Ephéméride
Nicolas
06 décembre

Évêque de Myre (Asie Mineure) au IVe siècle, Nicolas aurait ressuscité des enfants mis au saloir par un méchant aubergiste.

Ce saint est encore aujourd'hui très populaire en Russie, en Pologne, dans les pays germaniques ainsi qu'en Lorraine, en Alsace, en Belgique et aux Pays-Bas. Il est connu dans ces pays sous les noms de Saint Nicolas, Sankt Niklaus, Saint Niclaus ou encore Sinter Klaas. La première mention du saint remonte au début du Moyen Âge en Belgique francophone (Wallonie) comme en Flandre. Il est dans ces pays le patron des enfants mais aussi des passeurs d'eau et des bateliers.

Dans le Nord de la France, Saint Nicolas rencontre aussi les enfants et distribue des bonbons aux plus sages... Les garçons reçoivent des cartes de Saint Nicolas (tout comme les filles ont pu recevoir des cartes de Sainte Catherine quelques jours plus tôt).

Source Hérodote

16e jour du mois de frimaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de l'ajonc.

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14e jour du Sagittaire.

Dictons du jour

Saint-Nicolas, marie les filles avec les gars

Prénoms du jour

Bonne fête aux Nicolas, ses dérivés masculins Colas, Colin, Collin et Nicolin, et féminins Coline, Nicole et Colinette ainsi que ses très nombreuses autres formes linguistiques.

Elles se prénomment aussi Nicole

Ils se prénomment aussi Nicolas

Historique Philatélique

  • Premier timbre bicolore
  • 1900
  • Merson 40c

    Événements

  • 1491 : Charles VIII épouse Anne de Bretagne
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    Dans le château de Langeais, près de Tours, Charles VIII l'Affable épouse la duchesse Anne de Bretagne. Elle a 14 ans et le roi de France 21. C'est le début de la fin pour la Bretagne indépendante...

  • 1492 : Découverte d'Hispaniola par Christophe Colomb.
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    L'île était peuplée par quatre ethnies différentes de la famille des Arawaks (les lucayos, les ciguayos, les tainos et les caraïbes), qui nommaient l'île « Bohio » ou « Ayiti » (c'est-à-dire « la Terre des hautes montagnes »). Ces populations amérindiennes se livraient à l'agriculture et à la péche. Ils connaissaient également la poterie. Leur répartition géographique est aujourd'hui pratiquement impossible à déterminer du fait que ces tribus étaient très mobiles, qu'elles furent décimées très rapidement après l'arrivée des Européens et qu'il existe très peu de preuves attestant de leur existence, mais on peut considérer que Hispaniola était divisée en cinq domaines indigènes (« Cacicazgo »), à la téte des desquels se trouvait un cacique.

  • 1914 : Pancho Villa et Zapata à Mexico
  • Pancho Villa et Émiliano Zapata entrent ensemble à Mexico au terme de quatre ans de luttes révolutionnaires mais leur succès est éphémère et ils sont chassés de la capitale mexicaine par le dictateur Carranza..

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  • 1917 : Indépendance de la Finlande
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    La Finlande s'émancipe de la Russie et proclame son indépendance en profitant des désordres occasionnés par la guerre de 1914-1918 et les Révolutions russes de 1917...

  • 1921 : Traité de Londres et naissance de l'État libre d'Irlande
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    Après deux ans de guerre civile et plusieurs siècles d'oppression, les Irlandais obtiennent leur indépendance par le traité de Londres.

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    Celui-ci est signé avec réticence par Arthur Griffith et Michaël Collins, chargés de conduire les négociations au nom du Sinn Fein. Les pourparlers ont traîné en longueur si bien que le Premier ministre britannique a enjoint à ses interlocuteurs de signer le projet de traité contre la menace de reprendre les opérations militaires à grande échelle.

    Collins et Griffith s'inclinent, la mort dans l'âme, sans prendre le temps de consulter le Dail Eireann (le Parlement de Dublin). Collins, amer et lucide, murmure : « Je signe mon arrêt de mort ». Il sera abattu quelques mois plus tard par un extrémiste du Sinn Fein déçu par le compromis de Londres...

