Émissions de Timbres - Octobre 2024

Émissions
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Carnet « Pâtisseries Françaises »

7
oct.
2024

La Poste émet un carnet de 12 timbresposte illustré par des pâtisseries françaises emblématiques. Un carnet gourmand à savourer !

© La Poste 2024.
Conception graphique et illustration Chroniques de bouche
d'après photos couverture et timbres :
tarte au citron, macarons, mille-feuille, éclair au chocolat © SCHMITT Franck / hemis.fr;
tarte Tatin, religieuse, flan pâtissier © StockFood / hemis.fr;
éclair au chocolat, saint-honoré, paris-brest © BAREA Carmen / hemis.fr;
fraisier, flan pâtissier © TOMBINI Marie-Laure / hemis.fr

Bienvenue dans l’univers des pâtisseries françaises ! Un monde de tradition, d’innovation et d’excellence à faire chavirer les papilles.

Découvrons l’histoire de quelques pâtisseries françaises emblématiques :

Au XVIIIe le baba au rhum, avec une anecdote qui promet de nous laisser baba ! Selon la légende, le gâteau serait né à la table du roi de Pologne, Stanislas Leszczynski. Tandis que l'empereur goûtait à son kouglof, une pâtisserie populaire à la cour, ce dernier aurait jugé le gâteau trop sec. Il décida alors de l’arroser de vin de Malaga pour le rendre plus moelleux. C’est à Paris qu’un pâtissier, Nicolas Stohrer eu l’idée de remplacer la liqueur par du rhum. Cette pâtisserie, située rue Montorgueil à Paris, existe toujours et propose la recette originale (avec du vin de Malaga), ainsi que la recette actuelle.

En 1856 c'est le Signor Frascati qui crée la religieuse, glacier d'origine napolitaine, il propose à la clientèle de son café parisien cette gourmandise sucrée ainsi nommée, car la couleur des choux faisait penser à la robe des religieuses des couvents. Le succès est immédiat !

En 1909 les fondateurs de la course de vélo Paris-Brest ont demandé à un pâtissier, Louis Durand, de créer un gâteau en l’honneur de cette course au début du 20e siècle. C’est pour cela que cette pâtisserie ressemble à une roue de vélo. La pâtisserie Durand existe toujours à Maisons-Laffitte (78) et on y retrouve toujours l'authentique Paris-Brest.

En 1955 l’opéra a été créé en 1955 par Cyriaque Gavillon. Sa femme, Andrée, a trouvé le nom « opéra » parce qu’elle trouvait que la surface lisse du gâteau, couleur ébène, ressemblait au plancher de la scène de l’opéra de Paris. Cyriaque Gavillon travaillait pour Dalloyau, le célèbre pâtissier-traiteur.

Bonne dégustation !. ■

Tous droits réservés.

Affranchissement pour Lettre Verte 20g

Bloc « Capitales européennes : Berne »

14
oct.
2024

La Poste vous invite à continuer la balade à travers les capitales européennes, avec un bloc de 4 timbres consacré à la ville de Berne. Cette série initiée en 2002, célèbre cette année les 150 ans de l’Union postale universelle créée le 9 octobre 1874 dont le siège est à Berne.

© La Poste 2024.
Création et mise en page Benjamin Van Blancke d'après photos
Fond de bloc : © Michele D'Otttavio / Alamy / Hemis
Timbre de la Cathédrale : (c) Adrian Grimm / Alamy / Hemis
Timbre de la Tour des prisons : © Roman Babakin / Alamy / Hemis
Timbre de la Tour de l'Horloge : © Michal Sikorski / Alamy / Hemis
Timbre du Palais Fédéral : © Westend 61 / hemis.fr
Logo : © Union postale universelle

La gracieuse boucle de l’Aar entoure Berne, fondée en 1191 sur une butte dominant la rivière. Inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, la capitale de la Confédération suisse doit en partie son charme à l’unité architecturale de sa vieille ville qui a conservé son aspect médiéval.

Elle se découvre à pied au détour de ruelles pavées, de façades en grès et de tours historiques, comme la tour des Prisons. Après avoir rempli sa fonction première de 1641 à 1897, celle-ci abrite aujourd’hui le siège du Forum politique fédéral, symbole de la démocratie helvétique.

Du haut de l’emblématique tour de l’Horloge, qui a gardé son mécanisme astronomique d’origine (1530), la vue sur la cité et les Alpes est magnifique. On aperçoit le clocher de la collégiale Saint-Vincent de style gothique flamboyant, dont la première pierre a été posée en 1421. Il faut s’attarder devant le portail principal et admirer le réalisme des personnages polychromes dans une représentation du Jugement dernier.

