Ephéméride
Honorine
27 février

Honorine vivait à l'époque romaine dans le pays de Caux. Cette vierge fut martyrisée en raison de sa foi chrétienne et son corps fut jeté à la Seine puis recueilli et inhumé à Graville. En 876, ses reliques furents transférées à Conflans, un port en aval de Paris (aujourd'hui, Conflans-Sainte-Honorine, Yvelines). Elle devint alors la patronne des bateliers.

Source Hérodote

9e jour du mois de Ventôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du marsault.

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9e jour des Poissons.

Prénoms du jour

Bonne fête aux Honorine et sa forme masculine Honorius.
Et aussi aux Galmier et son féminin Galmière,
Sesilina

Événements

  • 1531 : Naissance de la Ligue de Smalkalde
  • Différentes principautés et villes d'Allemagne constituent à Smalkalde, en Thuringe, une ligue destinée à tenir tête à l'empereur Charles Quint. Les ligueurs, tous protestants de confession luthérienne, entendent avant tout préserver leur liberté religieuse. Pour cela, ils ne craignent pas de solliciter l'aide du très catholique roi de France.

    Après la paix de Crépy-en-Laonnois conclue en 1544 avec François 1er, l'empereur décide d'en finir avec la ligue. Il met au ban de l'Empire ses deux chefs, l'Électeur Jean-Frédéric de Saxe et le landgrave de Hesse. Après une victoire des troupes impériales à Mühlberg, en Saxe, le 24 avril 1547, le landgrave fait sa soumission tandis que l'Électeur est déposé et remplacé par son rival Maurice de Saxe.

    Malgré ce succès, Charles Quint va devoir se résigner par le recès d'Augsbourg à la division religion de l'Allemagne.

  • 1594 : Henri IV est sacré à Chartres
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    Le roi de Navarre Henri de Bourbon est sacré à Chartres et devient roi de France sous le nom d'Henri IV, après s'être converti au catholicisme. C'est la fin des guerres de religion entre catholiques et protestants qui ont tourmenté une génération de Français...

  • 1844 : Naissance de la République dominicaine
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    L'ancienne colonie sucrière de Saint-Domingue est devenue indépendante en 1804 sous le nom de Haïti.

    Quarante ans plus tard, la population créole de la partie orientale, de langue espagnole, profite d'une grave crise politique pour s'émanciper et proclamer son indépendance.

    C'est ainsi que naît la République dominicaine (República Dominicana), aussi appelée Saint-Domingue (Santo Domingo), du nom de sa capitale. D'une superficie de 49 000 km2, elle occupe les deux tiers de l'île d'Hispaniola.

  • 1848 : Ouverture des Ateliers nationaux
  • Le jeune gouvernement de la IIe République prend la décision d'ouvrir des Ateliers nationaux pour donner du travail aux chômeurs. Cette mesure se révélera coûteuse et inefficace. Elle se retournera très vite contre ses promoteurs. Elle amènera en juin de la même année le petit peuple parisien à s'insurger contre la République.

  • 1856 : Martyre d'Auguste Chapelaine
  • Au milieu du XIXe siècle, en France, après la tragédie révolutionnaire, l'Église catholique bénéficie d'un afflux croissant de vocations et beaucoup de jeunes prêtres sont envoyés comme missionnaires en Extrême-Orient par les Missions étrangères de Paris. Parmi eux, Auguste Chapdelaine.

    Ce prêtre d'origine normande est arrêté par les autorités chinoises du Guangxi, soumis à la torture et exécuté le 27 février 1856, à 42 ans. Son supplice est largement évoqué par la presse française. Le gouvernement impérial de Napoléon III va en prendre prétexte pour s'associer à l'Angleterre dans une nouvelle guerre contre la Chine. Ce sera la « Seconde guerre de l'opium »...

  • 1933 : Incendie du Reichstag
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    À Berlin, le Reichstag, siège du Parlement allemand, prend feu, sans doute à l'initiative des SA nazis, commandités par Hermann Göring. Un demi-fou communiste Marinus van der Lubbe est cependant accusé du forfait.

    Adolf Hitler, chancelier depuis moins d'un mois, en prend prétexte pour interdire aussitôt le KPD (Kommunistische Partei Deutschlands, parti communiste allemand. 10 000 personnes proches du parti ou opposants avérés aux nazis sont internées dans les nouveaux camps de concentration.