    Naissances

  • Henry VI d'Angleterre
    Né en 1421 à Berkshire (Angleterre) - Décédé le 21 mai 1471 à Londres
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    Roi d'Angleterre de 1422 à 1461, puis de 1470 à 1471. Il est également l'héritier contesté du trône de France de 1422 à 1453, en vertu du traité de Troyes conclu en 1420 par son père, Henri V d'Angleterre, avec son grand-père maternel Charles VI de France.

    Henri débute son règne en pleine guerre de Cent Ans, qui oppose l'Angleterre et la France depuis 1337. Au moment où il accède au trône, la victoire anglaise semble acquise. Les échecs militaires suite à l'intervention de Jeanne d'Arc et la défection de la Bourgogne portent un coup à l'hégémonie anglaise en France. Lorsqu'il prend personnellement contrôle du gouvernement en 1437, Henri trouve son pays dans une difficile situation, menacé par des revers diplomatiques et militaires en France et des divisions parmi la noblesse anglaise. Henri est décrit par ses contemporains comme un homme timide et pieux, qui rejette la guerre et la violence. En 1445, il épouse Marguerite d'Anjou, la nièce de Charles VII, espérant ainsi préserver la paix entre les deux états. La guerre reprend avec la France et, en 1453, l'Angleterre ne possède plus en France que Calais.

    Le cousin d'Henri, Richard Plantagenêt, duc d'York, prend le contrôle du gouvernement en tant que régent jusqu'à ce que Henri recouvre sa santé mentale. La guerre civile éclate en 1455, précipitant une série de conflits dynastiques appelés la guerre des Deux-Roses. Henri est capturé par les partisans de Richard à la bataille de Northampton en 1460 mais il est secouru par son épouse Marguerite en février 1461. Il est déposé le 29 mars 1461 après avoir été battu à la bataille de Towton par le fils de Richard, qui s'empare du trône sous le nom d'Édouard IV. Henri souffre d'une nouvelle crise de folie plus grave et, malgré la résistance dirigée par Marguerite contre Édouard IV, il est capturé par son rival en 1465 et emprisonné à la Tour de Londres. ■

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  • Chrétien Guillaume de Malesherbes logo-af.gif
    Né en 1721 à Paris - Décédé le 22 avril 1794 à Paris
  • Il succède à son père comme premier président de la Cour des aides, en 1750, sous le règne de Louis XV.

    Il est également nommé directeur de la Librairie, avec la responsabilité d'octroyer les autorisations d'imprimer. À ce poste, jusqu'en 1768, il protège les philosophes et soutient la publication de l'Encyclopédie.

    Mais quand le garde des sceaux Maupeou fait arrêter et exiler les parlementaires, il prend le parti de ceux-ci, ce qui lui vaut d'être disgracié et contraint de se retirer sur ses terres, à Pithiviers. ■

  • Louis Joseph Gay-Lussac
    Né en 1778 à Saint-Léonard-de-Noblat - Décédé le 9 mai 1850 à Paris
  • Chimiste et physicien, connu pour ses études sur les propriétés des gaz.

    tp-0893 < p>Gay-Lussac, que son père destine alors à la profession d'avocat, étudie à Saint-Léonard auprès de deux enseignants laïques jusqu'en novembre 1794, après la chute de Robespierre. Âgé de seize ans, son père l'envoie alors étudier à Paris, il y apprend l'anglais et le dessin, puis les mathématiques. En octobre 1797, il est reçu à l'examen d'admission de l'École polytechnique et y fait sa rentrée le 27 décembre suivant, à l'âge de 19 ans. Il a pour professeur de chimie. C'est durant la troisième année, destinée à une minorité d'élèves et où il est choisi comme chef de brigade suppléant, qu'il travaille auprès de Berthollet sur le traitement du lin par le chlore. Gay-Lussac donne des leçons particulières de mathématiques afin de gagner un peu d'argent. Il rentre à l'É des ponts et chaussées fin novembre 1800. Il en suit les cours plus ou moins assiduement durant les trois années suivantes tout en devenant assistant de Berthollet dans son laboratoire privé à Arcueil.

