Ephéméride
Honoré
16 mai

Le saint du jour est le plus appétissant qui soit quand il trône dans une pâtisserie ou sur la table dominicale ;

Honoré était évêque d'Amiens au VIe siècle, à l'époque mérovingienne. Une chapelle lui fut consacrée à Paris en 1204. Elle donna son nom au quartier et accueillit la confrérie des boulangers, qui, pour cette raison, firent du saint leur patron.

Source Hérodote

27e jour du mois de Floréal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la civette. tp-0147pre

26e jour du Taureau.

Dictons du jour

À mi-mai, queue d'hiver, mais Saint-Honoré, que de pois vert !

Patron des Boulangers

Prénoms du jour

Bonne fête aux Honoré
Et aussi aux Brendan

Ils se prénomment aussi Honoré

Événements

  • 1364 : Du Guesclin bat le Mauvais à Cocherel
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    Le capitaine Bertrand Du Guesclin (40 ans) vainc les troupes du roi de Navarre, Charles II, justement surnommé le Mauvais.

    La bataille se déroule à Cocherel (aujourd'hui Houlbec-Cocherel), à quelques kilomètres d'Évreux. La victoire du mercenaire breton et de ses compagnies de soudards permet au roi Charles V le Sage de restaurer le prestige de sa dynastie, mis à mal par l'ineptie de son père Jean II Le Bon...

  • 1703 : Pierre le Grand fonde Saint-Pétersbourg
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    Le tsar Pierre 1er le Grand fonde une nouvelle capitale sous le nom de Sankt-Petersburg (en allemand, la « ville de Saint-Pierre »).

    Des soldats posent la première pierre de la forteresse Pierre-et-Paul, sur l'île Zaïatchi (l'île aux Lièvres), dans le delta de la Néva, au fond du golfe de Courlande, sur la mer Baltique, une région marécageuse, froide et terriblement inhospitalière...

  • 1770 : Mariage de Louis et Marie-Antoinette
  • La petite Marie-Antoinette, fille de l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche, épouse Louis, petit-fils du roi de France Louis XV...

  • 1843 : Prise de la smala d'Abd el-Kader
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    Un escadron de 500 cavaliers commandé par le duc d'Aumale, fils du roi Louis-Philippe, enlève la smala d'Abd el-Kader. Cet exploit est le point d'orgue de la guerre de conquête menée par les Français en Algérie.

    Après la prise d'Alger, treize ans plus tôt, les Français se seraient volontiers satisfaits d'une présence sur quelques ports du littoral. Mais l'appel à la guerre sainte du jeune émir Abd el-Kader les entraîne dans une guerre totale.

    Le général Thomas Bugeaud, qui dirige les opérations, parle de « Vendée musulmane » et les méthodes employées de part et d'autre ressemblent par bien des aspects à celles qui ont eu cours pendant la guerre entre chouans et révolutionnaires, un demi-siècle plus tôt. Elle ne sont ni plus ni moins brutales...

  • 1877 : Mac-Mahon affronte la Chambre
  • Le maréchal Patrice de Mac-Mahon, président de la République française, renvoie le président du Conseil, le républicain Jules Simon, à cause d'un différend sur les questions religieuses. Le lendemain, il nomme à la tête du gouvernement le très conservateur Albert de Broglie.

    La Chambre issue des élections du 5 mars 1876, à forte majorité républicaine, s'irrite de cette attitude et met le gouvernement en minorité le 16 juin. Le président réagit par une dissolution. Il s'ensuit une vive campagne dans tout le pays. Léon Gambetta, leader républicain, lance à l'attention de Mac-Mahon : « Quand la France aura fait entendre sa voix, il faudra se soumettre ou se démettre »...

  • 1916 : Accord secret Sykes-Picot
  • En pleine guerre mondiale, le Britannique sir Mark Sykes et le Français Georges Picot signent un accord qui prévoit le démantèlement de l'empire ottoman après la guerre et le partage du monde arabe entre les deux Alliés.

    Par cet accord secret, mais qui sera dévoilé dès 1917, les Alliés violent outrageusement la promesse faite aux Arabes de leur offrir une indépendance complète en contrepartie de leur aide contre les Turcs, promesse dont le « colonel » Thomas Edward Lawrence, dit « Lawrence d'Arabie » s'était porté garant auprès de l'influent chérif de La Mecque, Hussein, et de son fils Fayçal.

