Ephéméride
Félix de Nole
14 janvier

Le calendrier grégorien fête en ce jour Nina, une sainte inconnue, mais aussi Félix de Nole (d'après une ville des environs de Naples). Ce prêtre fut martyrisé à l'époque de l'empereur Dèce ( IIIe siècle) et son tombeau devint un lieu de pèlerinage célèbre aux premiers siècles de la chrétienté.

Source Hérodote

25e jour du mois nivôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du chat.

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24e jour du Capricorne.

Prénoms du jour

Bonne fête aux Nina et ses autres formes féminines Ninette et Ninon, voire Christiane, et masculine Nino.

Ils se prénomment aussi Félix

Événements

  • 1200 : Interdit sur le royaume de France
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    Le pape Innocent III jette l'interdit sur le royaume de France, autrement dit interdit au clergé de délivrer les sacrements au roi et à ses sujets ! Cette sanction extrême résulte des ennuis matrimoniaux de Philippe II Auguste

    Veuf d'Isabelle de Hainaut, il s'est remarié en 1193 avec Isambour (ou Ingeburge) de Danemark et, le jour même de ses noces, pris d'un subit dégoût pour sa femme, s'en est séparé. Le 1er juillet 1196, il s'est remarié avec Agnès de Meran (ou Méranie). Contraint de s'incliner pour obtenir la levée de l'interdit, Philippe se sépare d'Agnès et restitue le titre de reine à Isambour sans aller jusqu'à la mettre dans son lit...

  • 1526 : François 1er promet... et ne tient pas
  • Le roi de France François 1er, prisonnier de l'empereur Charles Quint depuis sa défaite de Pavie, signe le traité de Madrid avec son vainqueur. Il s'empressera d'en renier les clauses sitôt libéré...

  • 1761 : Les Afghans écrasent les Indiens à Panipat
  • Une grande bataille a lieu à Panipat, près de Delhi (Inde), en un lieu célèbre oò s'affrontent régulièrement les peuples de l'Asie du Sud...

  • 1797 : Victoire de Napoléon Bonaparte à Rivoli
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    Nous sommes à l'hiver 1797. Engagé en Italie contre les Autrichiens, le général Bonaparte tarde à emporter la décision. Il manque d'effectifs et le siège de la citadelle de Mantoue, qui verrouille la route de Vienne, traîne en longueur depuis six mois. Et voilà que les Autrichiens du général Alvinczy descendent en quatre colonnes des Alpes pour débloquer la citadelle.

    Voyant cela, Bonaparte ordonne à Masséna et Ney de concentrer leurs divisions près du lac de Garde, à Rivoli, en soutien à un autre général de l'armée d'Italie, Joubert. L'affrontement se produit près de Rivoli. Les Français, inférieurs en nombre mais bien coordonnés, tiennent les Autrichiens en respect. À la mi-journée, Masséna débouche avec ses troupes sur le champ de bataille au terme d'une longue marche. L'« enfant chéri de la victoire », comme le surnommera Bonaparte, décide de la victoire. Mantoue, réduite à la famine, capitule le 2 février. La route de Vienne est ouverte aux Français. Il ne reste plus aux Autrichiens qu'à solliciter la paix. Le traité est signé à Campoformio le 18 octobre de la même année...

  • 1852 : Constitution sur mesure pour Louis-Napoléon
  • Il est promulguée en France une nouvelle Constitution. Elle donne au Prince-Président Louis-Napoléon Bonaparte, que d'aucuns surnomment avec mépris Badinguet, des pouvoirs quasi-dictatoriaux pour une durée de... dix ans. C'est la fin de la IIe République.

  • 1858 : Attentat d'Orsini
  • Felice Orsini commet un attentat contre Napoléon III devant l'opéra de la rue Le Peletier, à Paris. Il en veut à l'empereur d'entraver l'unification de l'Italie. Napoléon III en profite pour faire passer une loi de sûreté générale

    De sa prison, le terroriste supplie l'empereur d'apporter son appui à la cause italienne. Napoléon III entame des pourparlers avec Cavour, le Premier ministre du roi de Piémont-Sardaigne...

  • 1930 : Construction de la ligne Maginot
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    André Maginot, ministre de la Guerre dans le gouvernement Tardieu, fait voter une loi en vue de construire une ligne fortifiée sur les frontières orientales de la France.