Flâner dans Berne est un pur plaisir, que ce soit en arpentant les 6 kilomètres d’arcades qui traversent la ville ou en déambulant sur la majestueuse place aux 26 fontaines qui longe le Palais fédéral, siège du gouvernement.

Berne est aussi le siège d’organisations internationales comme celle de l’Union postale universelle (UPU), symbolisée par la statue du sculpteur français René de Saint-Marceaux. Depuis 150 ans, forte de ses 192 pays membres, l’UPU réunit les acteurs mondiaux du secteur postal, afin d’assurer un réseau universel de produits et services à la pointe du progrès.

Berne est une ville inspirante. Einstein y a développé sa théorie de la relativité, l’architecte Renzo Piano a fait surgir d’une prairie trois vagues d’acier et de verre pour abriter les œuvres du musée Paul Klee. Et à voir les Bernois plonger dans les eaux claires de l’Aar, on se dit que c’est une ville où il fait bon vivre. ■

Fabienne Azire - Tous droits réservés.

Affranchissement pour Lettre Internationale 20g

Organisation internationale de la vigne et du vin - 1924-2024

14
oct.
2024

La Poste émet un timbre avec une vignette attenante à l’occasion des 100 ans de l'Organisation internationale de la vigne et du vin et de son 45e congrès mondial.

© La Poste 2024.
Conception graphique Bruno Ghiringhelli et
gravure Claude Jumelet d'après dessin de l'Hôtel Bouchu
© Organisation internationale de la vigne et du vin,
et logo du congrès mondial de la vigne et du vin
© S'cape Evénements pour le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.

En pleine « prohibition », après le désastre du phylloxera qui a dévasté le vignoble, au sortir d’une crise de surproduction et de mévente des vins, après une guerre mondiale et une pandémie, le 29 novembre 1924, à Paris, l’Espagne, la France, la Grèce, la Hongrie, l’Italie, le Luxembourg, le Portugal et la Tunisie créent l’Office international du vin. Leur objectif, à travers la définition du vin et la répression des fraudes et de la concurrence déloyale, est de garantir la pureté et l’authenticité du vin jusqu’au consommateur.

Devenu Office international de la vigne et du vin en 1958, l’OIV étend ses compétences à tous les produits de la vigne, du fruit frais aux boissons spiritueuses, du raisin sec aux boissons non fermentées, et accroît sa mission au niveau mondial avec des membres issus des cinq continents

Après une réforme adoptée en 2001, 50 pays représentant plus de 75 % du vignoble mondial et près de 90 % de la production mondiale de vin célèbrent en 2024 les cent ans de l’Organisation internationale de la vigne et du vin.

En un siècle, des milliers de scientifiques renommés en viticulture, en œnologie, en économie, en droit, en médecine, en statistiques ou en sciences humaines ont contribué, avec près de 1 500 recommandations, à élaborer un véritable corpus mondial de la vigne et du vin.

L’OIV est devenue la référence intergouvernementale scientifique et technique de la filière en indiquant à ses membres les mesures visant à l’amélioration des conditions d’élaboration et de commercialisation des produits vitivinicoles et à la prise en compte des intérêts des consommateurs, que ce soit par la coopération avec d’autres organisations internationales ou par l’harmonisation internationale des pratiques et normes existantes.

En s’installant à Dijon, au sein d’un haut lieu historique de la ville de Dijon reconnue par l’Unesco pour son patrimoine culturel, viticole, gastronomique et universitaire, l’OIV inaugure un nouveau siècle d’activités au service de la communauté mondiale de la vigne et du vin. ■

OIV - Tous droits réservés.

Affranchissement pour Lettre Internationale 20g

160e an. de la Croix-Rouge Française - Femmes d'engagement

21
oct.
2024

La Poste émet un bloc composé de 3 timbres à l’occasion du 160e anniversaire de la création de la Croix-Rouge française. Ce bloc est illustré par le portrait de trois femmes qui ont joué un rôle décisif au sein de l’association, Coralie CAHEN, Marie-Léonie GÉNIN et Marcelle BARRY

© La Poste 2024.
Création et mise en page Florence Wojtyczka
d’après portraits Coralie Cahen © mahJ,
Marie-Léonie Génin et Marcelle Barry © la Croix-Rouge française.

