Ephéméride
Brice
13 novembre

Brice est un enfant trouvé que Saint Martin confie au monastère de Marmoutier.

Bien que prêtre indigne, Brice succède à son bienfaiteur à la tête du diocèse de Tours en 397. Il finit par se ranger jusqu'à mériter d'être canonisé !

Source Hérodote

23e jour du mois Brumaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la garance.

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22e jour du Scorpion.

Journées mondiales

Journée mondiale de l'utilisabilité
Journée Mondiale de la gentillesse

Prénoms du jour

Bonne fête aux Brice et sa forme anglaise Bryce.
Et aussi aux Abbon
Livia, ses variantes féminines Liviana, Liviane, Livie et Livy, et sa forme masculine Livio.

Historique Philatélique

  • 2023 : La nouvelle Marianne dite de l'Avenir
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    Événements

  • 1002 : Le massacre de la Saint Brice
  • Le roi anglo-saxon Ethelred massacre la famille du chef danois Sven à la Barbe fourchue. Celui-ci prend la mouche.

    En réplique au « massacre de la Saint-Brice », il entreprend de conquérir toute l'Angleterre. C'est ainsi qu'une dynastie danoise va régner sur le pays en attendant les Normands de Guillaume le Conquérant...

  • 1160 : Louis VII le Jeune épouse Adèle de Champagne
  • Après son divorce malencontreux d'avec Aliénor d'Aquitaine, le roi Louis VII le Jeune se remarie avec Adèle de Champagne, fille du comte Thibaud II le Grand, le 13 novembre 1160. Le couple donnera le jour au futur Philippe Auguste.

  • 1332 : Lucerne s'allie aux cantons paysans
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    La ville de Lucerne s'allie aux cantons paysans dans leur lutte contre les Habsbourg. C'est l'ébauche de la future confédération helvétique...

  • 1907 : Premier vol en hélicoptère
  • Près de Lisieux, Paul Cornu réussit à s'élever pour la première fois à bord d'un hélicoptère. Il atteint l'altitude de 1,5 mètre...

  • 2014 : La sonde spaciale Rosseta pose le module Philae sur une comète

    Rosetta est la sixième sonde spatiale à observer une comète à faible distance, mais elle est la première à se placer en orbite autour de l'une d'entre elles et à poser un atterrisseur sur son noyau. La mission représente à plusieurs titres un défi technique. La distance entre la Terre et la comète nécessite que la sonde soit autonome durant les phases critiques. L'atterrisseur doit pouvoir réussir à se poser sur un noyau cométaire dont la constitution et le comportement sont inconnus. Enfin, la sonde doit survivre sur les plans thermique et énergétique aux grandes variations d'amplitude de l'éclairage solaire imposées par sa trajectoire....

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  • Naissances

  • Augustin
    Né en 354 à Tagaste (Afrique romaine) - Décédé le 28 août 430 à Hippone (Afrique romaine)
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    Né à la fin de l'empire romain, à Tagaste, dans l'actuelle Algérie, Augustin se convertit au christianisme à l'instigation de sa mère Monique et de l'évêque de Milan, Saint Ambroise.

    Devenu évêque d'Hippone (aujourd'hui Annaba ou Bône), il assiste aux grandes invasions et à la prise de Rome par les Goths. C'est tout un monde qui s'écroule autour de lui et sa théologie va s'en ressentir. ■

  • Édouard III Plantagenêt
    Né en 1312 à Windsor (Angleterre) - Décédé le 21 juin 1377 à Richmond (Angleterre)
  • Fils du roi Édouard II et d'Isabelle de France, fille du roi de France Philippe le Bel, Édouard III est au cœur d'une tragédie familiale. Sa mère, justement surnommée la « Louve de France », dépose son propre mari et le fait tuer dans sa cellule. ■

  • Marguerite Long
    Née en 1874 à Nîmes - Décédée le 13 février 1966 à Paris
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    S'affirmer comme femme artiste n'est pas chose facile au début du XXe siècle. Premier prix de piano du conservatoire de Paris dès l'âge de 15 ans, Marguerite Long donna son premier concert deux ans plus tard en 1893, mais le second seulement 10 ans après, victime des préjugés sociaux de l'époque contestant aux femmes toute disposition à la création artistique./p>

    Elle finira pourtant par s'imposer comme « interprète choisie par eux-mêmes » de ses contemporains, compositeurs : Fauré, Debussy puis Ravel. Elle partagea avec ce dernier la gloire de la création du Concerto en sol en 1932 : elle au piano, Ravel dirigeant l'orchestre.

    Grande pédagogue, elle enseigna au conservatoire supérieur de musique de Paris de 1906 à 1940. Peu à peu prend forme une méthode fondée sur le travail des doigtés, sur celui de la pratique des gammes et, surtout, sur la position arrondie de la main sur le clavier, dans le but d'obtenir ce jeu perlé si caractéristique de l'école française de piano. Ayant eu à cœur de révéler de jeunes talents tout au long de son parcours, c'est avec Jacques Thibaud (violoniste célèbre, membre du trio qui comptait Pablo Casals et Alfred Cortot) qu'elle crée en 1943, le concours international Long-Thibaud (devenu en 2011 « Long-Thibaud-Crespin ») auquel elle se consacra jusqu'à sa mort, en 1966.

    Elle reçut de nombreuses décorations : elle fut commandeur de la Légion d'honneur (1938), grand-croix de l'Ordre national du Mérite, officier de l'Instruction publique.

