Ami d'un fameux évêque d'Arles nommé Césaire, le saint du jour devient lui-même évêque d'Uzès en 534, à l'époque des rois mérovingiens issus de Clovis. Il encourage la création des premiers monastères en Gaule...
Source Hérodote
20e jour du mois Vendémiaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du pressoir.
19e jour du Balance.
Journée mondiale des soins palliatifs
Journée Internationale du coming out
Journée Internationale des Filles
Bonne fête aux Firmin
Et aussi aux Emmanuelle et ses variantes en français Emanuelle et Emmanuele, ainsi que Emanuela, Emmanuela et Emmanuella en provenance de l'italien.
Kenneth et ses diminutifs courants Ken, Kéni, Kenn, Kenny et Kény, ainsi que ses autres formes Cainnech et Canice.
Soledad.
Les Britanniques entrent en guerre contre les Boers du Transvaal, en Afrique du sud, après un ultimatum adressé au président Paul Kruger. La guerre révèlera aussi les premières fissures dans l'empire de Sa Très Gracieuse Majesté...
Le pape Jean XXIII ouvre le concile Vatican II dans la basilique Saint-Pierre de Rome.
C'est un « aggiornamento » (mise à jour) de l'Église catholique, autrement dit un grand concile Œcuménique destiné à adapter l'Église au monde moderne...
Les Français et les cœurs sensibles de toute la planète pleurent la disparition le même jour de Jean Cocteau, poète touche-à-tout né 74 ans plus tôt, et de la chanteuse Édith Piaf, née 48 ans plus tôt, en 1915, sous le nom de Édith Giovanna Gassion...
François Mauriac, fils d'un riche propriétaire de la forêt landaise, se lance à Paris dans la carrière littéraire avec les encouragements de Maurice Barrès.
Écrivain engagé qui affiche haut et fort sa foi catholique, il acquiert la gloire littéraire avec Le Baiser au lépreux et surtout Thérèse Desqueyroux, histoire d'une femme qui, lassée des conventions sociales de son milieu, tente d'empoisonner son mari. Mauriac entre à l'Académie française dès 1933 et reçoit le prix Nobel de littérature en 1952. Journaliste polémiste, son Bloc-Notes dans L'Express puis au Figaro Littéraire reste un témoignage exceptionnel sur la politique de son temps...
Il est élu à l'Académie Française en 1933 au fauteuil n° 22. ■
Elle fut l'unique femme médecin affectée au front durant la Première Guerre mondiale. Mobilisée par erreur le 2 août 1914, elle occulte sa condition féminine et se porte volontaire pour exercer à Verdun.
À 18 ans, en 1896, elle entame des études de médecine à Paris. Elle travaille alors, au côté de son mari, à l'exploitation du champagne. En 1903, elle divorce et revient à la médecine et présente sa thèse sur les poisons cancéreux en 1906. Lors du Congrès international de Vienne en 1910, elle représente la France au côté d'Albert Robin et intègre en 1914 son dispensaire anti-tuberculeux à Beaujon. Elle effectue des recherches sur la tuberculose, sur le cancer et signe différentes publications. Lorsque la guerre éclate, elle se porte volontaire sous le nom de Docteur Girard-Mangin. L'administration ne doute pas un seul instant que ce docteur fut un homme. Elle est affectée au soin des typhiques du secteur de Verdun qui croule sous les bombes le 21 janvier 1916. Lorsque l'ordre d'évacuation est donné, Nicole Girard-Mangin ne peut se résoudre à abandonner les neuf blessés qu'elle a en charge. Lorsqu'il est question d'évacuer cinq soldats nécessitant une hospitalisation, elle prend la tête du convoi, au mépris des obus qui pleuvent, au mépris de ses propres blessures.
En décembre 1916, malgré ses nombreux heurts avec l'administration militaire, elle est nommée médecin-major. Elle est alors affectée à Paris où elle se voit confier la direction de l'hôpital Édith Cavell, rue Desnouettes. Après guerre, elle s'investit au sein de la Croix-Rouge et donne des conférences sur le rôle des femmes durant la Grande Guerre. Préparant une tournée internationale, elle est retrouvée morte, peut-être victime d'un surmenage, d'une overdose médicamenteuse, le 6 juin 1919. Athée, ses funérailles et sa crémation se déroulent au Père Lachaise avant l'inhumation dans le caveau familial à Saint-Maur-des-Fossés. Jamais, elle ne reçut ni citation, ni décoration. ■
WikipediaArchitecte
Louis Le Vau est issu d'un humble milieu social, C'est auprès de grands entrepreneurs, sur les chantiers, et à la lecture des traités techniques et d'architecture (Manière de bastir pour toutes sortes de personnes de Pierre Le Muet) que Le Vau trouva la formation que sa famille ne pouvait lui offrir.
