Ephéméride
Landry
10 juin

Évêque de Paris au temps du roi Dagobert, vers 650, Landry fonde l'Hôtel-Dieu, sur l'île de la Cité, pour accueillir les pauvres et les infirmes.

Source Hérodote

22e jour du mois de Prairial dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la camomille.

tp-0157pre

20e jour des Gémeaux.

Dictons du jour

À la Saint-Landry, s'il tonne, restera la tonne.

Fête Nationale du Portugal

Prénoms du jour

Bonne fête aux Landry
Et aussi aux Foulques et ses variantes Folco (italien), Fulco (néerlandais), Fulk (anglais), Fulko (allemand et polonais), Fulquerio (espagnol), etc.
Kijo

Événements

  • 1190 : Mort de Frédéric Barberousse
  • tp-d780

    L'empereur d'Allemagne Frédéric de Hohenstaufen, dit Barberousse, se noie en voulant se baigner dans un torrent glacé de Cilicie, au sud de l'actuelle Turquie. Il allait se joindre à la 3e croisade avec son armée. Sa mort désempare ses fidèles et laisse face à face les rois de France et d'Angleterre, Philippe Auguste et Richard Cœur de Lion. Pendant longtemps en Allemagne, les pauvres gens rêveront d'un possible retour du prestigieux empereur...

  • 1791 : Le Québec à la conquête de sa souveraineté
  • Le roi anglais George III signe l'Acte constitutionnel du Canada. Il partage la colonie nord-américaine en deux provinces :

    ● À l'ouest de la rivière Outaouais (Ottawa en anglais), est créé le Haut-Canada, à dominante anglophone.

    ● À l'est, le Bas-Canada réunit les Canadiens de souche française. Il compte 160 000 habitants dont seulement 20 000 anglophones. Sa capitale est la ville de Québec...

    Cette réforme satisfait les communautés anglophone et francophone en créant deux provinces ainsi qu'en introduisant des assemblées de représentants élus. Toutefois, le Conseil législatif et le Conseil exécutif restent composés de membres nommés par la Couronne et majoritairement anglophones.

  • 1794 : La Grande Terreur
  • tp-871

    À Paris, la loi du 22 prairial An II réduit les procès révolutionnaires à de simples formalités. C'est le début de la« Grande Terreur» qui entraînera la mort sur l'échafaud de milliers de simples suspects, jusqu'à la mort du premier responsable de cette loi, Maximilien de Robespierre, le 10 thermidor suivant (28 juillet 1794)...

  • 1837 : Le palais de Versailles retrouve sa splendeur
  • tp-0988

    Le palais de Versailles retrouve sa splendeur le 10 juin 1837. Ce jour-là, à l'occasion du mariage du prince héritier Ferdinand-Philippe d'Orléans, le roi Louis-Philippe 1er inaugure en son sein un Musée de l'Histoire de France. Au fronton des deux ailes du palais est gravée la formule :« À toutes les gloires de la France ».

    Le« roi-bourgeois » a formulé le projet de ce musée quatre ans plus tôt, dans un esprit d'œcuménisme, afin de rassembler les Français de toutes tendances politiques autour de leur Histoire commune...

  • 1903 : Le roi et la reine de Serbie assassinés
  • tp-ser092

    Le roi de Serbie Alexandre 1er Obrenovitch est assassiné ainsi que la reine Draga Machin (sic) aux termes d'un complot organisé pour le compte de la famille rivale des Karageorgevitch. Leur corps sont défenestrés et hachés menu au sabre par les officiers insurgés.

    Pierre 1er Karageorgevitch monte sur le trône dès le lendemain. Sous son règne va naître le« Royaume des Serbes, Croates et Slovènes », future Yougoslavie...

  • 1924 : Enlèvement du député Matteotti
  • tp-i0788

    Des miliciens fascistes enlèvent le député italien Giacomo Matteotti (39 ans), secrétaire général du parti socialiste et principal opposant à l'autorité grandissante de Mussolini. On ne retrouve son cadavre que deux mois plus tard. Sa mort provoque une vague d'indignation en Italie et à l'étranger.

