Ephéméride
Fidèle de Sigmaringen
24 avril

Saint Fidèle de Sigmaringen est un homme de loi, et avocat. Devenu prêtre capucin et éminent prédicateur, il obtint de nombreuses conversions auprès des calvinistes des Grisons. L'animosité que cela entraîna fit qu'il fut assassiné.

Mort martyr pour la foi il fut canonisé en 1746.

Source Hérodote

5e jour du mois Floréal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du rossignol.

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4e jour du Taureau.

Dictons du jour

À la Saint-Marc, s'il tombe de l'eau, point de fruits à couteau.

Journée mondiale

Journée Mondiale des animaux dans les laboratoires

Prénoms du jour

Bonne fête aux Alexandre ainsi que ses variantes masculines Alec, Aleck, Alessandro, Alex, Alexander, Alick, Alistair, Alister, Sacha et formes féminines Alexandra, Alejandra, Aleksandra, Alessandra, Alexandrie, Alexandrina, Alexandrine.
Fidèle, sa variante masculine Fidel et sa forme féminine Fidélia.
Et aussi aux Amine et ses dérivés : Aman, Ameen, Amein, Amin, Amyn, etc.
Egbert
Euphrasie, auquel on peut associer Cosette
Felan
Mellitus
Robert

Il se prénomme aussi Fidel

Historique Philatélique

  • 1931: Émission du premier timbre français réalisé en héliogravure.
  • Événements

  • 1558 : Mariage de Marie Stuart et François de Valois
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    Marie Stuart épouse le Dauphin François, héritier du trône de France, le 24 avril 1558, à Notre-Dame-de-France. Les époux ont l'un et l'autre 15 ans. Ils ont été élevés ensemble à la cour de France. La jeune reine d'écosse, fille de Marie de Guise et du roi Jacques V, signe un acte secret par lequel elle promet de céder à la France ses droits sur l'écosse... et l'Angleterre si elle venait à mourir sans enfant !..

  • 1617 : Assassinat de Concini
  • Le jeune roi Louis XIII fait assassiner le favori de sa mère, Concino Concini, alias « Conchine » (prononciation à la française de Concini), avec le concours de son ami Albert de Luynes. « Merci, grand merci à vous ! à cette heure, je suis roi ! » s'exclame le souverain (17 ans) à l'adresse des assassins. Dans la foulée, il fait brûler l'épouse de l'intrigant, la Galigaï, sous l'accusation de sorcellerie...

  • 1884 : L'Allemagne annexe le Sud-Ouest africain
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    Le chancelier Otto von Bismarck proclame la souveraineté de l'Empire allemand sur le Lüderitz-land ou Sud-Ouest africain (l'actuelle Namibie).

    De ce jour date la naissance de l'empire colonial allemand. Il disparaîtra en 1918 suite à la défaite de l'Allemagne au terme de la Première Guerre mondiale...

  • 1915 : Le génocide arménien
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    600 notables arméniens d'Istambul sont assassinés sur ordre du gouvernement. C'est le début d'un génocide, le premier de ce siècle. Il fera un à deux millions de morts dans la population arménienne...

  • 1916 : « Pâques sanglantes » à Dublin
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    Le lundi de Pâques, à Dublin, un groupe d'Irlandais du Sinn Fein et de l'I.R.B. (Irish RepubliCA/ca Brotherhood) se soulève contre le colonisateur britannique, à l'initiative de Sir Roger Casement et James Connolly. Ils forment ce que l'on appellera un peu plus tard l'Irish RepubliCA/ca Army (I.R.A.)... Parmi eux, Sean Mac Bride, qui deviendra Premier ministre de la République d'Irlande avant de fonder Amnesty International et d'obtenir pour cela le Prix Nobel de la Paix !

    L'insurrection annonce l'indépendance de l'Irlande du sud, cinq ans plus tard. Eamon de Valera, rescapé de l'insurrection, deviendra le premier président de la nouvelle république...