Il obtient la reconnaissance pour la construction d'hôtels particuliers dans l'Île Saint-Louis dans les années 1640 et 1650. Il devient célèbre en 1654 quand il devient le principal architecte de Louis XIV (Premier architecte du Roi). En 1656, Nicolas Fouquet lui commande la construction du Château de Vaux-le-Vicomte, dans lequel il vise le grandiose plutôt que le strict respect des canons de l'architecture classique. Après 1660, il travaille pour le Roi : il complète le château de Vincennes en construisant les pavillons du Roi et de la Reine, l'hôpital de la Salpêtrière, retravaille la façade des Tuileries, reconstruit la Galerie d'Apollon au Louvre et y réalise quelques autres aménagements. Peu avant la fin de sa vie, il fait quelques rénovations et agrandissements au château de Versailles, puis dessine le Collège des Quatre Nations. ■
WikipediaOfficier de marine français. Engagé jeune au service de la Compagnie française des Indes orientales, il se distingue une première fois lors de la prise de Mahé (Inde) en 1724. Nommé Gouverneur général des Mascareignes pour le compte de la Compagnie des Indes en 1733, il prend son poste en 1735 et modernise, à renforts de grands travaux, les établissements français des mers de l'Inde, l'Isle de France et l'île Bourbon. Ces travaux lui valent l'hostilité de certains directeurs de la Compagnie, à Paris, en raison de leur coût.
En France, lorsque la guerre de Succession d'Autriche éclate, La Bourdonnais propose au ministre de la Marine, Maurepas, de prendre la tête d'une escadre pour assurer la supériorité de la France sur l'océan Indien. Il se distingue le 6 juillet 1746, à la bataille de Négapatam, contre une escadre anglaise, supérieure en nombre, commandée par Lord Peyton. Cinq mois plus tard, il prend Madras, pratiquement sans combattre, et négocie une rançon avec le commandant anglais de la place. Cet épisode sera à l'origine de l'opposition qu'il aura avec le général Dupleix, partisan d'une destruction de la ville. Accusé d'entente avec l'ennemi, il est destitué de son poste de gouverneur général des Mascareignes et envoyé en mission en Martinique. Il rentre en Europe sous un faux nom mais est reconnu et reste prisonnier quelque temps à Londres. Il obtient la permission de rentrer en France pour défendre son honneur, mais est rapidement embastillé sur ordre du Roi, en 1748. Il doit attendre 1751 pour être jugé, et profite de sa captivité pour rédiger ses Mémoires. Innocenté, il meurt peu après sa libération. ■
WikipediaJean-Henri Fabre, entomologiste français, homme de science, naturaliste passionné, est aussi un écrivain et un poète de la nature, toujours en quête d'apprendre, de comprendre et d'expliquer. Ainsi, soucieux d'étudier les champignons, ne pouvant les conserver, il entreprend de les peindre avec un art et une précision qui fait toujours l'admiration des mycologues actuels. ■
Poète, dessinateur, dramaturge et cinéaste.
Comptant parmi les artistes qui ont marqué le XXe siècle, il a côtoyé la plupart de ceux qui ont animé la vie artistique de son époque. Il a été l'imprésario de son temps, le lanceur de modes, le bon génie d'innombrables artistes et posa sa touche inspirée sur tout ce qu'il créa avec une grâce particulière, une originalité de tous les instants et une intuition rare. En dépit de ses œuvres littéraires et de ses talents artistiques, Jean Cocteau insista toujours sur le fait qu'il était avant tout un poète et que tout travail est poétique.
Il est élu à l'Académie française en 1955 au fauteuil n° 31. ■
WikipediaChanteuse française de music-hall et de variétés. Considérée comme l'archétype de la chanteuse française, elle reste cinquante ans après sa mort la plus célèbre interprète francophone, tant en France qu'à l'étranger.
Surnommée à ses débuts « la Môme Piaf », elle est à l'origine de nombreux succès devenus des classiques du répertoire, comme La Vie en rose ; Non, je ne regrette rien ; Hymne à l'amour ; Mon légionnaire ; La Foule ; Milord ; Mon Dieu ou encore L'Accordéoniste.
Chanteuse à voix, elle a inspiré de nombreux compositeurs, fut le mentor de nombreux jeunes artistes et a connu une renommée internationale, malgré une fin de carrière rendue difficile par de graves problèmes de santé, et un décès à l'âge de 47 ans.
Édith Piaf fut aussi comédienne tant au théâtre qu'au cinéma. ■