. Homme de l'ombre, sans le panache d'un Lannes ou d'un Murat, cet officier d'état-major fut pourtant de presque toutes les batailles napoléoniennes où ses talents d'organisateur furent décisifs et contribuèrent aux succès des armées de Napoléon... ■