Christine de Bolsena, chrétienne comme son nom l'indique, aurait été, selon une légende édifiante, la fille d'un officier du palais impérial, à Rome. Emprisonnée et persécutée par son père pour son refus d'adorer les dieux paiens, elle aurait été finalement exécutée...
Source Hérodote
6e jour du mois de Thermidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la prêle.
2e jour du Lion.
À la Sainte-Christine, les blés perdent leurs racines.
Bonne fête aux Christine et ses dérivés : Christina, Christa, Christabelle, Christel, Christelle, Christiane, Christie, Christilla, Chrystalle, Cristal, Kirsten, Kristell(e), Kristina, etc.
Et aussi aux Ségolène, et ses dérivés : Sigolène, etc.
Boris, Gleb,
Gwengalon<
Le maréchal-duc de Villars remporte à Denain une victoire inespérée sur les Austro-Hollandais commandés par le prince Eugène.
Située sur l'Escaut, dans le Hainaut français, entre Douai et Valenciennes, Denain est une place forte à partir de laquelle les forces coalisées contre la France menacent Landrecies, dernière place forte française avant... Paris. Elles sont fortes de 130 000 hommes.
Pour mettre fin à l'interminable guerre de la Succession d'Espagne, Louis XIV confie sa dernière armée au duc de Villars. Au total 70 000 hommes. Le souverain de 72 ans, accablé par les deuils et les revers militaires, fait à Marly, le 16 avril 1712, des adieux émouvants à son vieux maréchal, tout de même déjà gé de 59 ans...
L'archéologue américain Hiram Bingham arrive au sommet d'une montagne, au Pérou, en compagnie d'un officier péruvien et d'un jeune paysan de la région.
Il aperçoit alors d'énormes murs de maisons en ruines. Il vient de découvrir (ou redécouvrir) les restes de la cité inca du Machu Picchu...
Le traité de Lausanne entre les Alliés et la Turquie corrige le traité de Sèvres.
Moustafa Kémal, fort de sa victoire sur les Grecs, obtient pour son pays une pleine souveraineté sur les Détroits, Istamboul et son arrière-pays européen, ainsi que sur l'Arménie occidentale, le Kurdistan occidental et la côte orientale de la mer É gée (Smyrne, éphèse)...
Le général de Gaulle arrive à Montréal après avoir emprunté le « Chemin du Roy » qui relie la ville de Québec à la métropole provinciale. C'est la première visite officielle d'un chef d'état français dans la « Belle Province ».
Tout le long du chemin, il a été acclamé par la foule, aux cris de « Vive le Canada français ! » ou « Québec libre ! ».
Reçu à l'Hôtel de ville par le maire Jean Drapeau, le président français s'avance de sa propre initiative vers le balcon et s'adresse à la foule qui se presse au pied de l'édifice.
Il conclut son discours par un vibrant : « Vive Montréal ! Vive le Québec ! Vive le Québec... libre ! Vive le Canada français et vive la France ! ».
C'est un encouragement spectaculaire et décisif à la revendication d'autonomie que promeut en particulier l'Union nationale du Premier ministre québécois Daniel Johnson, à l'origine de l'invitation du président français.
De façon quelque peu abusive, les Canadiens anglophones y voient aussi un appui au mouvement indépendantiste de René Lévesque, lequel échouera à faire triompher le référendum sur l'indépendance en 1980...
Issu d'une riche famille créole du Venezuela, alors colonie espagnole, Simón Bolívar participe en 1810 à la guerre d'indépendance. Mais il entre bientôt en conflit avec Francisco Miranda, héros de la guerre de libération, qu'il fait arrêter et livre aux Espagnols ! Il devient dictateur et mène une répression brutale... C'est qu'une bonne partie de la population demeure opposée à l'indépendance. Les Espagnols reprennent pied dans le pays.
Bolívar s'enfuit mais revient à la charge l'année suivante avec l'aide intéressée des Anglais. Il libère la Nouvelle-Grenade (aujourd'hui la Colombie), proclame l'avènement d'une « Grande-Colombie » qui fédère la Nouvelle-Grenade et le Venezuela, puis libère l'équateur et le Pérou avec l'aide de son lieutenant, Antonio Sucre.