    Au terme de ses études en novembre 1803, il continue à être rémunéré comme aide de laboratoire à l'École polytechnique. Suite à ses travaux sur la dilatation des gaz et sur le magnétisme avec Humboldt il est nommé membre du Bureau consultatif des arts et manufactures le 7 février 1806, il en sera durant plus de trente ans un des membres les plus actifs. Il est élu le 8 décembre de la même année à la première classe de l'Institut national, dans la section de physique. À l'École polytechnique, il obtient en 1809 le titre de professeur de chimie-pratique puis est nommé à l'âge de 32 ans, instituteur de chimie en 1810. Le 15 juillet 1818 il est nommé membre du comité consultatif de la direction générale des poudres et salpêtres. Il devient membre du conseil de perfectionnement du Conservatoire des arts et métiers en 1819.

    Gay-Lussac est nommé en 1809 le premier titulaire de la chaire de physique de la nouvelle faculté des sciences de Paris. ■

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  • Jean-Frédéric Bazille
    Né en 1841 à Montpellier - Décédé le 28 novembre 1870 à Beaune-la-Rolande
  • Le peintre Jean-Frédéric Bazille figure parmi les fondateurs de l'impressionniste. Il est l'inventeur de la peinture en tube métallique prête à l'usage, qui révolutionna le métier en permettant aux artistes de sortir plus aisément de leur atelier et de travailler en pleine nature (ce fut véritablement l'acte fondateur de l'impressionnisme). Jean-Frédéric Bazille sera tué au combat pendant la guerre franco-prussienne de 1870. ■

    Décès

  • Jean Siméon Chardin
    Né le 2 novembre 1699 à Paris - Décédé en 1779
  • Mis à part le fait qu'il a été l'élève de Cazes (peintre d'Histoire) et qu'il a peut-être été conseillé par Noël Nicolas Coypel, on n'a aucune certitude à propos de sa formation avant le 6 février 1724, date à laquelle il est reçu à l'Académie de Saint-Luc avec le titre de maître - titre auquel il renonça en 1729.

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    D'après les frères Goncourt, Coypel aurait fait appel à Chardin pour peindre un fusil dans un tableau de chasse, ce qui lui aurait donné le goût pour les natures mortes.

    Il est probable que deux de ses tableaux, la Raie et le Buffet aient été remarqués par deux membres de l'Académie royale à l'Exposition de la Jeunesse, place Dauphine, en 1728 : Louis Boulongne, Premier Peintre du Roi, et Nicolas de Largillière un des meilleurs peintres français de natures mortes. Ils se trouvent au musée du Louvre.

    Ces deux tableaux sont les morceaux de réception de Chardin à l'Académie royale, et Jean Siméon Chardin devient ainsi peintre académicien « dans le talent des animaux et des fruits », c'est-à-dire au niveau inférieur de la hiérarchie des genres reconnus.

    L'artiste peint très lentement, revient sans cesse sur son travail, ce qui n'est guère compatible avec la représentation d'animaux vivants.

    En l'année 1731, sous la direction de Jean-Baptiste van Loo (1684-1745), il participe à la restauration des fresques de la galerie François Ier au château de Fontainebleau.

    Peintre très renommé et premier dans son genre, conseiller et trésorier de l'Académie royale de peinture et de sculpture décède aux Galeries du Louvre, paroisse de Saint-Germain l'Auxerrois. ■

  • Louis Jean Joseph Blanc
    Né le 29 octobre 1811 à Madrid - Décédé en 1882 à Cannes
  • Journaliste et historien.

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    Membre du gouvernement provisoire de 1848 et député sous la Troisième République. Promoteur de l'aphorisme communiste De chacun selon ses facultés à chacun selon ses besoins : « L'égalité n'est donc que la proportionnalité, et elle n'existera d'une manière véritable que lorsque chacun [...] produira selon ses facultés et consommera selon ses besoins. » (Organisation du travail, 1839) puis par les communistes libertaires.

    Socialiste et républicain, il participe à la campagne des Banquets en faveur du suffrage universel et se distingue, après la Révolution de 1848, en proposant la création des Ateliers sociaux afin de rendre effectif le droit au travail. Mais il est finalement contraint de s'exiler à Londres après les Journées de Juin car tenu pour responsable de l'émeute du 15 mai. Il y demeura jusqu'à la fin de la guerre franco-prussienne de 1870, entrant de nouveau à l'Assemblée nationale en 1871, où il siège une dizaine d'années à l'extrême gauche. ■

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  • Robert Esnault-Pelterie
    Né le 8 novembre 1881 à Paris - Décédé en 1957 à Nice
  • Ingénieur aéronautique et inventeur.