    Dès le lendemain est promulgué un « décret pour la protection du peuple et de l'État » qui suspend les libertés fondamentales, donne des pouvoirs de police exceptionnels aux Régions (Länder) et met fin à la démocratie !...

  • 1943 : Cri d'amour dans la Rosenstraße
  • Les nazis raflent à Berlin les derniers Juifs de la ville. Il s'agit pour la plupart d'hommes mariés à des femmes de souche « aryenne ». Ils attendent dans un bâtiment de la Rosenstraße d'être déportés dans un camp d'extermination. Mais leurs épouses vont obliger le pouvoir à faire marche arrière...

  • 1969 : Transfert des Halles de Paris à Rengis en région parisienne.
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    Le marché principal de Paris a changé de place plusieurs fois, pour suivre l'évolution démographique et la croissance rapide de la ville.

    Le premier marché animait le cœur de l'île de la Cité, puis il s'implanta de l'autre côté de la Seine, en plein air, sur la terre battue, place de Grève - l'actuelle place de l'Hôtel-de-Ville - jusqu'au XIIe siècle.

    Vers 1110, Louis VI le Gros décida un nouveau transfert en rase campagne, sur l'emplacement d'anciens marécages asséchés et transformés en champs, d'où le nom de « Campelli » ou « Champeaux », qu'on retrouve aujourd'hui dans la rue des Petits-Champs. Et pendant plus de huit siècles, les Halles allaient rester à cet emplacement, en subissant de continuelles transformations, pour essayer de s'adapter aux besoins sans cesse croissants de la capitale.

    Le transfert du marché vers Rungis et La Villette entre le 27 février et le 1er mars. Cette opération considérée à l'époque comme étant le « déménagement du siècle » concerna 20 000 personnes, 1 000 entreprises de gros, 10 000 m3 de matériel, 5 000 tonnes de marchandises et 1 500 camions. Les 3 et 4 mars suivants, le marché de Rungis ouvrait officiellement ses portes.

    En attendant le début des travaux de démolition qui interviendront deux ans plus tard, le préfet de Paris Marcel Diebolt autorise l'organisation de manifestations culturelles dans les pavillons.

    Wikipedia

    Naissances

  • Ernest Renan
    Né en 1823 à Tréguier - Décédé le 2 octobre 1892 à Paris
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    Ernest Renan, issu d'une famille traditionnelle de Bretagne, perd la foi en suivant les cours du séminaire de Saint-Sulpice, à Paris.

    Poursuivant des études de philosophie et de lettres, il élabore un système de pensée positiviste qu'il expose dans L'avenir de la science (1848) et dans son Histoire générale et système comparé des langues sémitiques (1855), un ouvrage aux relents antisémites. Renan fait aussi scandale en 1862 avec sa leçon inaugurale au Collège de France, au cours de laquelle il présente Jésus comme simplement un « homme incomparable ». Il publie ensuite plusieurs ouvrages d'histoire religieuse qui lui valent une renommée sulfureuse, notamment une Vie de Jésus (1863).

    Affecté par la défaite de 1870, Renan se rallie en 1877 à la IIIe République dont il devient avec Victor Hugo l'une des gloires tutélaires. Il se fait le chantre d'une France idéale et quelque peu irréelle, débarrassée de ses doutes et de ses conflits..

  • Jean Mounet-Sully
    Né en 1841 à Bergerac (Dordogne) - Décédé le 1er mars 1916 à Paris
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    Issu d'une famille bourgeoise qui le destinait à devenir avocat, il préfère suivre sa vocation et devenir acteur. Après un an d'études au Conservatoire de Paris, il débute à l'Odéon en 1868.

    Lors de la guerre de 1870, il est affecté comme lieutenant en Dordogne. Grâce à l'appui de son ancien maître au Conservatoire, il entre alors à la Comédie-Française. Il y débute le 4 juillet 1872 dans le rôle d'Oreste. Le public l'applaudit, mais la critique reste réservée, lui reprochant son jeu trop peu conventionnel. Servi par une stature imposante, des gestes harmonieux et une belle voix, il va néanmoins s'imposer comme un des tragédiens les plus renommés de son temps. Ayant une haute idée de son art, il renouvelle un art qui n'avait pas connu un tel bouleversement depuis Talma.

