Ephéméride
Barbe
04 décembre

Selon une légende populaire, la sainte du jour aurait été décapitée par son père pour s'être convertie sans son consentement.

La foudre aurait alors frappé son bourreau de père. Pour cette raison, Barbe (ou Barbara) est devenue la patronne des artificiers, des artilleurs, des mineurs et des pompiers !

Source Hérodote

14e jour du mois de frimaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du sapin.

tp-0154pre

12e jour du Sagittaire.

Patronne des Artificiers

tp-4267 tp-aa0567 tp-ca003.08 tp-jp0972 tp-chi2654

Prénoms du jour

Bonne fête aux Barbara et ses dérivés : Barbe et Barberine.
et aussi aux Ada, Cyran, Osmond, sa variante Osmundet sa forme féminine Osmonde.

Elles se prénomment aussi Barbara

Historique Philatélique

  • 1900 : Timbre d'usage courant : Type Blanc
  • Les timbres français au type Blanc sont des timbres d'usage courant émis pour la première fois en 1900. Ils ont été dessinés par le peintre Joseph Blanc, d'où leur nom.

    Ce type a servi pour les petites valeurs, aux côtés des type Mouchon pour les valeurs intermédiaires et les type Merson pour les valeurs les plus importantes.

    Le timbre au type Blanc a été émis par l'administration française le 4 décembre 1900. La série complète comprenait les valeurs faciales de 1c, 2c, 3c, 4c, 5c. C'est le premier timbre dit semi-moderne (avec la semeuse qui sort à la même époque).

    Il représente la « déesse de la Liberté tenant la balance de l'Égalité, et la Fraternité (symbolisée par deux angelots) ».

    Le poinçon original a été gravé sur un bloc de buis à partir du dessin de Joseph Blanc. Le buis est un bois très dur et de grain très serré qui permet une gravure très fine en le travaillant bois de bout. À partir de 2 répliques en cuivre de cet original, les plaques d'impression en cuivre (galvanotype) sont réalisées par des procédés utilisant la galvanoplastie. Le nom du premier graveur apparaît en bas du motif à droite : E. Thomas : il s'agit d'Émile Thomas, mort en 1907, un élève de Pierre Gusman.

    À l'époque de sa sortie, le type Blanc est imprimé par un procédé à plat (feuille par feuille).

    Un arrêté du 30 mars 1932 supprime l'émission de ce timbre pour le remplacer par des timbres au type semeuse.

  • 1900 : Timbre d'usage courant : Type Mouchon
  • Le type Mouchon est une série de timbres-poste d'usage courant. Ils servent de valeurs intermédiaires entre les timbres au type Blanc portant de petits faciales et ceux au type Merson pour les plus fortes.

    L'illustration est une allégorie féminine de la République portant un bonnet phrygien et une couronne de lauriers, signe de paix, même si elle est vêtue d'une cuirasse défensive. Assise, elle tient avec sa main gauche une table de pierre sur laquelle est gravée « DROITS DE L'HOMME » et une main de justice dans l'autre. Une tête de lion sur la cuirasse signale le courage de la République.

    Cinq valeurs sont émises, le 10 centimes rouge et le 25 centimes bleu, le 20 centimes brun-lilas et le 30 centimes lilas.

    Le type Mouchon est présenté pour la première fois par son auteur au concours de 1894 qui a pour but de remplacer le type Sage (ou Paix et Commerce), utilisé depuis 1876, par un timbre « républicain », selon la volonté du député de la Seine Gustave Mesureur. Le jury d'artistes ne décerne finalement aucun prix, mais des mentions honorables pour cinq œuvres dont celle de Mouchon. Par rapport au timbre de 1900, l'allégorie originelle porte un casque.

    En décembre 1898, le Comité technique postal décide de diviser les valeurs entre trois nouveaux types, avec désormais le soutien de l'administration des Postes décidée à renouveler ses méthodes d'impression pour en faire baisser les coûts. Le ministre du Commerce Alexandre Millerand et son sous-secrétaire d'État aux Postes Léon Mougeot consulte les projets du concours de 1894 et décide d'utiliser la proposition de Mouchon avec quelques retouches.

    Contrairement aux deux autres timbres dont il faut créer le dessin et pour lesquels des retards ont lieu, le type Mouchon est prêt à être émis dès mai 1900, pour l'Exposition universelle à Paris. Mais, Millerand veut une émission simultanée. Avec les types Blanc et Merson, le type Mouchon connaît la première mise en vente anticipée de timbres de France, qui a lieu au palais Bourbon et au palais du Luxembourg.

