Ephéméride
Sylvain
04 mai

Évêque de Gaza, en Palestine, Sylvain est arrêté et décapité avec d'autres chrétiens en 311. Au même moment, en Italie, Constantin dispute l'empire romain à ses rivaux. Sa victoire mettra un terme aux persécutions contre les chrétiens.

Source Hérodote

15e jour du mois Floréal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du ver à soie.

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14e jour du Taureau.

Dicton du jour

Rosée de mai, fait tout beau ou tout laid.
C'est à la saint-Antonin, que vend son vin le malin.
À la saint-Antonin, les amoureux se prennent la main.

Journée mondiale

Journée Star Wars

Prénoms du jour

Bonne fête aux Sylvain et ses formes masculines Sauvan et Silvain, et formes féminines Sauvane, Sauvanne, Silvaine, Sylvaine, Sylvane et Sylvanie.
Et aussi aux Antonin
Eneour et son dérivé breton Enémour
Florian et ses variantes Floriant, Florien, Florient, Floryan et formes féminines Floriana, Floriane, Florianne et Floryane.
Florimond

Ils se prénomment aussi Antonin

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Événements

  • 1493 : Bulle « Inter Caetera »
  • Moins d'un an après le fabuleux voyage de Christophe Colomb, le pape Alexandre VI Borgia signe la bulle « Inter Caetera » qui partage les terres à découvrir entre l'Espagne et le Portugal. Grâce à cette bulle, les Portugais ont pu s'approprier le Brésil...

  • 1897 : Incendie du Bazar de la Charité
  • Comme les années précédentes, le Bazar de la Charité ouvre ses portes dans une halle somptueusement décorée pour la circonstance (échoppes médiévales en carton-pâte, vélum,...), au 17, rue Goujon, près des Champs-Élysées, à Paris.

    Des dames de la bonne société vendent divers objets pour les bonnes œuvres. La plus remarquée de toutes est la duchesse d'Alençon, sœur de l'impératrice d'Autriche « Sissi ». Une salle de cinéma a été installée pour divertir les 1 200 invités. C'est là que vers 16 heures, des vapeurs d'éther s'enflamment. L'incendie se propage à toute allure à l'ensemble de la halle...

    Après la bousculade, on comptera 160 victimes brûlées vives dans des conditions atroces, essentiellement des femmes de la haute société que leur robes ont gênées dans leur fuite. Parmi elles la duchesse d'Alençon, qui n'avait pas voulu laisser derrière elle les jeunes filles de son entourage. Le pays est frappé de stupeur. Un service funèbre est célébré à Notre-Dame le 8 mai, en présence du président Félix Faure...

    NDLR : petit détail macabre : beaucoup de femmes brûlées vives avaient le crâne défoncé par le pommeau des cannes que portaient les hommes à l'époque. C'est le moyen qu'ils avaient trouvé pour échapper plus vite à l'incendie (sur le total des victimes on ne dénombrait que cinq hommes !)

  • 1919 : Les étudiants se soulèvent à Pékin
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    Trois mille étudiants chinois manifestent à Pékin, sur la place Tien An Men. Ce « Mouvement du 4-mai » réclame la démocratie et dénonce les « 21 conditions » présentées par le Japon à leur gouvernement...

  • 1926 : Grève générale des mineurs britanniques
  • La Grande-Bretagne connaît une grève générale d'une ampleur jamais vue.

    Face à la fermeté du gouvernement conservateur de Stanley Baldwin et de son Lord Chancelier Winston Churchill, les mineurs et leurs syndicats, le Trades Union Congress, doivent bientôt rendre les armes. Ils ne retrouveront semblable combativité qu'un demi-siècle plus tard...

    Naissances

  • Kangxi
    Né en 1654 à Pékin (Chine) - 20 décembre 1722 à Pékin (Chine)
  • Héritier de la dynastie mandchoue (ou Qing), Kangxi (ou K'ang-hi)devient empereur de Chine à 6 ans. Dès l'âge de 13 ans, il gouverne par lui-même.