    Nommé 297e sociétaire dès 1874, il joue les grands rôles du répertoire : Rodrigue dans Le Cid, Néron dans Britannicus, Hippolyte dans Phèdre, Orosmane dans Zaïre, atteignant son apogée en 1881 dans Œdipe roi.

    En 1885, il met en scène une version plus moderne de Britannicus qui emporte l'adhésion du public. En 1886, il connaît un nouveau triomphe dans le rôle d'Hamlet. Il devient doyen en 1894. En 1914, lorsque la guerre éclate, son statut le conduit à défendre les intérêts de la Comédie-Française alors qu'une partie de la troupe est mobilisée, et qu'il devient difficile de jouer. Il est l'auteur d'une pièce en cinq actes, La Buveuse de larmes, et de deux pièces en vers : Gygès et La Vieillesse de Don Juan.

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  • Maryse Bastié
    Née en 1898, à Limoges (France) - Décédé le 6 juillet 1952 à Bron
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    Orpheline de son père à l'âge de 11 ans, la petite Marie-Louise Bombec fut une enfant difficile. En 1925, elle obtient son brevet de pilote sur la station aérienne de Bordeaux-Teynac, qui deviendra plus tard l'aéroport de Bordeaux-Mérignac. Une semaine après, elle passe avec son avion sous les câbles du pont transbordeur de Bordeaux, ensuite elle vole de Bordeaux à Paris, divisant son parcours en six étapes, ce qui constitue son premier voyage aérien. Maryse Bastié devient monitrice de pilotage : l'aventure dure six mois et s'arrête avec la fermeture de son école de pilotage.

    Montée à Paris, elle donne des baptêmes de l'air et fait de la publicité aérienne. Elle décide d'acheter son propre avion, un Caudron C.109 à moteur de 40 ch. Elle établit alors un premier record féminin homologué de distance (1 058 km) à Treptow, en Poméranie. En 1929, elle établit un nouveau record de France féminin de durée de vol, de 10 h 30, et un record international féminin de durée avec 26 h 44. Ce record lui est repris le 2 mai 1930 par Léna Bernstein (35 h 45). Bien décidée à le récupérer, elle décolle le soir du 2 septembre 1930 et se pose le 4 après 37 h 55 de vol. Elle a lutté jusqu'à l'épuisement contre le froid et le manque de sommeil. Elle établit ensuite un record de distance avec 2 976 km sur le parcours Paris - Uring (U.R.S.S.). Pour cet exploit, à son retour, elle reçoit la croix de chevalier de la Légion d'honneur et le Harmon Trophy (en) américain décerné, pour la première fois, à une Française./p>

    En 1935, elle crée, à Orly, l'école « Maryse Bastié Aviation ». Encouragée par Mermoz, qui lui a fait faire avec lui un aller-retour, elle s'attaque à la traversée de l'Atlantique Sud. Un mois à peine après la disparition de Mermoz, le 30 décembre 1936, elle traverse l'Atlantique de Dakar à Natal, seule à bord d'un Caudron Simoun.

    Dès 1934, elle s'engagera avec Hélène Boucher et Adrienne Bolland dans le combat féministe et devient militante pour le vote des Françaises, en soutenant Louise Weiss qui se présentait aux élections législatives de 1936 dans le 5e arrondissement de Paris.

    Lors de l'offensive allemande de mai 1940, elle offre ses services à la Croix-Rouge, notamment auprès des prisonniers français regroupés au camp de Drancy. Lors du départ d'un train vers l'Allemagne, elle est bousculée par une sentinelle allemande et se fracture le coude droit. Elle en garde une invalidité et ne pilote plus. Sous couvert de son activité à la Croix-Rouge, elle recueille des renseignements sur l'occupant.

    En 1951, elle entre au service de relations publiques du Centre d'essais en vol. Lors d'une de ses missions, elle trouve la mort dans l'accident d'un Noratlas, après un meeting aérien à l'aéroport de Lyon-Bron.

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    Décès

  • Félicité de Lamennais
    Né le 19 juillet 1782 à Saint-Malo - Décédé en 1854 à Paris
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    Prêtre en 1816, Félicité de Lamennais plaide pour une stricte séparation de l'Église et des pouvoirs séculiers dans son journal L'Avenir. En 1834, dans son livre Paroles d'un croyant, il manifeste une vision proprement révolutionnaire de l'Évangile. Député d'extrême-gauche en 1848, il meurt en refusant les sacrements de l'Église...