Peu après, la Colombie entre en guerre contre le Pérou tandis que le Venezuela s'émancipe et met fin à la Grande-Colombie. C'est l'effondrement du rêve panaméricain de Bolívar. Malade et abandonné de tous, Simón Bolívar quitte le pouvoir. Il n'en reste pas moins le plus grand héros national de l'Amérique hispanique, au point de n'être plus connu que sous le surnom de « Libertador » (le « Libérateur ») et d'avoir donné son nom à un pays andin, la Bolivie. ■
Alexandre Dumas est le fils d'un général d'Empire et le petit-fils d'une esclave africaine et d'un aristocrate normand. Il compte parmi les romanciers français les plus populaires et les plus souvent adaptés au cinéma. ■
Navigateur.
Éric Tabarly découvre la voile à l'ge de trois ans à bord d'Annie, le bateau familial. En 1938, son père achète un voilier ancien et le renomme Pen Duick signifiant littéralement petite tête noire (pen = tête ; du = noir ; ick = diminutif, petit), c'est-à-dire mésange noire en breton.
En 1952, il s'engage dans la Marine nationale. Il est admis comme pilote dans l'aéronautique navale. Il effectue environ 1 000 heures de vol, en particulier au cours de la guerre d'Indochine. Il est admis en 1958, à l'école des élèves Officiers de Marine (EOM).
Il a l'idée d'utiliser la coque trop endommagée du Pen Duick comme moule, et reconstruit en 1958 la coque en stratifié polyester. En 1959 Pen Duick navigue à nouveau. Eric Tabarly engage alors son bateau dans des courses anglaises du RORC en 1960, 1961 et en 1962. Après sa sortie de l'école d'Application des enseignes de vaisseau à bord du croiseur-école Jeanne d'Arc, il embarque en juin 1962 comme officier en second du dragueur de mines Castor. En 1963, il prend le commandement de l'engin de débarquement d'infanterie et de chars, EDIC 9092.
Souhaitant participer à la course transatlantique en solitaire (Ostar) de 1964, il est mis en détachement spécial par la Marine nationale. Il s'entraîne sur le Tarann Margilic V de 9,65 m et se rend compte qu'il pourra maîtriser un bateau plus grand... et plus rapide. Il conçoit spécialement le Pen Duick II. Il remportera la course le 18 juin 1964. Pour continuer la course au large, Tabarly fait construire un monocoque plus grand, le Pen Duick III en 1966. Avec de nombreuses victoires, ce sera l'unité la plus titrée de la série des Pen-Duick.
à la suite de la victoire du trimaran Toria dans la Two-Handed Round Britain Race en 1966, Tabarly essaye ce bateau et se lance à son tour dans le multicoque et fait construire Pen Duick IV pour la transat 1968. Le bateau ne sera pas au point et Tabarly devra abandonner.
Pour courir la Transpacifique 1968, Tabarly fait construire spécialement le Pen Duick V. Il remporte une deuxième fois la transat en 1976, à bord de Pen Duick VI. Il disparaît en mer d'Irlande, au large du pays de Galles, dans la nuit du 12 au 13 juin 1998.
Éric Tabarly marqua plusieurs générations de navigateurs et de coureurs hauturiers. En effet, il a véritablement créé une « École française » de la course au large, en prenant à son bord et formant de nombreux équipiers qui s'illustreront par la suite. Il a marqué l'histoire de l'architecture maritime en participant activement à la conception de voiliers de compétition novateurs, exploitant les dernières évolutions techniques et appliquant à l'hydrodynamique ses connaissances en aérodynamique (il avait une formation de pilote). ■
WikipediaFils d'un charbonnier flamand, Léon Joseph Cardijn, devenu prêtre, forme un groupe de jeunes ouvriers chrétiens dans sa paroisse des environs de Bruxelles. En 1924, dans le droit fil de l'encyclique Rerum Novarum, il crée la Jeunesse Ouvrière Catholique (J.O.C.), appelée à un grand rayonnement international tout au long du XXe siècle. ■