    Aimant les prouesses militaires, il affermit l'unité de la Chine et place le Tibet et la Mongolie sous protectorat. Il repousse les Russes au-delà du fleuve Amour grâce à une artillerie mise au point par ses conseillers jésuites. C'est ainsi que la Chine atteint sa plus grande extension.

    Pour le recrutement dans la haute fonction publique, Kangxi met en place des concours dont va s'inspirer plus tard l'administration française ! Lui-même est un excellent connaisseur de la culture chinoise et se montre ouvert à la culture occidentale. Il apprécie le savoir des missionnaires jésuites présents auprès de lui, dans la Cité interdite, son palais de Pékin.

    Kangxi se rapproche de maintes façons de son contemporain, le roi de France Louis XIV (1638-1715) : longueur et grandeur du règne, goût des arts, de la guerre et de l'administration, difficultés successorales etc. L'un et l'autre ont hissé leur dynastie et leur pays à leur apogée. ■

  • Louis Jacques Thénard
    Né en 1777 à La Louptière (Aube) - Décédé le 21 juin 1857 à Paris
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    Fils d'Étienne Aimable Thénard, laboureur et procureur fiscal, et Anne Cécile Savourat. Il fit ses études au collège de Sens. A l'âge de 16 ans Thénard quitta le collège alors que celui-ci était fermé par la Révolution et partit pour Paris en 1794, pour devenir pharmacien.

    Il est nommé aide-préparateur de chimie à l'École polytechnique (1798), puis répétiteur en 1801. Il collabore avec Bernard Courtois qui découvrira plus tard l'iode. En 1804 il est nommé professeur de chimie au Collège de France. Il démissionne alors de sa place de répétiteur à l'Ecole polytechnique et est remplacé par Gay-Lussac. En 1809 il devient le premier titulaire de la chaire de chimie de la faculté des sciences de Paris. En 1810 il obtient le titre de professeur de chimie-pratique à l'École polytechnique et supplée Guyton-Morveau auquel il succède comme instituteur de chimie en 1815. Il est doyen de la faculté des sciences de Paris de 1821 à 1840. Il quitte l'École polytechnique en novembre 1836 pour raison de santé, puis la faculté des sciences en 18419.

    En 1799, il découvre, sur commande du ministre Chaptal pour la manufacture de Sèvres, le « bleu de Thénard » (le bleu de cobalt), qui sert à colorer la porcelaine. À partir de 1808, il collabore à l'école polytechnique avec Gay-Lussac : ils travaillent à la préparation du potassium et du sodium. En 1811, il isole le silicium. Il découvre l'eau oxygénée en 1818, ainsi que le bore, et établit une classification des métaux. En 1813 il publie son célèbre Traité de chimie. En minéralogie il a décrit quelques espèces dont la stibine sous le nom de proto-sulfure d'antimoine.

    Une espèce minérale lui a été dédiée par le minéralogiste Casaseca en 1826 : la thénardite composée de sulfate de sodium. ■

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  • Jean Nicot
    Né en 1530 à Nimes - Décédé en 1600 à Paris
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    Il étudia à la faculté des arts de Nîmes, où il connut le diplomate Gabriel de Luetz, l'historien Pierre de Paschal et Guy de Bruès. Par la suite, il vint à Paris, où il fut archiviste du roi jusqu'en 1559.

    En 1559, François II l'envoya au Portugal pour négocier le mariage du jeune roi Sébastien avec Marguerite de Valois. D'abord mal reçu, il réussit à se concilier les Portugais ; mais l'expédition de Villegagnon vint tout gâcher, et, injurié, il dut s'enfuir à la fin de 1561. Il eut néanmoins le temps d'envoyer en France le tabac, qu'il appellera Nicotiane, dans ses Commentaires de la langue française.

    Dans la Maison rustique, il fait un grand éloge de cette plante du point de vue médical. Parallèlement, il avait envoyé des oranges, des figues et des citrons à Catherine de Médicis et au Cardinal de Lorraine.

