Ephéméride
Sidoine
14 novembre

Né à Lyon dans une vieille famille de la noblesse romaine, Sidoine Apollinaire devint évêque de Clermont après avoir mené une vie tranquille de propriétaire terrien. Mort vers 489, il a fait le récit des invasions barbares de son temps.

Source Hérodote

24e jour du mois Brumaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de l'orange.

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23e jour du Scorpion.

Journée mondiale

Journée mondiale du diabète

Prénoms du jour

Bonne fête aux Balsamie et ses dérivés : Balsamine, etc.
Devrig et ses dérivés bretons : Dubric, Dubricius, Dybrig, Dyfrig, etc.
Sidoine et ses dérivés : Sidonie, Sidonia, etc.

Événements

  • 1805 : Napoléon 1er entre à Vienne
  • Le 14 novembre 1805, fort de sa victoire sur la troisième coalition à Ulm, Napoléon 1er fait son entrée à Vienne à la tête de la Grande Armée. L'empereur des Français est au faîte de sa gloire et peut jouir de son triomphe dans la capitale de l'empire autrichien désertée par l'empereur François II de Habsbourg...

  • 1860 : La Russie s'empare de la Sibérie maritime
  • Profitant de ce que Français et Anglais tiennent la dynastie mandchoue à leur merci, les Russes se font accorder par les Chinois, le 14 novembre 1860, la rive gauche de l'Amour, ainsi que, le long de l'océan Pacifique, la région qui s'étend de l'embouchure du fleuve Amour, au nord, à la Corée, au sud. Cette région devient leur Province maritime et pour s'en assurer le contrôle, ils construisent une capitale portuaire au nom prometteur : Vladivostok (« Domination de l'Orient » en russe)...

  • 1888 : Inauguration de l'Institut Pasteur
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    L'Institut Pasteur est inauguré à Paris, par le président de la République Sadi Carnot. C'est le premier institut de recherche jamais créé au monde. Il se donne pour objectif l'identification des virus.

    Financé par une souscription internationale à hauteur de deux millions de francs, il comble les vœux du plus populaire savant qu'ait connu l'humanité et dont il porte le nom...

  • 1901 : Theodore Roosevelt redevient président des États-Unis pre-usa.gif tp-Prix Nobel

    Plus jeune président des États-Unis, son mandat est notamment marqué, sur le plan international, par sa médiation dans la guerre russo-japonaise, qui lui vaudra le prix Nobel de la paix et le soutien à la première conférence de La Haye en ayant recours à l'arbitrage pour résoudre un contentieux opposant les États-Unis au Mexique.

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    Sa politique dite du big stick (gros bâton), puis l'affirmation du corollaire Roosevelt à la doctrine Monroe, justifie la prise de contrôle par les États-Unis du canal de Panama.

    En politique intérieure, son mandat est marqué par une politique volontariste de préservation des ressources naturelles et par l'adoption de deux lois importantes sur la protection des consommateurs, l'Hepburn Act de 1906, qui renforçait les pouvoirs de la Commission de commerce entre États, et le Pure Food and Drug Act de 1906, qui fondait la Food and Drug Administration.

  • 1910 : Naissance de l'aéronavale
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    Un avion biplan décolle du croiseur américain Birmingham. C'est la naissance de l'aéronavale. Onze mois plus tard, le pilote Eugène Ely réussit l'opération dans les deux sens (décollage et atterrissage) sur une plate-forme spécialement aménagée à l'arrière du cuirassé Pennsylvania. Le porte-avions est né...

  • 1913 : Du côté de chez Swann
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    Marcel Proust publie à compte d'auteur Du côté de chez Swann. L'écrivain ajoutera six tomes à ce livre pour en faire le roman le plus long et l'un des plus beaux de la langue française sous le titre À la recherche du temps perdu. Au total 17 ans de travail acharné.

    Naissances

  • Marie François Xavier Bichat
    Né en 1771 à Thoirette (Jura) - Décédé le 22 juillet 1802 à Paris
  • Médecin biologiste et physiologiste.