    Très décriée après l'invasion de 1940, cette initiative n'en est pas moins approuvée dans l'instant par la grande majorité de la classe politique et du corps des officiers, y compris le capitaine Charles de Gaulle.

  • 2011 : Révolution tunisienne
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    Trois semaines après qu'un marchand ambulant se soit immolé par le feu en guise de protestation contre le régime policier et voleur du président Ben Ali, celui-ci s'enfuit piteusement en avion vers l'Arabie Saoudite, emmenant avec lui sa famille et ses trésors.

    C'est la première étape d'une révolution démocratique et sociale, la première qu'ait jamais connue le monde arabe...

    Naissances

  • Benjamin Delessert
    Né en 1773 à Lyon - Décédé le 1er mars 1847 à Paris
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    Issu d'une famille de soyeux, Benjamin Delessert s'est formé en Grande-Bretagne, le pays le plus en avance de son époque, aux techniques industrielles (la machine à vapeur de Watt). Il a également suivi les cours du fondateur de l'économie politique, Adam Smith en personne.

    En 1795, tandis que la France se remet avec peine des désordres de la Terreur, il crée un bureau de bienfaisance à Paris puis, en 1800, le premier « fourneau économique Rumford ». C'est l'ancêtre des soupes populaires. ■

  • Pierre Loti logo-af.gif
    Né en 1850 à Rochefort - Décédé le 10 juin 1923 à Hendaye
  • Écrivain et officier de marine

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    Julien Viaud dit Pierre Loti, est issu d'une famille protestante. Très tôt il peint, fait de la musique. Impressionné, attiré par la mer, il décide à treize ans de devenir marin. Deux ans plus tard, il perd son frère Gustave qui sera immergé dans l'océan Indien. La famille Viaud connaît de graves difficultés financières. En 1866, Julien part à Paris pour préparer le concours d'entrée à l'école Navale au lycée Henri IV. Il commence son journal intime et ses études. Brillant élève, très doué, il est reçu en 1867 puis admis sur le Borda, vaisseau école en rade de Brest. Deux ans plus tard, nommé aspirant, il embarque sur le Jean Bart. Ses voyages le conduisent dans des pays mal connus à l'époque : l'Algérie, la Turquie, puis le Brésil, les États-Unis, et le Canada.

    En 1870-71, pendant le siège de Paris et les drames de la Commune, il perd son père. Loti est en mer du Nord et en Bretagne puis met le cap sur les Canaries, Dakar, la Guyane, le Pacifique. L'année suivante, les vahinés de Tahiti le baptisent Loti (rose en maori). Il découvre l'Île de Pâques. Quatre ans plus tard, il part pour le Levant et Constantinople. Julien Viaud publie en 1879 son premier ouvrage Aziyadé, sans nom d'auteur. En 1881, lieutenant de vaisseau, il reçoit son troisième galon. Deux ans plus tard, il découvre l'Extrême orient et publie son premier roman signé Pierre Loti, Le Roman d'un Spahi. Le 21 octobre 1886, il épouse Blanche Franc de Ferrière à Bordeaux. En 1889, il édite Madame Chrysanthème et Japonerie d'automne qui vont remporter un immense succès. C'est aussi l'année de naissance de son premier fils Samuel. En 1891, Il est élu à l'Académie française en 1881 au fauteil n° 13.

    Après un voyage privé en Terre Sainte, il loue en 1894 à Hendaye, dans les Pyrénées Atlantiques, une maison qu'il acheta dix ans plus tard. En 1898, il fait paraître dans un journal un article qui déplait au ministère. Mis à la retraite, il obtient gain de cause devant le Conseil d'État et retrouve ses activités. L'année suivante, il est promu capitaine de frégate, puis en 1906, capitaine de vaisseau. Il part en 1899, pour l'Inde, la Perse, passera l'hiver suivant au Japon, à Pékin et en Corée. Quatre ans plus tard, il prend sa retraite.