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    Issu d'une famille d'industriels, Robert Esnault-Pelterie achève en 1902 des études de physique à l'université de Paris, puis installe en 1904 un laboratoire de recherche sur les moteurs, ainsi que sur les planeurs et les avions au fond du jardin de la résidence secondaire de ses parents.

    En 1905, il invente l'aileron en modifiant un avion de sa construction conçu d'après le Flyer des frères Wright. Avec les capitaux de sa grande-mère maternelle, son père, Albert, l'associe cette même année à une nouvelle société, les établissements Esnault-Pelterie, au capital de 800 000 francs. En 1906, il invente le moteur en étoile. En décembre, il dépose le brevet du manche à balai. En 1907, à Buc-Toussus-le-Noble, il teste son REP 1, monoplan à structure métallique entoilée et vernie, équipé d'un moteur en étoile. C'est le premier monoplan à voler et le premier avion construit à partir d'une armature de métal. Le métal apportait la rigidité et son surpoids était compensé par l'abandon de la structure biplane. Après un accident le 18 juin 1908, il abandonne le pilotage et la même année ouvre, sur le terrain de la rue de Silly, la deuxième usine aéronautique du monde après celle, toute proche, des frères Voisin, la société REP (qui existe toujours). Il participe en 1909 à la Grande Semaine d'Aviation de la Champagne où il s'inscrit comme pilote avec deux aéroplanes REP (moteur, hélice et avion) mais ne les fait pas sortir des hangars.

    Il est le cofondateur avec André Granet (1881-1974) de l'Association des Industriels de la Locomotion Aérienne (ancêtre de l'actuel Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales ou GIFAS). Avec lui, il sera à l'initiative de la première exposition de la locomotion aérienne au Grand Palais à Paris en 1909, qui deviendra l'actuel salon international de l'aéronautique et de l'espace1 du Bourget.

    À partir de 1912, il se lance dans des études sur la propulsion par réaction et au vol spatial. Président de la Chambre Syndicale des Industries Aéronautiques, c'est lui qui reçoit sur l'aérodrome de Buc, le 17 mai 1913, le roi Alphonse XIII pour la plus grande exposition d'avion jusqu'alors.

    Le 8 juin 1927, il fait un exposé remarqué sur L'Exploration par fusées de la très haute atmosphère et la possibilité des voyages interplanétaires. En 1930, il publie L'astronautique où il vulgarise le concept de vol spatial. Dès lors, il anime à travers le monde des conférences sur le sujet, comme celle de New York en 1931. En 1931, il réalise une fusée à combustible liquide. Il perd l'extrémité de quatre doigts de la main gauche lors d'une explosion dans son laboratoire de Boulogne-Billancourt alors qu'il fait des expériences sur le tétranitrométhane. Il est élu membre de l'Académie des sciences en 1936.

    Une série de procès retentissants pour faire reconnaître ses brevets, notamment contre le gouvernement américain, deux arrêts de la Cour suprême et un vote du Congrès, le freinent dans ses projets spatiaux. Il finit par obtenir un financement du gouvernement français mais celui-ci est sous dimensionné : la première fusée française ne sera pas construite avant la défaite de 1940 et c'est Wernher von Braun qui, à Peenemünde, avant de continuer à la NASA, fera partir les premières fusées. Fatigué et malade, Robert Esnault-Pelterie s'exile en Suisse et meurt à Nice deux mois après le vol inaugural de Spoutnik au cours duquel il lui sera rendu hommage. ■

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  • Raoul Follereau
    Né le 17 août 1903 à Nevers (Nièvre) - Décédé en 1977 à Paris
  • Écrivain, journaliste.

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    En 1916, à l'âge de 13 ans, son père est tué à la guerre. Pour faire vivre sa famille, il travaille dans la journée à l'usine familiale et le soir il étudie avec un prêtre pour préparer son baccalauréat. Après la guerre, à 20 ans, il obtient deux licences en philosophie et en droit à la Sorbonne et commence une carrière d'avocat qu'il abandonne pour celle de journaliste. Il devient secrétaire de rédaction au journal L'Intransigeant.