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    Il commença ses études médicales à Lyon, et vint, lors du siège de cette ville (1793), les terminer à Paris. Pierre-Joseph Desault, dont il suivait assidûment les leçons ne tarda pas à le distinguer ; Bichat devint son ami, l'aida dans ses travaux et après sa mort (1795), publia et acheva ses œuvres.

    Il entra en 1797 dans la carrière du professorat et fut bientôt entouré d'auditeurs. En 1800, il fut nommé médecin de l'Hôtel-Dieu, quoiqu'à peine âgé de 29 ans. En même temps qu'il remplissait ses doubles fonctions, il faisait d'immenses recherches anatomiques et publiait de grands ouvrages, notamment Anatomie descriptive pour lequel il a disséqué près de 600 cadavres et été surpris de nuit à violer des sépultures dans le cimetière St Roch afin de s'approvisionner. Tous ses travaux avaient déjà fortement altéré sa santé lorsqu'il fit, sur l'escalier de l'Hôtel-Dieu, une chute violente qui entraîna sa mort (1802) alors qu'il n'avait que 30 ans.

    Rénovateur de l'anatomie pathologique, Bichat étudie, à travers l'autopsie et l'expérimentation physiologique, le rôle des tissus comme unités anatomiques fondamentales pour l'explication des propriétés physiologiques et des modifications pathologiques de l'organisme. ■

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  • Charles de Freycinet logo_af.gif
    Né en 1828 à Foix - Décédé le 14 mai 1923 à Paris
  • Ingénieur polytecnicien, homme politique.

    Charles de Saulces de Freycinet est élu sénateur en 1876. Ministre des Travaux Publics,il fait voter le 17 juillet 1879 le plan qui porte son nom, pour la construction de 8.700 kilomètres de voies ferrées d'intérêt local ainsi que de nombreux canaux à petit gabarit (le « gabarit Freycinet »).

    Ces infrastructures nouvelles vont faire la fierté de la IIIe République en amenant le train dans toutes les sous-préfectures ou presque. Mais elles dépassent de très loin les besoins réels du pays, donnent lieu à de fréquentes affaires de corruption, ne vont jamais être rentabilisées et sont aujourd'hui pour la plupart obsolètes...

    Charles de Freycinet, surnommé la « souris blanche », poursuit une longue et brillante carrière, accédant quatre fois à la Présidence du Conseil (1879-1880, 1882, 1886, 1890-1892).

    Proche des milieux d'affaires, Charles de Freycinet soutient aussi Jules Ferry dans son combat pour la laïcité et fait voter le 22 juin 1886 une loi interdisant aux chefs des familles ayant régné sur la France de séjourner dans le pays. Ministre de la Guerre en 1889-1890, il ramène de cinq à trois ans la durée du service militaire, crée le Conseil supérieur de la guerre et l'état-major général, réorganise les troupes de réserve et fait adopter le fusil Lebel et le fameux canon de 75 Modèle. ■

  • Claude Monet
    né en 1840 à Paris - Décédé le 5 décembre 1926 à Giverny (Eure)
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    Claude Monet est l'un des fondateurs de l'école impressionniste. Il a la révélation de sa vie à Londres, où il s'est réfugié en 1870-1871 pour échapper à la guerre franco-prussienne...

    Principales œuvres : La Charrette, L'Église Saint-Germain-l'Auxerrois, La Pie, Au bord de l'eau, Portrait de Bazille, Bain à la Grenouillère, La Seine à Bougival le soir, Impression soleil levant, Le Déjeuner, Bateaux sur la Seine à Rouen, Havre par mauvais temps, Le pont du chemin de fer à Argenteuil, Les Coquelicots, Bateaux quittant le port (Le Havre), Le Pont d'Argenteuil, Régates à Argenteuil, La Promenade, Femme à l'ombrelle, La Gare Saint-Lazare, Jardin de l'artiste à Vétheuil, Mer agitée à Étretat, L'Arche d'Étretat, Les Falaises à Étretat, Meule soleil couchant (1890-1891), Les Pyramides de Port-Coton, Belle-Île-en-Mer, Meule, soleil dans la brume, Les Falaises à Varengeville, Nymphéas (1906), Les Nénuphars. ■