Depuis 160 ans, la Croix-Rouge française s’inscrit au cœur de l’histoire de la France. Ses actions sont portées par ses volontaires, engagés dans le secours aux populations et l’accompagnement sanitaire et social des plus fragiles, lors de crises majeures comme dans le quotidien.

Parmi eux, les femmes se sont fait une place et ont largement contribué à bâtir l’association. Pionnières, innovatrices, souvent dans l’ombre, elles ont joué un rôle décisif dans la construction de l’identité de la Croix-Rouge française. Cette année d’anniversaire est l’occasion de leur rendre hommage à travers trois figures emblématiques d’un engagement qui traverse les générations. Chacune de ces femmes, dans son domaine et à son époque, joue un rôle majeur dans l’évolution de l’association.

Coralie Cahen (1832-1899) est l’une de ces pionnières, engagées de la première heure durant la guerre franco-prussienne de 1870-1871. Dans Metz assiégé, qu’elle refuse de quitter, elle organise une ambulance réservée au soin des simples soldats. Elle sait que, contrairement aux officiers, ils sont moins facilement accueillis et soignés chez l’habitant. Puis, à la demande de Léon Gambetta, elle se rend à Vendôme pour transformer un lycée en hôpital, où les militaires blessés des deux camps seront soignés. La guerre terminée, elle épouse la cause des prisonniers français encore retenus en Allemagne. Se rendant sur place, elle renseigne les familles sur le sort des détenus et obtient des centaines de libérations. Elle maintiendra son engagement humanitaire au sein de la CroixRouge française et d’autres associations jusqu’à son décès.

Au terme de la guerre de 1870, la Croix-Rouge française se penche sur la question cruciale de la formation des infirmières. Marie-Léonie Génin (1859-1947) y consacrera sa vie. En 1899, elle est choisie par l’association pour diriger son premier dispensaire-école, dans le XIVe arrondissement de Paris, qui allie le soin aux populations et la formation pratique des infirmières. En 1908, elle prend la tête de l’hôpital-école des Peupliers, conçu par l’association pour être à la pointe de l’enseignement et du soin, qu’elle transforme durant la Grande Guerre pour l’accueil des soldats blessés. Jusqu’à son décès, elle va y former plusieurs générations d’infirmières et d’assistantes sociales, la passion de la pédagogie chevillée au corps.

Marcelle Barry (1896-1989), quant à elle, est en 1935 l’une des premières infirmières pilotes secouristes de l’air (IPSA) formées par la Croix-Rouge française. Nommée en 1940 cheffe d’équipe chargée du rapatriement de blessés pour l’armée, elle participe à la création des équipes d’urgence de l’association en 1943. Après la guerre, elle prend la tête de la mission détachée auprès des Forces expéditionnaires françaises en Extrême-Orient. Fin 1948, elle se rend au MoyenOrient pour organiser le secours aux personnes déplacées du conflit israélo-arabe.

De retour en France en 1949, elle est nommée directrice du service d’urgence de l’association. Jusqu’à sa retraite en 1971, elle coordonnera et fera évoluer les dispositifs de l’association pour l’aide aux populations lors de situations de crise. ■

Fabienne Azire - Tous droits réservés.

Affranchissement pour Lettre Verte 20g

Pierre Puvis de Chavannes - 1824-1898

28
oct.
2024

La Poste émet un timbre de la série artistique illustré par une œuvre de Pierre Puvis de Chavannes à l’occasion du bicentenaire de sa naissance.

© La Poste 2024.
Mise en page Philippe Apeloig, Image © Lyon MBA
Photo G. Dufrene.
Contours de feuilles : Création Philippe Apeloi

Le timbre reprend le détail d'une oeuvre conservée au Musée des Beaux-Arts de Lyon Le bois sacré cher aux arts et aux muses. Il est sublimé par une dorure à chaud apposée sur Puvis de Chavannes 1824-1898 sur le timbre et la feuille.

Pierre Puvis de Chavannes naît à Lyon en 1824, d’un père ingénieur des Mines et d’une mère descendante d’une famille lyonnaise. Au cours de sa jeunesse, ne songeant pas encore à une carrière d’artiste, il se prépare au concours d’entrée à l’École polytechnique mais sa santé fragile le contraint à renoncer à ses études.

Après un voyage en Italie en 1846, il décide de se former à la peinture et rejoint Paris, où il intègre, chaque fois brièvement, les ateliers prestigieux d’Henry Scheffer, Eugène Delacroix et Thomas Couture. Malgré des débuts difficiles, ses envois aux Salons étant tous refusés jusqu’en 1858, il s’installe dans un atelier de la place Pigalle. Il découvre parallèlement la décoration murale en peignant des panneaux destinés à la maison de campagne de son frère, en Saône-et-Loire.