    Lorsqu'éclate la guerre de 14, il a 64 ans et reprend du service, devenant agent de liaison, puis conseiller technique du général Gallieni. Le 28 juin 1918, il reçoit la Croix de guerre à l'ordre de l'armée. ■

    Jesuismort

  • Albert Schweitzer tp-Prix Nobel
    Théologien protestant, musicien organiste, philosophe et médecin alsacien
  • Né en 1875 à Kaysersberg - Décédé le 4 septembre 1965 à Lambaréné

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    Connu pour son éthique du « respect de la vie ", inspiré des religions de l'Inde, dont notamment le principe d'ahimsâ (« non-violence ») issu du jaïnisme, de l'hindouisme et du bouddhisme, mais aussi célèbre pour avoir été le précurseur de l'aide humanitaire pour la fondation en 1913 de son hôpital de Lambaréné, au Gabon, ainsi que pour ses travaux sur Bach et ses interprétations à l'orgue, caractéristiques du mouvement de la réforme alsacienne, Albert Schweitzer fut lauréat du prix Goethe en 1928 et du prix Nobel de la paix en 1952. ■

    Wikipedia

    Décès

  • Jean Dominique Ingres
    Né le 29 août 1780 à Montauban - Décédé en 1867 à Paris
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    Artiste surdoué, partagé entre sa passion pour le dessin et celle pour le violon (d'où l'expression : « violon d'Ingres »), s'est formé à la peinture dans l'atelier de David.

    Opportuniste, il traverse sans encombre deux monarchies, deux empires, deux républiques et trois révolutions. ■

  • Fernand Widal
    Né le 9 mars 1862 à Dellys (Algérie) - Décédé en 1929 à Paris
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    Georges Fernand-Isidore, dit Fernand Widal, est le fils d'un chirurgien militaire en poste en Algérie. Il étudie la médecine à Paris, devient interne en 1884 et docteur en médecine en 1889. Médecin des hôpitaux de Paris en 1893, agrégé en 1894, il pratique à l'hôpital Cochin à partir de 1905, enseigne la pathologie interne à partir de 1911, puis la médecine clinique à partir de 1918. En 1906, il entre à l'Académie de médecine, puis à l'Académie des sciences en 1919.

    Les travaux de Widal ont surtout porté sur la fièvre typhoïde, pour laquelle il a développé une technique de diagnostic dès 1896, le test de Widal. Pendant la Première Guerre mondiale, il a développé un vaccin qui a permis de réduire la propagation de cette maladie dans les troupes alliées.

    Il a aussi travaillé sur le rôle du chlorure de sodium dans les néphrites et l'œdème cardiaque (1906) et décrit le syndrome de Widal, caractérisé par l'association d'asthme, de polypes nasaux et d'intolérance à l'aspirine (1929). Il est l'auteur de très nombreuses publications portant sur les maladies infectieuses (notamment l'érysipèle), hépatiques, cardiaques et du système nerveux.

    Son nom a été donné à l'hôpital Fernand-Widal en 1959. ■

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  • Daniel Balavoine
    Né le 5 février 1952 à Alençon (Orne) - Décédé en 1986, à huit kilomètres de Gourma-Rharous (Mali)
  • Auteur-compositeur-interprète français.

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    Porté par sa voix de « cristal " si reconnaissable, il connait le succès en 1978 et 1979 avec son titre Le Chanteur et son rôle de Johnny Rockfort dans l'opéra rock Starmania. Daniel Balavoine revendique ses influences anglo-saxonne (admirateur de Peter Gabriel), et son attirance pour les innovations sonores, qui le font évoluer à partir des années 1980 vers une pop à dominance électronique, dont il reste l'un des pionniers en France.

    Connu aussi par sa dimension sociale et son statut auto-proclamé de chanteur-citoyen, il se plait à répéter « Je m'emporte pour ce qui m'importe ". Bien vite réputé pour son franc-parler et ses prises de position médiatiques, il n'hésite pas à provoquer les corporations ou le monde politique dans des interventions restées célèbres. Durant les années 1985-1986, il devient l'un des premiers artistes « humanitaires » en s'engageant personnellement en faveur de l'Afrique par le biais du Dakar, œuvrant notamment à l'acheminement sur place de pompes à eau destinées à l'agriculture locale.

    En dépit de sa courte carrière et d'une mort prématurée, Daniel Balavoine a écrit et composé plus d'une centaine de titres, et demeure aujourd'hui encore l'un des artistes francophones les plus populaires, fort de près de 20 millions de disques vendus et de tubes comme Mon fils ma bataille, Tous les cris les S.O.S., L'Aziza ou encore La vie ne m'apprend rien. ■

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