  • Eugène Jamot
    Né en 1879 à Saint-Sulpice-les-Champs (Creuse) - Décédé le 24 avril 1937 à Sardent (Creuse).
  • Médecin militaire

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    Eugène Jamot fit des études de médecine à Montpellier. En 1908, il s'installa à Sardent. Deux ans plus tard, il renonça à exercer la médecine de campagne pour passer le concours d'entrée à l'École d'application du service de santé des Troupes coloniales à Marseille, dite « École du Pharo ». Sorti en 1911 de ce haut-lieu de formation en médecine tropicale, il fit un premier séjour en Afrique noire avant d'entrer à l'Institut Pasteur de Paris où il étudia jusqu'en 1914, en se spécialisant dans les parasitoses. À la fin de son stage, il fut nommé sous-directeur de l'Institut Pasteur de Brazzaville.

    De 1916 à 1931, il se consacra à la lutte contre la trypanosomiase humaine. Plus connue sous le nom de maladie du sommeil, cette maladie parasitaire est due à un protozoaire transmis de l'animal à l'homme par la piqûre d'une mouche, dite mouche tsé-tsé.

    L'Ouganda et le bassin du Congo furent ravagés de 1896 à 1906. À partir de 1920, une deuxième épidémie commença à décimer l'Afrique centrale et l'Afrique de l'Ouest. C'est cette seconde poussée qui fut efficacement combattue, au Cameroun et en Haute Volta.

    Mais, en novembre 1931, le colonel Jamot fut débarqué de force à Dakar et mis aux arrêts de rigueur. Le ministère des Territoires d'outre-mer le tenait pour responsable de graves accidents thérapeutiques survenus dans le secteur de Bafia, où sept cents personnes étaient devenues aveugles à la suite d'un traitement appliqué par un de ses adjoints. À cette époque, il s'agissait de dérivés de l'arsenic, induisant de notables effets toxiques. Il avait été administré par un jeune médecin - de sa propre initiative et sans en référer au colonel Jamot - à des doses triples de celles qui étaient préconisées. Jamot ne sut pas faire valoir son innocence, et il paya chèrement pour les actes de son subordonné.

    Profondément découragé, il fit valoir ses droits à la retraite et, au début de 1936, il se retira à Sardent qu'il avait quitté vingt-cinq ans auparavant. Il y reprit avec vaillance son activité passée de médecin de campagne. Malgré son dévouement, son activité ne lui permit pas de mettre fin à d'importantes difficultés financières. Et c'est un homme brisé, moralement et physiquement, qui mourut à Sardent. ■

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    Décès

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  • Gottfried Wilhelm von Leibniz
    Né le 1er juillet 1646 à Leipzig (Allemagne) - Décédé en 1716 à Hanovre (Allemagne)
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    Contemporain d'Isaac Newton, Gottfried Wilhelm von Leibniz a, comme lui, laissé une œuvre immense dans tous les domaines de l'activité humaine, de la théologie aux mathématiques, en passant par l'histoire, les techniques, la chimie.

    Il a été aussi un diplomate très actif, notamment auprès de Louis XIV, à la cour de Versailles, avant de s'établir en 1676 pour le restant de sa vie à Hanovre, en qualité de bibliothécaire du duc de Brunswick-Lünebourg. C'est là qu'il va développer le concept philosophique de « monade », un constituant élémentaire et indivisible de l'univers, qui en serait aussi le reflet. ■

  • Jean-Baptiste Say
    Né le 5 janvier 1767 à Lyon - Décédé en 1832 à Paris
  • Jean-Baptiste Say est l'un des plus grands économistes français. Libéral, il a dénoncé avec une rare prescience les aventures coloniales. ■

  • Louis-Nicolas Vauquelin
    Né le 16 mai 1763 - Décédé le en 1829 à Saint-André-d'Hébertot (Calvados)
  • Pharmacien et chimiste français. Il découvrit notamment deux éléments chimiques, le chrome et le béryllium.

