Originaire de Haute-Égypte, Pacôme devient soldat de Rome puis se convertit et se retire dans le désert comme, avant lui, saint Antoine.
Pacôme, à la différence de son prédécesseur, refuse la vie d'ermite. Il réunit plusieurs ascètes semblables à lui et fonde les premiers monastères, avec un abbé dirigeant moines et novices. Il meurt en 347.
Source Hérodote
20e jour du mois Floréal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du sarcloir.
19e jour du Taureau.
Journée de l'Europe
Bonne fête aux Pacôme et ses variantes Pachôme et Pakhôme.
Et aussi aux Caroline et ses variantes Carolina, Carolyn, Carolyne, Karolin, Karolina, Karoline et Karolyne.
Gregor et son dérivé Glegor
Isaïe
La bataille de Ponte-Novo livre la Corse à la France (certaines sources datent la bataille du 8 mai 1769) et met fin à une « Guerre de quarante ans ». Le chef de l'insurrection, Pasquale Paoli, s'embarque pour l'exil...
La Roumanie proclame son indépendance à la faveur d'une guerre entre les Russes et l'occupant turc. L'indépendance du pays sera reconnue l'année suivante à la conférence de Berlin...
Thomas Edison présente à 200 invités du Brooklyn Institute of Arts and Science sa nouvelle invention, le kinétoscope, un appareil individuel à reproduire les images animées. L'invention passe à la trappe après la présentation, quelques mois plus tard, à Paris, du cinématographe des frères Lumière, spectacle collectif et non divertissement individuel...
Les Français apprennent avec consternation la disparition en mer des aviateurs Nungesser et Coli dans leur tentative d'effectuer la première traversée de l'Atlantique Nord sans escale.
Le retentissement médiatique du drame tient à la personnalité hors normes de Charles Nungesser (35 ans). As de la Grande Guerre avec 43 victoires à son actif, il a été blessé et a plusieurs fois frôlé la mort.
Affronté un jour à un avion allemand plus performant que le sien, Nungesser, résigné, atterrit pour ne pas être abattu en vol. Mais son adversaire, ayant reconnu son écusson, renonce à le mitrailler et se contente de le survoler en le saluant.
Après la guerre, le héros s'installe dans un hôtel particulier du rond-point des Champs-Élysées, mène grande vie, reçoit une Rolls-Royce du Prince de Galles... Il fait la connaissance d'une jeune milliardaire américaine, Consuelo, dont il tombe amoureux et qu'il épouse en 1923. Entre temps, il fonde à Orly une école de pilotage mais ne tarde pas à faire faillite et se ruiner.
Il rebondit et devient aux États-Unis une grande figure du show-business. Lui-même devient acteur et joue son propre rôle. Mais il ne tarde pas à connaître de nouveaux revers.
Nungesser répond alors à une offre de 25 000 dollars à qui traversera pour la première fois l'Atlantique Nord en avion...
Le ministre français Robert Schuman présente le plan qui portera son nom et annonce la création de la Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier (C.E.C.A.).
Le plan Schuman marque la naissance du projet d'Union Européenne. C'est pourquoi le 9 Mai est devenu le Jour de l'Europe. Le plan Schuman a été mis au point par Jean Monnet, Commissaire général au Plan.
Autodidacte et négociant de terrain, visionnaire inspiré, Monnet veut fonder une première institution européenne sur des réalisations solides et non des principes abstraits. Il propose un organisme qui sera chargé de superviser et de répartir la production de charbon et d'acier. Le choix est judicieux car le charbon et l'acier sont à cette époque les deux piliers de l'économie.
En plaçant la sidérurgie allemande, la plus puissante d'Europe, sous une tutelle commune, le plan neutralise les préventions des autres Européens à son égard. Il permet aussi à la France de renoncer à la région frontalière de Sarre.
Jean Monnet et son équipe disposent du soutien enthousiaste de quelques hommes d'État : Robert Schuman, l'Italien Alcide de Gasperi et l'Allemand Konrad Adenauer, chancelier démocrate-chrétien de la toute jeune République Fédérale Allemande...
Fils d'un marchand-forain haut-savoyard qui devint bâtonnier de la confrérie des merciers et de Jeanne Rousseaux, il fait ses études chez les oratoriens. Mathématicien, spécialiste des géométries infinitésimale, analytique et descriptive. Il participa également au développement de la théorie des équations aux dérivées partielles. Il réalisa la synthèse de l'eau sans avoir connaissance des travaux de Cavendish et de Lavoisier. Il étudia la dilatation et la liquéfaction des gaz.
Il est invité par Turgot à enseigner à Paris. Adepte de la Révolution, il fut ministre de la Marine.
Il participa à la création de l'École Normale où il enseigna en 1795, et de l'École Polytechnique. ■
Le poète Théodore Agrippa d'Aubigné combattit au service de la cause huguenote et sa petite-fille, Françoise d'Aubigné, devenue marquise de Maintenon, épousa Louis XIV en secondes noces...
Inhumé au Panthéon le 12 décembre 1989 dans le caveau VII. ■
Chimiste et physicien, connu pour ses études sur les propriétés des gaz.