    Raoul Follereau crée la « Ligue d'union latine " en 1927. En France, il œuvre à l'abrogation des lois de 1901 et de 1904 sur les congrégations religieuses.

    En 1936, il découvre la vie de Charles de Foucauld. Il fonde en 1937 les Fondations Charles de Foucauld et entreprend de lever des fonds afin de « reconstruire l'Église française du Sahara.

    La bataille de la lèpre à proprement parler commence en avril 1943 avec sa première conférence sur ce sujet. La lèpre est alors une maladie mystérieuse qui effraie car, si elle tue rarement, elle mutile lentement ceux qui en sont victimes. Beaucoup y voient le signe d'une malédiction, ils ont la lèpre mais ils sont aussi lépreux. À cette époque il n'y a encore aucun traitement médical de la lèpre. En 1942, réfugié à Lyon chez les religieuses de Notre-Dame des Apôtres, il apprend que la mère générale a le projet de bâtir un village pour lépreux à Adzopé, en Côte d'Ivoire. Il se charge de collecter les fonds nécessaires à la construction du village. Pendant 10 ans, accompagné de deux sœurs, il parcourt les routes de France, de Belgique, de Suisse, du Liban, d'Algérie, de Tunisie, du Maroc, du Canada en donnant 1200 conférences.

    Ce serait le 5 juin 1928 que l'Ordre de Malte pose la première pierre du pavillon de Malte à l'hôpital Saint-Louis à Paris destiné à soigner les « maladies exotiques comme la lèpre. Ce ne serait qu'en 1950, que les œuvres hospitalières décidaient de reprendre, en Afrique, le développement de ses activités en faveur des lépreux avec l'aide de Follereau. En 40 ans, l'action de Raoul Follereau a permis la création de multiples associations dans plusieurs pays européens et la collecte de trois milliards de fonds. Il se préoccupe alors de la pérennité de son action, conçue comme « une œuvre qu'il faut bâtir pour toute la Terre et pour des siècles. ■

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  • Johnny Hallyday, pseudonyme de Jean-Phililpe Smet
    Né le 15 juin 1943 à Paris - Décédé en 2017 à Marnes-la-Coquette
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    chanteur, compositeur et acteur français.

    Durant ses plus de cinquante-cinq ans de carrière, il est l'un des plus célèbres chanteurs francophones et l'une des personnalités les plus présentes dans le paysage médiatique français.

    S'il n'est pas le premier à chanter du rock en France, il est, en 1960, le premier à populariser le rock 'n' roll dans l'Hexagone. Après le rock, il lance le twist et le mashed potato, et, s'il lui est parfois reproché de céder aux modes musicales, il les précède plutôt qu'il ne les suit. Les différents courants musicaux auxquels il s'adonne, rock 'n' roll, pop, rhythm and blues, soul, rock psychédélique, puisent tous leurs origines dans le blues, et bien qu'interprète de nombreuses chansons dites de variété, de ballades, et parfois de country, le rock reste sa principale référence.

    Son apport à la scène française est important. D'abord décrié puis reconnu, il impose sa marque et transforme le tour de chant traditionnel en un véritable spectacle. En dehors des pays francophones, s'il ne parvint pas durablement à s'imposer malgré plusieurs tournées à succès, notamment en Amérique du Sud, sa réputation d'homme de scène franchit en revanche les frontières.

    Sa longévité au premier plan, comme ses prestations vocales et scéniques, lui attirent la reconnaissance de ses pairs. Depuis ses débuts, il a effectué 183 tournées, 27 rentrées parisiennes et a attiré plus de 28 millions de spectateurs. Il a enregistré plus de 1 000 titres, composé une centaine de chansons et vendu 110 millions de disques. Sa carrière est récompensée par 40 disques d'or, 22 de platine, 5 de diamant et 10 Victoires de la musique, pour une discographie officielle qui compte 50 albums studio et 29 albums live. Depuis 2014, il est un des membres du trio Les Vieilles Canailles. ■

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