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    Il est né de parents pauvres. Étudiant, tout en travaillant, Vauquelin se rendit, à Rouen où un pharmacien qui donnait chez lui des cours de physique et de chimie à quelques apprentis, l'engagea comme garçon de laboratoire. Tout en entretenant le laboratoire et le feu des fourneaux, Vauquelin saisissait à la volée les paroles du professeur et il retenait ce que chaque leçon renfermait de substantiel. Après son travail, il rédigeait la nuit, aidé de quelques livres que lui prêtaient les élèves, ce qu'il avait retenu sur des feuilles volantes.

    Il quitta Rouen pour se rendre à Paris tenter la fortune, en se proposant comme élève en pharmacie. Converti aux vues d'Antoine Lavoisier, Vauquelin étudia la physique, l'anatomie, la physiologie, l'histoire naturelle, s'exerçant dans le laboratoire du duc de La Rochefoucauld. Bientôt Vauquelin excella et posséda en maître la chimie dont il avait vu l'éclosion. À mesure qu'il lui faisait connaître les auteurs anciens et modernes, qu'il lui formait le langage et le style, il l'introduisit dans le monde et le présenta aux hommes de sciences, le faisant admettre dans la société qui avait entrepris la réforme de la théorie et du langage de la chimie.

    Lorsqu'une place fut vacante à l'Académie des sciences, il dernier membre à être nommé par cette institution que la Révolution devait fermer, et qui participa dès lors à l'édition des Annales de chimie.

    Lorsque la France révolutionnaire se vit assiégée de toute part, Vauquelin fut envoyé, comme Monge, Berthollet et les autres scientifiques, chercher du salpêtre. Il partit, visita les départements et en fit sortir des milliers de tonneaux de salpêtre qu'il expédia pour les ateliers de la capitale.

    À la création de la légion d'honneur, Vauquelin fut un des premiers récipiendaires et il fut fait chevalier de l'Empire. il était membre de l'Institut, membre de la Société de pharmacie de Paris et président en 1805, 1808 et 1814, membre de l'Académie royale de médecine, professeur au Jardin du Roi et directeur des essais dans le bureau de garantie. ■

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  • Flora Tristan
    Née le 7 avril 1803 à Paris - Décédée en 1844 à Bordeaux
  • femme de lettres, militante socialiste et féministe française, qui fut l'une des figures majeures du débat social dans les années 18401 et participa aux premiers pas de l'internationalisme.

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    D'origine franco-péruvienne, Flora Tristan prétend descendre de l'empereur Moctezuma II. Elle est en réalité la fille d'un noble péruvien, et d'une petite bourgeoise parisienne, émigrée en Espagne pendant la Révolution française. Le père meurt peu après leur retour à Paris en 1808 ; et ce coup du sort affecte l'existence de Flora. Elle note, dans Pérégrinations d'une paria, « Mon enfance heureuse s'acheva, à quatre ans et demi, à la mort de mon Père ».

    Elle essaie alors de mettre à l'œuvre ses talents d'enquêtrice sociale, avec la publication des Promenades dans Londres, en 1840, où elle fait l'éloge de Mary Wollstonecraft.

    Ouvrière dans les filatures, les imprimeries mais aussi femme de lettres, militante socialiste et féministe, Flora Tristan est l'une des figures majeures du débat social dans les années 1840. Elle est une figure forte du socialisme utopique. Son socialisme humanitaire est marqué par un sentiment religieux et mystique étranger à la lutte des classes. Son ouvrage majeur sera publié après sa mort, sous le titre L'Émancipation de la Femme ou Le Testament de la Paria. ■

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