    Le fascisme perd une bonne part de la sympathie qu'il s'était acquise dans les milieux intellectuels et politiques. Mussolini, qui n'avait pas souhaité la mort de Matteotti pas plus que d'aucun autre opposant, n'en couvre pas moins les responsables. Il poursuit la mise en place d'un pouvoir dictatorial...

  • 1940 : L'Italie déclare la guerre à la France
  • L'Italie déclare la guerre à la France et à l'Angleterre, tandis que ces deux pays tentent désespérément de résister à l'invasion allemande. Mussolini se repentira sur le tard de ce« coup de pied de l'âne » qui entraînera son régime dans la débâcle hitlérienne.

    L'entrée de l'Italie dans la guerre favorisera paradoxalement les Alliés. En 1941, Hitler devra différer l'attaque de l'URSS pour secourir Mussolini empêtré dans les Balkans et en Grèce, de sorte que le terrible hiver russe frappera les Allemands avant qu'ils aient le temps de conquérir Moscou. En 1943 enfin, c'est par la Sicile que les Anglo-Saxons entameront la reconquête du continent...

  • 1942 : Le martyre de Lidice
  • tp-cz0650

    Un détachement de SS pénètre dans le village tchèque de Lidice, sous le commandement du Standartenführer Max Rostock. 263 adultes, dont 71 femmes, sont massacrés. 198 autres sont déportés à Ravensbrück et 98 enfants dispersés dans des orphelinats (16 seulement survivront à l'épreuve). Le village est incendié et rasé.

    Cet acte de barbarie fait suite à l'assassinat de Reinhard Heydrich,« protecteur du Reich » en Bohême-Moravie, par des résistants tchèques commandités par Londres, deux semaines plus tôt. Deux ans plus tard, jour pour jour, un autre village, Oradour-sur-Glane, connaîtra le même sort.

  • 1944 : Le martyre d'Oradour-sur-Glane
  • tp-0742

    Deux ans après le massacre de Lidice, 642 habitants du village d'Oradour-sur-Glane, une bourgade proche de Limoges, sont assassinés dans des conditions abominables par une compagnie de 120 hommes de la division SS Das Reich. Oradour-sur-Glane est devenu en Europe occidentale le symbole de la barbarie nazie.

  • 1949 : 1984, une fiction très actuelle
  • tp-tch0760

    Sortie du roman de science-fiction 1984, une œuvre du britannique George Orwell qui décrit une société totalitaire sous le regard d'un chef omniprésent,« Big Brother » (Grand Frère) en lequel les contemporains pouvaient reconnaître Staline.

    En pleine guerre froide entre l'Occident et le monde communiste, l'ouvrage fait scandale. Nul ne se doute alors qu'en 1984, le monde communiste dont il fait la description sera au bord de l'implosion, broyé par le poids de ses contradictions internes.

    Naissances

  • René Duguay-Trouin
    Né en 1673 à Saint-Malo - Décédé le 27 septembre 1736 à Paris
  • tp-1748

    Né dans une famille d'armateurs malouins, René Trouin, sieur du Gué, est le moins connu des grands corsaires français.

    Il pratique très jeune la guerre de course. À la tête du Sans-Pareil, il s'empare à 24 ans d'un convoi hollandais de 12 navires marchands et 3 vaisseaux de guerre et capture par-dessus le marché le vice-amiral Wassenaër. L'exploit lui vaut le grade de capitaine de frégate dans la Marine de Louis XIV, la Royale.

    En 1707, il intercepte un convoi anglais de 70 navires au large du Portugal. En 1711, il s'empare de Rio de Janeiro et impose au gouverneur de la colonie portugaise une colossale rançon ! Il lutte ensuite contre les pirates Barbaresques et s'éteint le 27 septembre 1736, couvert d'honneurs mais sans avoir jamais cessé de souffrir du... mal de mer. ■

  • Gustave Courbet
    Né en 1819 à Ornans (Doubs, France) - Décédé le 31 décembre 1877 à La Tour-de-Peilz (Suisse)
  • tp-1169