  • 1900 : Timbre d'usage courant : Type Merson
  • Les timbres au type Merson sont des timbres d'usage courant, dessinés par Luc-Olivier Merson. Ils furent retirés de la vente (selon les valeurs) pendant les années 1920.

    Le motif des timbres au type Merson rejoint les thèmes allégoriques initialisés avec les timbres au type Sage et représente « La République assise, gardienne de la Paix ».

    À dentelure 13½ x 14 ou non dentelés, imprimés en typographie et de grand format (rarement utilisé à l'époque), ils furent les premiers timbres bicolores utilisés en France. L'impression en deux fois (un passage pour chaque couleur) a créé des variétés de couleurs et de position des couleurs. Le format et les deux couleurs s'expliquent par la forte valeur faciale des Merson qui servirent conjointement avec les plus faibles valeurs des type Blanc et des type Mouchon.

    Les fortes valeurs faciales des types Merson leur ouvrent une grande plage d'usages : lettres recommandées, lettres par express, lettres de différents types pour l'étranger, envoi en valeur déclarée, lettres chargées, poste aérienne, colis postaux d'Alsace Lorraine.

    Événements

  • 771 : Mort de Carloman
  • Le fils cadet de Pépin le Bref, roi des Francs, et de Berthe au grand pied. Son frère aîné, Charles 1er, futur Charlemagne, peut désormais régner sans partage sur les territoires hérités de son père trois ans plus tœt...

  • 1259 : Saint Louis signe la paix avec l'Angleterre
  • Le roi d'Angleterre Henri III Plantagenêt signe avec Louis IX, le futur Saint Louis, le traité de Paris (appelé aussi traité d'Abbeville)...

    Naissances

  • Henri Grégoire
    Né en 1750 à Vého - Décédé le 28 mai 1831 à Auteuil
  • tp-2668

    L'abbé Grégoire, fils d'un paysan lorrain, se montre très ouvert aux idées généreuses des « Lumières. Il publie en 1788 un Essai sur la régénération physique, morale et politique des juifs et, la même année, fonde la « Société des Amis des Noirs ".

    Député du clergé aux états généraux en 1789, il demande et obtient la réunion des trois ordres puis vote la Constitution civile du clergé (1790) et l'égalité des droits civils pour les juifs (1791). ■

  • Juliette Récamier
    Née en 1777 à Lyon - Décédé le 11 mai 1849 à Paris
  • tp-875

    Belle entre les belles, elle est sous le Directoire et le Consulat l'une des reines de la mode.

    Elle se fait représenter sur les premières revues de mode, ancêtres de nos magazines féminins, inaugure le style « Directoire » et propage la vogue du coton blanc. Elle lance la « mode à la grecque » ou à « l'étrusque ».

    Entourée d'innombrables soupirants comme Benjamin Constant ou le général Wellington, auxquels elle n'accorde que les « consolations de la bonté », elle noue une longue amitié amoureuse avec François-René de Chateaubriand. Son portrait et celui de son amie Mme de Staël ont été immortalisés par le baron Gérard. ■

  • Francisco Franco
    Né en 1892 à El Ferrol (Galice, Espagne) - Décédé le 20 novembre 1975 à Madrid (Espagne)
  • e792

    Né dans une famille de marins, Francisco Franco Bahamonde entre dans l'armée et organise au Maroc la Légion étrangère espagnole. Il s'illustre en 1925 dans la guerre du Rif, ce qui lui vaut de devenir général à 33 ans. En juillet 1936, il participe avec ses troupes marocaines à l'insurrection militaire contre le gouvernement républicain et ne tarde pas à en prendre la tête. Il devient en 1939 le dictateur tout-puissant de l'Espagne (le caudillo) au terme d'une cruelle guerre civile et déclenche alors une féroce répression contre les vaincus républicains. ■

  • Gérard Philipe
    Né en 1922 à Cannes (Alpes-Maritimes) - Décédé le 25 novembre 1959 à Paris
  • De son vrai nom Gérard Philip était un acteur de théâtre et de cinéma français.

    tp-1305

    Il suit toute sa scolarité au lycée de l'Institut Stanislas de Cannes tenu par les marianistes où il est bon élève. Il y obtient, au début de la guerre, son baccalauréat.