    Naissances

  • Vincent de Paul
    Né en 1581 à Pouy - Décédé le 27 septembre 1660 à Paris
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    Ce prêtre charismatique est né dans une famille pauvre du village de Pouy (ou Paul), près de Dax, dans les Landes. Ordonné prêtre en 1600, il est ensuite capturé par des pirates et devient esclave à Tunis... S'étant échappé, il entre au service de la reine Margot, à la cour d'Henri IV. Son destin bascule en 1617. Il se met au service des humbles, devient curé de campagne, est nommé aumônier général des galères et fonde différentes confréries charitables... ■

  • Pauline Kergomard
    Née en 1838 à Bordeaux - Décédée 13 février 1925 à Saint-Maurice (Val-de-Marne)
  • Fondatrice de l'école maternelle en France.

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    Née dans une famille protestante, elle passe deux ans de sa vie, entre 13 et 15 ans, chez son oncle, le pasteur Reclus, qui tient une école à Orthez.

    En 1861, elle monte à Paris et épouse, en 1863, qu'elle rencontre dans les milieux républicains. Elle y tient une école privée et devient la directrice de L'Ami de l'enfance, revue pour les salles d'asile. Pauline Kergomard est à l'origine de la transformation des salles d'asile, établissements à vocation essentiellement sociale, en écoles maternelles, formant la base du système scolaire. Elle introduit le jeu, qu'elle considère comme pédagogique, et les activités artistiques et sportives. Elle prône une initiation à la lecture, à l'écriture et au calcul, avant cinq ans. Elle s'oppose toutefois à la tendance qui veut faire de ces écoles des lieux d'instruction à part entière, voulant plutôt favoriser le « développement naturel » de l'enfant.

    Elle devient en 1879 déléguée générale à l'inspection des salles d'asile. En 1881, le ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts Jules Ferry la nomme inspectrice générale des écoles maternelles, poste qu'elle occupe jusqu'en 1917. Elle fait acter par les programmes que le jeu est le premier travail du jeune enfant et réclame un mobilier adapté à leur taille. Elle mène « une activité professionnelle d'une intensité tout à fait extraordinaire : inspections dans toute la France ; conférences ; rapports avec les pouvoirs publics, régionaux ou nationaux ; initiatives diverses contre la misère des enfants et pour la promotion des femmes ». Républicaine convaincue, elle n'en est pas moins critique à l'égard de certains hommes politiques.

    Elle crée en 1887 l'Union française pour le sauvetage de l'enfance qui vient en aide aux enfants et adolescents en souffrance. ■

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  • Joseph Simon Gallieni
    Né en 1849 à Saint-Béat (Haute-Garonne) - Décédé le 27 mai 1916 à Versailles
  • Militaire et administrateur colonial français. Il exerça une grande partie de son activité dans les opérations de colonisation menées par la France, laissant une empreinte profonde sur l'histoire de la colonisation française, et termina sa carrière pendant la Première Guerre mondiale.

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    Après des études au Prytanée militaire de La Flèche, il intègre l'école spéciale militaire de Saint-Cyr en 1868. En 1870, il est nommé sous-lieutenant dans l'infanterie de marine. Avec le 3e Régiment d'Infanterie de Marine, le nouveau promu participe à la guerre franco-allemande de 1870, au cours de laquelle il se bat notamment à Bazeilles. Blessé et fait prisonnier, il est envoyé en captivité en Allemagne et ne rentre en France que le 11 mars 1871.

    Promu lieutenant, il commence sa carrière coloniale à la Réunion, où il passe trois ans. En 1876, il obtient son envoi aux tirailleurs sénégalais et s'embarque le 20 pour Dakar, seuil de l'Afrique noire, où il prend part à diverses expéditions militaires et explorations. Il est promu capitaine en 1878. Après un séjour en Martinique, de 1883 à 1886, il est nommé lieutenant-colonel, et reçoit, le commandement supérieur du Haut-Fleuve (Sénégal), ou Soudan français. De retour en France, il est promu colonelen 1891, chef d'état-major du corps d'armée de la Marine. De 1892 à 1896 il est envoyé au Tonkin (Indochine). Il lutte contre les pirates chinois puis consolide la présence française en organisant l'administration du pays.