Gay-Lussac, que son père destine alors à la profession d'avocat, étudie à Saint-Léonard auprès de deux enseignants laïques jusqu'en novembre 1794, après la chute de Robespierre. Âgé de seize ans, son père l'envoie alors étudier à Paris, il y apprend l'anglais et le dessin, puis les mathématiques. En octobre 1797, il est reçu à l'examen d'admission de l'École polytechnique et y fait sa rentrée le 27 décembre suivant, à l'âge de 19 ans. Il a pour professeur de chimie. C'est durant la troisième année, destinée à une minorité d'élèves et où il est choisi comme chef de brigade suppléant, qu'il travaille auprès de Berthollet sur le traitement du lin par le chlore. Gay-Lussac donne des leçons particulières de mathématiques afin de gagner un peu d'argent. Il rentre à l'École des ponts et chaussées fin novembre 1800. Il en suit les cours plus ou moins assiduement durant les trois années suivantes tout en devenant assistant de Berthollet dans son laboratoire privé à Arcueil.
Au terme de ses études en novembre 1803, il continue à être rémunéré comme aide de laboratoire à l'École polytechnique. Suite à ses travaux sur la dilatation des gaz et sur le magnétisme avec Humboldt il est nommé membre du Bureau consultatif des arts et manufactures le 7 février 1806, il en sera durant plus de trente ans un des membres les plus actifs. Il est élu le 8 décembre de la même année à la première classe de l'Institut national, dans la section de physique. À l'École polytechnique, il obtient en 1809 le titre de professeur de chimie-pratique puis est nommé à l'âge de 32 ans, instituteur de chimie en 1810. Le 15 juillet 1818 il est nommé membre du comité consultatif de la direction générale des poudres et salpêtres. Il devient membre du conseil de perfectionnement du Conservatoire des arts et métiers en 1819.
Gay-Lussac est nommé en 1809 le premier titulaire de la chaire de physique de la nouvelle faculté des sciences de Paris. ■
WikipediaPhysicien français. Il est l'inventeur de l'électrolyse de l'aluminium et du four à arc électrique pour l'acier.
Paul Héroult n'avait rien des attributs d'un écolier classique. Il était sensible, turbulent, quelquefois difficile et insolent ; il ne correspondait pas à l'image des hommes de science sages et disciplinés. Il aimait les jeux, la compagnie des femmes, les voyages sur terre et en mer ; il avait un esprit libre et impulsif. Aucune comparaison avec le scientifique austère s'obstinant sur des mystères. Ses découvertes n'étaient pas le résultat de longues nuits sans sommeil passées dans un laboratoire ou de démonstrations scientifiques compliquées. Héroult aimait la vie et n'aurait jamais supporté de telles restrictions. Au contraire, ses inventions apparaissaient soudainement, d'un éclair de génie, souvent pendant une partie mouvementée de billard, son passe-temps favori. ■
WikipediaFille d'instituteurs, d'une famille de cinq enfants, Vincentella Perini fait ses études secondaires à Ajaccio puis au collège et au Luc (Var). Elle s'inscrit à l'école dentaire de Paris où elle découvre l'Union fédérale des étudiants, organisation étudiante de gauche à laquelle elle adhère avant d'en devenir responsable. Elle rencontre son mari, Laurent Casanova, au sein de cette organisation. En 1928, elle s'engage dans les Jeunesses communistes.
Elle se fait alors appeler Danielle, devient secrétaire du groupe de la faculté de médecine. Tout en poursuivant ses études, elle rejoint le Comité central du mouvement au VIIe congrès en juin 1932, puis la direction du mouvement en février 1934. Elle suivit, en juin 1934, une école du parti et participe, en 1935, au congrès de l' Internationale communiste des Jeunes à Moscou. Face à la très rapide augmentation des effectifs de la J.C., le VIIIe congrès réuni à Marseille en 1936 la charge de fonder l'Union des jeunes filles de France, organisation proche de la J.C., qui a vocation à créer un mouvement de jeunes filles, pacifiste et anti-fasciste. Élue secrétaire générale de l'U.J.F.F. lors de son premier congrès en décembre 1936, elle organise dans le cadre de ce mouvement des actions humanitaires vis-à-vis des républicains espagnols à l'issue de la guerre civile.
Lors de l'interdiction du P.C.F. en septembre 1939, elle passe dans la clandestinité et joue un rôle important pour renouer les liens entre les militants et dirigeants plongés dans la clandestinité. À partir d'octobre 1940, elle participe à la mise en place des Comités féminins en région parisienne et la zone occupée. Elle maintient ses liens avec les dirigeants des Jeunesses Communistes et participe à leur implication dans la lutte armée à partir de juillet 1941.
Elle est arrêtée par la police française le 15 février 1942. Emprisonnée à la prison de la Santé puis au fort de Romainville, elle ne cesse jamais de militer. Elle est déportée à Auschwitz le 24 janvier 1943, y sert dans l'infirmerie du camp en tant que chirurgien-dentiste. Elle décède du typhus. ■
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