    Son père le destine à une carrière de juriste, mais, rencontrant de nombreux artistes réfugiés sur la Cœte d'Azur (en zone libre) depuis 1939, il décide de devenir comédien. Sa mère le soutient dans ce choix. Il ajoute un « e » à son nom pour obtenir treize lettres avec son nom et son prénom, chiffre porte-bonheur selon celle-ci.

    Entré au Théâtre national populaire de Jean Vilar en 1951, il remporte de nombreux succès à Paris, en tournée, au Festival d'Avignon (Le Prince de Hombourg, Le Cid de Pierre Corneille, Richard II), en jouant un répertoire classique, et en mettant lui-même en scène plusieurs pièces de Musset ou des auteurs contemporains comme Henri Pichette et Jean Vauthier. (En 1953 il auditionne avec Jean Vilar un nouveau comédien, Philippe Noiret qu'il intègre à la troupe).

    En 1952, pour le cinéma, il joue Fanfan dans Fanfan la Tulipe de Christian-Jaque avec Gina Lollobrigida, ce qui lui vaut de devenir une « idole des jeunes » à travers le monde. Sa jeunesse et son charisme d'exception triomphent à l'écran au niveau international dans des films de Yves Allegret, Christian-Jaque, Marcel Carné, Claude Autant-Lara, René Clair, René Clément, Luis Buňuel, Roger Vadim etc.

    En 1959, le 25 novembre en pleine gloire et à l'apogée de sa popularité, alors qu'il vient de finir le tournage du film La fièvre monte à El Pao de Luis Buňuel au Mexique, il est emporté par un cancer du foie foudroyant, quelques jours avant son 37e anniversaire, plongeant dans la tristesse ses nombreux admirateurs. Conformément à ses dernières volontés, il est enterré dans le costume de Don Rodrigue (Le Cid de Corneille), au petit cimetière de Ramatuelle, près de Saint-Tropez. ■

    Wikipedia

    Décès

  • 1290 : Mort d'Aliénor de Castille
  • Éléonor (ou Aliénor) de Castille décède à Herdeby (Angleterre). Elle est la sœur du roi Alphonse X de Castille et l'épouse bien-aimée du roi d'Angleterre Édouard 1er.

    Le roi, très affecté par la mort de sa femme, écrit joliment : « Ma harpe est en deuil ; en vie, je l'aimais tendrement ; morte, je ne puis cesser de l'aimer ».

    Il fait élever des croix et peindre son portrait partout où s'arrête le cortège funèbre en route pour l'abbaye de Westminster. ■

  • Armand Jean Richelieu
    Né le 9 septembre 1585 à Paris - Décédé en 1642 à Paris
  • tp-3712

    Évêque du modeste évêché de Luçon, Armand Jean du Plessis, duc de Richelieu, se fait remarquer aux états généraux de 1614 par Marie de Médicis, mère de Louis XIII. Il obtient un poste de secrétaire d'état puis la barrette de cardinal. Il dirige le Conseil du roi à partir de 1624, en qualité de « principal ministre » ou Premier ministre, et révèle dès lors son génie politique.

    Il met au pas la noblesse, prompte aux duels et aux révoltes, et assoit l'autorité du roi (on appellera plus tard ce régime « absolutisme »). Il combat avec efficacité les protestants de l'intérieur et leurs alliés anglais. Il se montre habile à s'attacher les fortes personnalités et les hommes de talent, nombreux dans la France de cette époque. Il soutient Théophraste Renaudot dans ses initiatives philanthropiques ainsi que dans la création du premier journal français, La Gazette. Il encourage les lettres et les arts, en les mettant au service du pouvoir, et fonde l'Académie française. ■

  • Maurice Barrès
    Né le 19 août 1862 à Charmes (Vosges) - décédé en 1923 à Neuilly-sur-Seine (Seine)
  • tp-

    Le premier axe de sa pensée est « le culte du Moi » : Barrès affirme que notre premier devoir est de défendre notre moi contre les Barbares, c'est-à-dire contre tout ce qui risque de l'affaiblir dans l'épanouissement de sa propre sensibilité. Le second axe est résumé par l'expression « La terre et les morts » qu'approfondissent les trois volumes du Roman de l'énergie nationale : Les Déracinés (1897), L'Appel au soldat (1900) et Leurs Figures (1902) qui témoignent de l'évolution de Maurice Barrès vers le nationalisme républicain et le traditionalisme, l'attachement aux racines, à la famille, à l'armée et à la terre natale.

    Il est resté l'un des maîtres à penser de la droite nationaliste durant l'entre-deux-guerres. ■

    Wikipedia