    Il prépara une édition d'Aimoin, qui sera publié par Charles Wechel en 1567. Réalisa de nombreuses notes qu'il donna pour l'édition de 1573 du Dictionnaire d'Estienne, préparée par Jacques Dupuys. C'est deux ans après sa mort en 1606 que sera publié le Thrésor de la langue française de David Douceur, qui lui vaudra la célébrité. ■

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    Décès

  • Milan Rastislav Štefánik
    Né le 21 juillet 1880 à KoŠariská (Tchécoslovaquie) - Décédé en 1919 à Ivanka pri Dunaji en Tchécoslovaquie
  • Astronome, politicien, général et diplomate slovaque. Il fut l'un des cofondateurs de la République tchécoslovaque.

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    Štefánik grandit dans un environnement purement slovaque où le sentiment national est profondément ancré. Il fait ses études aux lycées de Presbourg, de Sopron et de Sarvas. Puis il choisit d'étudier à Prague plutôt qu'à Budapest.

    Il y commence, à 18 ans, des études d'ingénieur du bâtiment. Mais il leur préfère vite les cours d'astronomie et de mathématiques de l'Université Charles. Son extraordinaire intelligence et sa personnalité attachante lui facilitent l'accès au monde de la science et de la culture tchèque. Il coopère à plusieurs revues culturelles slovaques et tchèques et fait connaître au public tchèque la Slovaquie, les Slovaques, leur culture et leur vie politique. Il est persuadé de la nécessité d'une coopération slovaco-tchèque pour libérer les deux nations du pouvoir étranger et accéder à l'indépendance.

    Son doctorat en poche, Štefánik arrive à Paris en 1904 pour poursuivre ses études d'astronomie. Il publie dès ses débuts douze traités scientifiques et organise, pendant sept années consécutives, des expéditions d'observation astronomique sur le sommet du Mont Blanc.

    Après 1908, Štefánik voyage au service du gouvernement français pour lequel il accomplit d'importantes missions diplomatiques. Ses dernières expéditions à Tahiti et en Équateur (1913), en tant que citoyen français, lui valent la Légion d'honneur.

    Les aspirations scientifiques de M.R. Štefánik se briseront avec la Première Guerre mondiale. Il demande à être incorporé dans l'Armée de l'air et participe très vite aux combats dans l'escadre aérienne MF-54 aux environs d'Arras. Sa rapide montée en grade s'explique par sa capacité à adapter ses connaissances scientifiques aux besoins militaires.

    Il consacre son activité à la création d'un État libre et indépendant pour les Tchèques et les Slovaques. C'est lui qui persuade le gouvernement français de soutenir la cause de la Tchéco-Slovaquie. Il est de ceux qui fondent le Conseil national tchéco-slovaque et c'est lui qui se charge de l'organisation de l'armée tchéco-slovaque indépendante. Avec Beneš, il obtient des promesses du gouvernement français pour l'armement de ses unités. Štefánik recrute des soldats en Roumanie dans les camps de prisonniers. Il part aussi aux États-Unis où l'enrôlement est un succès.

    Štefánik a compris que la politique visant à la création de la future Tchécoslovaquie doit être soutenue par une force armée réelle. Il entreprend un voyage vers la Tchécoslovaquie indépendante. Le 4 mai 1919, son appareil (un Caproni 11495) s'écrase près de Bratislava, juste avant l'atterrissage. On ne dénombrera aucun survivant. ■

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  • Edmond Locard
    Né le 13 décembre 1877 à Saint-Chamond - Décédé en 1966 à Lyon
  • Professeur de médecine légale qui fonde à Lyon en 1910 le premier laboratoire de police scientifique au monde. Il est généralement considéré comme l'un des fondateurs de la criminalistique et comme un défenseur de la coopération policière internationale. Cette idée est notamment à l'origine d'Interpol.