    Une bonne partie des soubresauts actuels du monde arabe résultent de l'application de cet accord...

  • 1932 : Incendie du « Georges Philippar »
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    Dans la nuit du 15 au 16 mai 1932, un incendie se déclare à bord du paquebot « Georges Philippar » alors qu'il vogue au large de Djibouti, en provenance de la Chine et en direction de Marseille. Plusieurs navires se précipitent vers le lieu du sinistre.

    Malgré cela, 67 passagers périssent, asphyxiés dans leur cabine ou noyés. Parmi eux, le grand reporter Albert Londres (48 ans), qui revenait d'une longue enquête sur les trafics d'armes et d'opium en Chine...

    Naissances

  • Louis-Nicolas Vauquelin
    Né en 1763 - Décédé le 14 novembre 1829 à Saint-André-d'Hébertot (Calvados)
  • Pharmacien et chimiste français. Il découvrit notamment deux éléments chimiques, le chrome et le béryllium.

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    Il est né de parents pauvres. Étudiant, tout en travaillant, Vauquelin se rendit, à Rouen où un pharmacien qui donnait chez lui des cours de physique et de chimie à quelques apprentis, l'engagea comme garçon de laboratoire. Tout en entretenant le laboratoire et le feu des fourneaux, Vauquelin saisissait à la volée les paroles du professeur et il retenait ce que chaque leçon renfermait de substantiel. Après son travail, il rédigeait la nuit, aidé de quelques livres que lui prêtaient les élèves, ce qu'il avait retenu sur des feuilles volantes.

    Il quitta Rouen pour se rendre à Paris tenter la fortune, en se proposant comme élève en pharmacie. Converti aux vues d'Antoine Lavoisier, Vauquelin étudia la physique, l'anatomie, la physiologie, l'histoire naturelle, s'exerçant dans le laboratoire du duc de La Rochefoucauld. Bientôt Vauquelin excella et posséda en maître la chimie dont il avait vu l'éclosion. À mesure qu'il lui faisait connaître les auteurs anciens et modernes, qu'il lui formait le langage et le style, il l'introduisit dans le monde et le présenta aux hommes de sciences, le faisant admettre dans la société qui avait entrepris la réforme de la théorie et du langage de la chimie.

    Lorsqu'une place fut vacante à l'Académie des sciences, il dernier membre à être nommé par cette institution que la Révolution devait fermer, et qui participa dès lors à l'édition des Annales de chimie.

    Lorsque la France révolutionnaire se vit assiégée de toute part, Vauquelin fut envoyé, comme Monge, Berthollet et les autres scientifiques, chercher du salpêtre. Il partit, visita les départements et en fit sortir des milliers de tonneaux de salpêtre qu'il expédia pour les ateliers de la capitale.

    À la création de la légion d'honneur, Vauquelin fut un des premiers récipiendaires et il fut fait chevalier de l'Empire. il était membre de l'Institut, membre de la Société de pharmacie de Paris et président en 1805, 1808 et 1814, membre de l'Académie royale de médecine, professeur au Jardin du Roi et directeur des essais dans le bureau de garantie. ■

    Wikipedia

    Décès

  • Albert Londres
    Né le 1er novembre 1884 à Vichy - Décédé en 1932 à Djibouti
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    Le journaliste Albert Londres se fait connaître par un reportage sur le bombardement de la cathédrale de Reims par les Allemands, dans un article du Matin, le 21 septembre 1914 : « C'était la moins abîmée de France. Rien que pour elle on se serait fait catholique... ».

    Sa notoriété grandit avec ses reportages sur le bagne de Cayenne ou encore les « forçats du Tour de France ». Il périt dans l'incendie du paquebot Georges Philippar au large de Djibouti, alors qu'il revient d'une longue enquête sur les trafics d'armes et d'opium en Chine. Dès l'annonce de sa mort, sa fille crée en son honneur le prix Albert-Londres, destiné à récompenser chaque année un journaliste français de moins de 40 ans.

    Albert Londres a résumé son métier dans la formule : « Notre métier n'est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie ». ■