    Promu général de brigade, il est envoyé en 1896 à Madagascar en tant que Gouverneur général. à la méthode diplomatique de son prédécesseur, il préfère une méthode plus brutale. En huit ans de proconsulat, Gallieni pacifie la grande île, procédant à sa colonisation. Au total, la répression qu'il mène contre la résistance du peuple malgache à sa colonisation fera entre 100 000 et 700 000 morts pour une population de 3 millions.

    En 1899, il est promu général de division. Pressenti pour devenir commandant en chef de l'armée française en 1911, il décline l'offre pour la laisser à Joseph Joffre, en prétextant son âge et sa santé. Il prend sa retraite en avril 1914, mais il est rappelé en août après le déclenchement de la Première Guerre mondiale. Le 26 août 1914, il est nommé gouverneur militaire de Paris pour assurer la défense de la capitale. Alors que les Allemands approchent et que le gouvernement part pour Bordeaux en catastrophe, Gallieni met la ville en état de défense, rassure les Parisiens par une proclamation et contribue à la victoire de la Marne, en septembre 1914, grâce, notamment, aux troupes qu'il envoie en renfort, après avoir réquisitionné les taxis parisiens, à la VIe Armée du général Maunoury qui se trouve sur l'Ourcq. ■

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  • Philippe Pétain logo_af.gif
    Né en 1856 à Cauchy-à-la-Tour (Pas-de-Calais, France) - Décédé en 1951 à Port-Joinville (île d'Yeu, France)
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    Le futur vainqueur de Verdun est issu d'une famille de paysans honnêtes et pieux. Officier républicain, indifférent à la religion, il s'attire des inimitiés à l'école de Guerre en raison de son opposition aux théories alors en vogue, qui prônent l'offensive à outrance.

    Pendant la Grande Guerre, sa nomination en février 1916 à la tête de la 2e armée avec mission de défendre Verdun lui ouvre les portes de la célébrité. En novembre 1918, il éclate en sanglots quand le généralissime Foch lui interdit de poursuivre l'offensive jusqu'à Berlin. Le 8 décembre 1918, il n'en reçoit pas moins son bâton de maréchal.

    En juillet 1940, la France ayant été envahie par l'armée allemande, le Maréchal, doté des pleins pouvoirs par la Chambre des députés, met sa popularité au service de la collaboration avec l'occupant. Il croit ce faisant servir les intérêts de la France. Ses compromissions lui valent d'être condamné à mort après la Libération. De Gaulle, chef du gouvernement provisoire, le gracie en considération de son grand âge. Incarcéré jusqu'à sa mort à l'île d'Yeu, où il est inhumé... ■

    Élu à l'Académie Française en 1929 au fauteuil n° 18.

    Décès

  • Marc Seguin
    Né en 1786 à Annonay - Décédé le 24 février 1875 à Annonay
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    Seguin est l'inventeur de la chaudière tubulaire à tubes d'eau intérieurs. Il mena ses recherches en relation avec George Stephenson, avec qui il eut de nombreux échanges.

    Il perfectionna également le système des pont suspendus, aptes au franchissement des fleuves de grande largeur grâce aux câbles métalliques. Son premier pont est une passerelle d'environ 18 m, sur la rivière Cance, à Annonay.

    Il réalise en 1823 à Genève, avec Guillaume-Henri Dufour et Marc-Auguste Pictet, la passerelle de Saint-Antoine, un premier pont suspendu à câble métallique et concrétisa l'ensemble de ses inventions dans la construction du pont de Tournon en 1825.

    Le plus vieux pont suspendu encore en service, construit en 1827 par l'entreprise Marc Seguin, se trouve à Andance.

    Il apporta aussi de nombreuses autres inventions dans la réalisation des piles, notamment dans les premières expérience de béton coulé sous l'eau.