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    Par son père, il serait issu d'une vieille famille écossaise (Lockheart) venue en France au XVIe siècle. Élève brillant, il passe de la pension Blanchoux au collège dominicain Saint-Thomas d'Aquin, à Oullins, dans la section des langues anciennes. Bachelier à 17 ans, mention lettres et sciences, il possède déjà 11 langues.

    Après un double baccalauréat, il effectue des études de droit puis, étudie la médecine légale. En 1902, il est reçu Docteur en médecine sa licence en droit en soutenant une thèse médicale sur La médecine légale sous le grand roy. Il travaille avec de grands pionniers de la police scientifique, notamment Rodolphe Archibald Reiss, de l'Université de Lausanne. Il obtient sa licence de droit en 1905.

    Il introduit la dactyloscopie à Lyon (étude des empreintes digitales) parallèlement aux méthodes de Bertillon (anthropométrie). En janvier 1910, il crée l'ancêtre du laboratoire de police, permettant l'identification des criminels et résout en novembre de la même année sa première enquête grâce à la dactyloscopie, douze ans après la première identification dactyloscopique réalisée par Bertillon. Edmond Locard est mondialement reconnu pour son principe d'échange, qui est toujours d'actualité dans les laboratoires de sciences judiciaires.

    En 1910, le Laboratoire de Police scientifique est créé. Il applique aux problèmes policiers les principes des recherches scientifiques de la médecine légale : balistique, toxicologie, identification des écritures (sa passion et son expertise reconnue pour la graphologie, comme en témoignent L'affaire de Tulle ou sa réfutation de la thèse d'Alphonse Bertillon lors de l'Affaire Dreyfus, ne l'empêche pas de commettre une erreur condamnant en 1945 sur la base d'une lettre anonyme une femme aux travaux forcés à perpétuité, attribution reconnue erronée en 1956. Cela explique en partie qu'il abandonne à la fin de sa vie la graphométrie, méthode aux résultats incertains.

    Locard a rédigé Le Traité de Police Scientifique en 7 volumes. Cet ouvrage propose une méthodologie de cette nouvelle science et sert même à l'heure actuelle de base à tous les laboratoires de police scientifique du monde. Ce traité comprend une étude, entre autres, de l'enquête criminelle, des preuves de l'identité, des empreintes et de l'expertise de documents écrits. Il travaille au laboratoire jusqu'en 1954.

    Edmond Locard avait également d'autres centres d'intérêt, en qualité de critique d'opéra, grand défenseur du théâtre de Guignol lyonnais et auteur d'un Manuel du philatéliste. Écrivain et journaliste à ses heures, il donna des « causeries radiophoniques » après la Seconde Guerre mondiale et publia de nombreux articles dans des périodiques lyonnais et en particulier dans Le Mois à Lyon de son ami Marcel E. Grancher, ainsi que quelques titres aux Editions Lugdunum, mais également Payot, Rieder ou encore Gallimard. ■

    Wikipedia
  • Tito
    Né le 25 mai 1892 à Kumrovec (Croatie, Autriche-Hongrie) - Décédé en 1980 à Ljubljana (Slovénie, Yougoslavie)
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    Le surnom de Tito, Josip Broz milite dans le parti communiste clandestin en Croatie, à partir de 1923. Secrétaire général du parti communiste yougoslave en 1937, il participe à la guerre contre l'occupant nazi après que Hitler ait envahi l'URSS (22 juin 1941). Cela lui vaut d'être proclamé Maréchal ! À la Libération, il renverse la monarchie et établit un régime communiste, sans que les Soviétiques aient eu à occuper le pays comme en Europe centrale.

    Le 29 juin 1948, au terme d'une longue période de tension, le chef charismatique de la République populaire fédérale de Yougoslavie, est exclu du Kominform, le mouvement communiste international, à l'instigation de Staline, qui voit en lui un rival encombrant. La Yougoslavie va dès lors faire bande à part et Tito s'ériger en promoteur du mouvement des non-alignés (ni l'Est pro-soviétique, ni l'Ouest pro-américain). ■