    Bourgeois voltairien et anticlérical, convaincu de son génie (« Je peins comme un Dieu », dit-il), Gustave Courbet cultive une technique de peinture conventionnelle mais se veut révolutionnaire et provocateur par le choix des sujets, ce qui lui vaut d'être désigné comme le chef de file de l'école réaliste sous Napoléon III, aux côtés de Daumier et Millet. ■

    Décès

  • André-Marie Ampère
    Né le 20 janvier 1775 à Lyon (Rhône) - Décédé en 1836 à Marseille (Bouches-du-Rhône)
  • Mathématicien, physicien, chimiste et philosophe

    tp-310

    André-Marie Ampère se forme librement en puisant dans la bibliothèque de son père. Son premier véritable contact avec les mathématiques est la lecture des Éléments de mathématiques de Dominique-François Rivard.

    En 1799, il installe chez lui un petit laboratoire et y dispense des cours privés de mathématiques, de physique et de chimie. Il publie en 1802 son premier mémoire d'importance intitulé Considérations sur la théorie mathématique du jeu. Il est nommé professeur de mathématiques transcendantes au lycée de Lyon.

    Il s'installe à Paris, est nommé répétiteur d'analyse à l'École polytechnique en 1804. À partir de 1809, il y enseigne l'analyse et la mécanique. Il entre à l'Académie des sciences en novembre 1814 dans la section de géométrie. Entre 1819 et 1820, Ampère enseigne la philosophie à la faculté des lettres, est élu à la chaire de physique du Collège de France en 1824.

    Ampère s'est intéressé à de nombreux domaines des sciences tels que l'électricité, le magnétisme, les affinités chimiques, l'histoire naturelle, la botanique, la poésie ou la métaphysique. Ses principales découvertes ont eu lieu dans le domaine de l'électromagnétisme et la chimie. Ampère a également travaillé les mathématiques, notamment sur la théorie des probabilités et l'intégration des équations différentielles partielles.

    En 1820, il étudie la relation entre magnétisme et électricité. Il découvre que la direction dans laquelle se déplace l'aiguille d'une boussole dépend de la direction du courant électrique qui circule à proximité et en déduit la règle dite du« bonhomme d'Ampère ». La loi d'Ampère la plus connue est celle de l'électrodynamique. Elle décrit les forces que deux conducteurs parallèles parcourus par des courants électriques exercent l'un sur l'autre. Il décrit également la relation qui existe entre la force du courant et celle du champ magnétique correspondant. Ces travaux fondent l'électrodynamique et influencent considérablement la physique du XIXe siècle.

    Ampère interprète le phénomène du magnétisme par la théorie du courant moléculaire, selon laquelle d'innombrables particules minuscules, chargées électriquement, seraient en mouvement dans le conducteur. Cette théorie est rejetée par les scientifiques de l'époque et ne parvient à s'imposer que soixante ans plus tard avec la découverte des électrons.

    Outre son travail sur l'électrodynamique, il tente d'expliquer certains phénomènes chimiques par la géométrie des molécules et émet parallèlement à Avogadro l'hypothèse que le nombre de molécules contenues dans un gaz est proportionnel à son volume. ■

    Wikipedia
  • Thomas Robert Bugeaud, marquis de La Piconnerie, duc d'Isly
    Né le 15 octobre 1784 à Limoges (Haute-Vienne) - Décédé en 1849 à Paris.
  • tp-0662

    Il s'engage à l'âge de 20 ans, dans l'armée en 1804. Il est promu caporal à Austerlitz, sous-lieutenant dans les campagnes de Prusse et de Pologne (1806-1807). Il combat ensuite en Espagne comme chef de bataillon. Capitaine au second siège de Saragosse, il est promu au grade de lieutenant-colonel après la bataille d'Ordal en Catalogne (1813), puis colonel à son retour en France.

    Il rejoint, lors des Cent-Jours, le parti de Napoléon 1er et participe à la bataille de Conflans contre les Autrichiens. Licencié de l'armée à la Seconde Restauration, en 1825, il est élu maire d'Excideuil, fonction qu'il occupera jusqu'en 1830.

    Dès lors, il entra dans l'opposition et y resta jusqu'en juillet 1831. Nommé maréchal de camp par Louis-Philippe, il se fit rapidement à la Chambre une réputation particulière par ses excentricités et ses provocations envers les membres de l'opposition. Attaché à une politique conservatrice, il est un défenseur intransigeant du protectionnisme douanier. Il se consacre principalement aux affaires.