    Il est à l'origine de la voie de chemin de fer Lyon-Saint-étienne, la seconde construite en France. Sur cette ligne circulèrent les premières locomotives françaises, construites par Marc Seguin sur la base des locomotives de George Stephenson, qu'il équipa de son invention. Sa première machine roula le 1er octobre 1829. ■

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  • Eugène Jamot
    Né le 14 novembre 1879 à Saint-Sulpice-les-Champs (Creuse) - Décédé en 1937 à Sardent (Creuse).
  • Médecin militaire

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    Eugène Jamot fit des études de médecine à Montpellier. En 1908, il s'installa à Sardent. Deux ans plus tard, il renonça à exercer la médecine de campagne pour passer le concours d'entrée à l'école d'application du service de santé des Troupes coloniales à Marseille, dite « école du Pharo ». Sorti en 1911 de ce haut-lieu de formation en médecine tropicale, il fit un premier séjour en Afrique noire avant d'entrer à l'Institut Pasteur de Paris où il étudia jusqu'en 1914, en se spécialisant dans les parasitoses. à la fin de son stage, il fut nommé sous-directeur de l'Institut Pasteur de Brazzaville.

    De 1916 à 1931, il se consacra à la lutte contre la trypanosomiase humaine. Plus connue sous le nom de maladie du sommeil, cette maladie parasitaire est due à un protozoaire transmis de l'animal à l'homme par la piqûre d'une mouche, dite mouche tsé-tsé.

    L'Ouganda et le bassin du Congo furent ravagés de 1896 à 1906. à partir de 1920, une deuxième épidémie commença à décimer l'Afrique centrale et l'Afrique de l'Ouest. C'est cette seconde poussée qui fut efficacement combattue, au Cameroun et en Haute Volta.

    Mais, en novembre 1931, le colonel Jamot fut débarqué de force à Dakar et mis aux arrêts de rigueur. Le ministère des Territoires d'outre-mer le tenait pour responsable de graves accidents thérapeutiques survenus dans le secteur de Bafia, où sept cents personnes étaient devenues aveugles à la suite d'un traitement appliqué par un de ses adjoints. à cette époque, il s'agissait de dérivés de l'arsenic, induisant de notables effets toxiques. Il avait été administré par un jeune médecin - de sa propre initiative et sans en référer au colonel Jamot - à des doses triples de celles qui étaient préconisées. Jamot ne sut pas faire valoir son innocence, et il paya chèrement pour les actes de son subordonné.

    Profondément découragé, il fit valoir ses droits à la retraite et, au début de 1936, il se retira à Sardent qu'il avait quitté vingt-cinq ans auparavant. Il y reprit avec vaillance son activité passée de médecin de campagne. Malgré son dévouement, son activité ne lui permit pas de mettre fin à d'importantes difficultés financières. Et c'est un homme brisé, moralement et physiquement, qui mourut à Sardent. ■

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  • Max von Laue tp-Prix Nobel
    Né le 9 octobre 1879 à Coblence (Allemagne) - Décédé en 1960 à Berlin.
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    Physicien allemand. Il obtint le prix Nobel de physique de 1914 « pour sa découverte de la diffraction des rayons X par des cristaux ».

    Il a été élève au lycée Jean Sturm et à l'Université de Strasbourg, avant d'étudier sous la direction de Max Planck, à Berlin, son maître et prédécesseur de 4 ans pour le prix Nobel.

    À partir de 1919, Max von Laue est professeur de physique théorique à l'Université Humboldt de Berlin. Il a inventé une méthode de mesure des longueurs d'onde des rayons X, dans laquelle un cristal (par exemple du sel) est utilisé pour produire une diffraction.

    Sa découverte est à l'origine de toutes les méthodes d'analyse par diffraction, à l'aide de neutrons, des rayons X, d'électrons ou de la lumière synchrotron.

    L'Institut Laue-Langevin à Grenoble est un organisme de recherche international doté d'un réacteur nucléaire qui produit et exploite des faisceaux de neutrons. ■

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