    Elle repose au cimetière Saint-Baudile de Nîmes. ■

  • Eugène Ionesco
    Né en 1909 à Slatina (Roumanie) - Décédé le 28 mars 1994 à Paris
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    Eugène Ionesco naît d'un père roumain et d'une mère française. À son arrivée en France, il se rajeunit de 3 ans pour mieux souligner son appartenance à la nouvelle génération des dramaturges de langue française. Académicien, il est le premier écrivain (Rhinocéros, La cantatrice chauve) à entrer de son vivant dans la collection La Pléiade. ■

    Décès

  • Henri le Navigateur
    Né le 4 mars 1394 à Porto (Portugal) - Décédé en 1460 à Vila do Infante, Sagres (Portugal)
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    À défaut d'un trône, l'Infant Henri, troisième fils du roi du Portugal Jean 1er (João I, de la dynastie d'Aviz), rêve d'horizons nouveaux.

    Fidèle à cet idéal médiéval, il imagine de prendre à revers ces derniers en contournant l'Afrique et en nouant une alliance avec le mythique « prêtre Jean ».

    Pour cela, il lance des expéditions navales le long des côtes occidentales de l'Afrique.

    Comme il est grand-maître du puissant Ordre du Christ, il orne les voiles de ses navires de la grande croix rouge de son Ordre. Son objectif est moins le commerce que la croisade contre les Turcs ! Fidèle à cet idéal médiéval, il imagine de prendre à revers ces derniers en contournant l'Afrique et en nouant une alliance avec le mythique « prêtre Jean ».

    De façon quelque peu exagérée, l'historiographie officielle et les historiens postérieurs vont faire de l'infant Henri l'initiateur des explorations maritimes. En 1842, l'historien allemand J.-E. Wappaus lui attribuera même le surnom de « Navigateur » sous lequel on le connaît aujourd'hui, bien qu'il n'ait jamais navigué. ■

  • Joseph-Dominique Louis, dit Baron Louis
    Né le 13 novembre 1755 à Toul (France) - Décédé en 1837 à Bry-sur-Marne (France)
  • Le baron Louis fait partie de ces personnages historiques dont chacun connaît le nom, sans parvenir pour autant à le situer. Il est resté fameux par sa réplique « Faites-moi de bonnes politiques, je vous ferai de bonnes finances » prononcée en conseil des ministres sous Louis-Philippe, mais sa notoriété posthume ne va guère au-delà. ■

  • Camille Pissarro
    Né le 10 juillet 1830 à Saint-Thomas (Îles Vierges) - Décédé en 1903 à Paris
  • Peintre impressionniste.

    Connu comme l'un des « pères de l'impressionnisme », il a peint la vie rurale française, en particulier des paysages et des scènes représentant des paysans travaillant dans les champs, mais il est célèbre aussi pour ses scènes de Montmartre, et ses scènes autour du Louvre et des Tuileries, où il descendait. À Paris, il eut entre autres pour élèves Paul Cézanne, Paul Gauguin, Jean Peské et Henri-Martin Lamotte.

    Pissarro est aussi un théoricien de l'anarchie, fréquentant assidument les peintres de la Nouvelle-Athènes qui appartiennent au mouvement libertaire. Il partage cette position avec Gauguin, avec lequel il aura par la suite des relations tendues.

    La production de Pissarro est inégale. Ses paysages ou ses baigneuses sont parfois marqués d'une certaine mièvrerie, alors qu'il accomplit par ailleurs des œuvres éblouissantes (La Meule, Pontoise, La Route d'Ennery). En 1896, le peintre déclarait : « Nous ne demandons pas mieux que d'être classiques, mais en le trouvant par notre propre sensation, oh! que c'est différent ! »■

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  • Henri Wallon
    Né le 23 décembre 1812 à Valenciennes - Décédé en 1904 à Paris
  • Historien, homme politique

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    S'étant consacré à une carrière littéraire, il devint, en 1840, professeur à l'École normale supérieure sous le patronage de Guizot, à qui il succéda comme professeur à la Sorbonne en 1846. Ses travaux sur l'esclavage dans les colonies françaises (1847) et sur l'esclavage dans l'Antiquité (Histoire de l'esclavage dans l'Antiquité, 1848) le firent entrer, après la Révolution de 1848, dans une commission pour la réglementation du travail dans les possessions coloniales françaises et, en novembre 1849, il fut élu représentant de la Guadeloupe à l'Assemblée législative. Il démissionna en 1850, désapprouvant la mesure adoptée par la majorité pour restreindre le droit de vote. La même année, il fut élu membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, dont il devint secrétaire perpétuel en 1873.

    Sous le Second Empire, il se retira de la vie politique et se consacra à sa charge de professeur d'histoire et à l'écriture de livres d'histoire. Bien que républicain, il montra des vues résolument cléricales dans sa Jeanne d'Arc ; La Vie de Notre Seigneur Jésus (1865), une réponse à la Vie de Jésus d'Ernest Renan ; et Saint Louis et son temps.

    Revenu à la politique après la guerre franco-prussienne, Wallon fut réélu dans le département du Nord en 1871 et prit une part active aux procédures de l'Assemblée. Il s'immortalisa en présentant sa proposition pour l'établissement de la République dont le président serait élu pour sept ans et rééligible ; après des discussions houleuses, elle fut adoptée par l'Assemblée le 30 janvier 1875.

    Après l'établissement définitif de la République, Wallon devint ministre de l'Instruction publique et effectua beaucoup de réformes utiles. Retourné à ses études historiques, Wallon publia quatre ouvrages importants, sinon par leur contenu, du moins par les documents qui les accompagnent : La Terreur (1873) ; Histoire du tribunal révolutionnaire de Paris avec le journal de ses actes ; La Révolution du 31 mai et le fédéralisme en 1793 ; Les Représentants du peuple en mission et la justice révolutionnaire dans les départements. ■

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