    Bientôt, le général Bugeaud fut envoyé en Algérie (6 juin 1836) avec ordre d'écraser la révolte d'Abd el-Kader. Il remporte un premier succès à la Sikkak le 6 juillet 1836. Lieutenant-général, depuis le 25 août 1836, il est nommé gouverneur général de l'Algérie en 1840. Il employa de nouvelles méthodes de guerre inspirées de son expérience dans la lutte contre les partisans pendant la Guerre d'Espagne. C'est la politique de la terre brûlée. Maréchal de France en juillet 1843, il obtient la permission d'attaquer le Maroc. Le 14 août 1844, c'est la victoire qui lui vaut le titre de duc d'Isly ; il traque ensuite Abd el-Kader, qui doit se rendre en 1847.

    Au moment de la Révolution de février 1848, il reçoit le commandement de l'armée. La garde nationale refusa absolument d'obéir à ses ordres. Le haut commandement fut donc placé en d'autres mains, et Bugeaud démissionna. Il est porté à la Constituante par une élection partielle à l'automne de 1848. ■

    Wikipedia
  • Pierre Loti logo-af.gif
    Né le 14 janvier 1850 à Rochefort - Décédé en 1923 à Hendaye
  • Écrivain et officier de marine

    tp-0353

    Julien Viaud dit Pierre Loti, est issu d'une famille protestante. Très tôt il peint, fait de la musique. Impressionné, attiré par la mer, il décide à treize ans de devenir marin. Deux ans plus tard, il perd son frère Gustave qui sera immergé dans l'océan Indien. La famille Viaud connaît de graves difficultés financières. En 1866, Julien part à Paris pour préparer le concours d'entrée à l'école Navale au lycée Henri IV. Il commence son journal intime et ses études. Brillant élève, très doué, il est reçu en 1867 puis admis sur le Borda, vaisseau école en rade de Brest. Deux ans plus tard, nommé aspirant, il embarque sur le Jean Bart. Ses voyages le conduisent dans des pays mal connus à l'époque : l'Algérie, la Turquie, puis le Brésil, les États-Unis, et le Canada.

    En 1870-71, pendant le siège de Paris et les drames de la Commune, il perd son père. Loti est en mer du Nord et en Bretagne puis met le cap sur les Canaries, Dakar, la Guyane, le Pacifique. L'année suivante, les vahinés de Tahiti le baptisent Loti (rose en maori). Il découvre l'Île de Pâques. Quatre ans plus tard, il part pour le Levant et Constantinople. Julien Viaud publie en 1879 son premier ouvrage Aziyadé, sans nom d'auteur. En 1881, lieutenant de vaisseau, il reçoit son troisième galon. Deux ans plus tard, il découvre l'Extrême orient et publie son premier roman signé Pierre Loti, Le Roman d'un Spahi. Le 21 octobre 1886, il épouse Blanche Franc de Ferrière à Bordeaux. En 1889, il édite Madame Chrysanthème et Japonerie d'automne qui vont remporter un immense succès. C'est aussi l'année de naissance de son premier fils Samuel. En 1891, Il est élu à l'Académie française en 1881 au fauteil n° 13.

    Après un voyage privé en Terre Sainte, il loue en 1894 à Hendaye, dans les Pyrénées Atlantiques, une maison qu'il acheta dix ans plus tard. En 1898, il fait paraître dans un journal un article qui déplait au ministère. Mis à la retraite, il obtient gain de cause devant le Conseil d'État et retrouve ses activités. L'année suivante, il est promu capitaine de frégate, puis en 1906, capitaine de vaisseau. Il part en 1899, pour l'Inde, la Perse, passera l'hiver suivant au Japon, à Pékin et en Corée. Quatre ans plus tard, il prend sa retraite.

    Lorsqu'éclate la guerre de 14, il a 64 ans et reprend du service, devenant agent de liaison, puis conseiller technique du général Gallieni. Le 28 juin 1918, il reçoit la Croix de guerre à l'ordre de l'armée. ■

    Jesuismort