En 1859, il attire enfin l’attention des critiques avec Un retour de chasse, exposé au Salon. Deux ans plus tard, l’État achète Concordia, une composition monumentale aujourd’hui conservée au musée d’Amiens avec son pendant offert par l’artiste, Bellum. La reconnaissance officielle acquise, il cumule honneurs et commandes.

Il s’illustre ainsi dans la réalisation de grands décors muraux, courants sous la Troisième République, pour orner les musées d’Amiens, de Marseille et de Rouen, l’hôtel de ville de Poitiers puis celui de Paris ou encore l’amphithéâtre de la Sorbonne. Il peint également des toiles pour le Panthéon.

La Ville de Lyon le sollicite en 1883 pour le décor du nouvel escalier monumental du Palais des Arts. L’artiste peint Le Bois sacré cher aux Arts et aux Muses, un paysage baigné par la lumière du soir peuplé de figures idéalisées. Dans les tons mats qui rappellent l’art de la fresque, qu’il avait admiré en Italie, il représente l’âge d’or de l’Antiquité païenne, d’une part, et les temps modernes chrétiens, d’autre part. De ces compositions émane une impression de sérénité et de temps suspendu. Peu avant sa mort, Pierre Puvis de Chavannes épouse celle qui était devenue sa muse, Marie Cantacuzène, une princesse roumaine rencontrée des années plus tôt dans l’atelier de Théodore Chassériau.

De nature solitaire, l’artiste est resté indépendant, n’a appartenu à aucune école mais son style synthétique, plus tard qualifié de symboliste, a inspiré de nombreux artistes. ■

Salima Hellal, conservatrice en charge des objets d'art, Musée des Beaux-Arts de Lyon - Tous droits réservés.

Affranchissement pour Lettre Internationale 20-100g

Fondation Louis Vitton - 10 ans

28
oct.
2024

La Poste émet un timbre et un souvenir philatélique illustrés par une photographie de la Fondation Louis Vuitton à l’occasion de son ouverture il y a 10 ans.

© La Poste 2024.
Conception Mathilde Laurent
d’après © Architectural Works
by Franck O. Gehry and Gehry Partners, LLP ;
Photo © Iwan Baan

D’une esquisse initiale crayonnée sur la page blanche d’un carnet, Frank Gehry a imaginé « un vaisseau magnifique qui symbolise la vocation culturelle de la France ». Avec ses 3 000 m² de galeries et ses 12 voiles de verre, il est devenu un bâtiment iconique de la capitale.

La Fondation Louis Vuitton s’engage à rendre l’art et la culture accessibles à tous. Afin de promouvoir la création artistique sur le plan national et international, elle présente chaque année deux expositions temporaires qui marquent les temps forts de sa programmation. Vingt-six expositions ont ainsi été présentées ces dix dernières années. À côté de grandes expositions d’art moderne (« Les clefs d’une passion », « Icônes de l’art moderne, la collection Chtchoukine », « La collection Courtauld : le parti de l’impressionnisme », « Icônes de l’art moderne, la collection Morozov »), elle propose des expositions consacrées à des artistes emblématiques (« Le monde nouveau de Charlotte Perriand », « Cindy Sherman », « Simon Hantaï.

«L’exposition du centenaire », « Mark Rothko », « Ellsworth Kelly. Formes et Couleurs, 1949-2015 ») et offre un regard sur la scène d’aujourd’hui en France et dans le monde (« Des artistes chinois à la Fondation Louis Vuitton », « Art/Afrique, le nouvel atelier », « Au diapason du monde », « Crossing Views »…).

Par ailleurs, le programme Open Space, initié en 2018, invite des jeunes artistes nationaux et internationaux à imaginer un projet spécifique pour la Fondation, en dialogue avec le bâtiment de Frank Gehry. En parallèle, dans l’Auditorium, une programmation musicale se déploie tout au long de l’année avec une vingtaine de concerts, masterclasses, récitals, etc.

Ainsi, depuis dix ans, la Fondation Louis Vuitton propose une programmation artistique variée, accessible à tous, qui attire un public nombreux sans cesse renouvelé. ■

Fondation Louis Vuitton - Tous droits réservés.

Édition d'un bloc souvenir


Affranchissement pour Lettre Internationale 20g