Ephéméride
Ignace
31 juillet

Ignace de Loyola est le fondateur de la Compagnie de Jésus. Gentilhomme basque, il se convertit suite à une blessure de guerre puis va étudier la théologie à Paris. Là, il rédige ses Exercices spirituels et rencontre ses premiers disciples, tel saint François Xavier, le plus illustre des missionnaires jésuites. Avec eux, il fait vœu de convertir les infidèles et constitue sa Compagnie en 1540.

La première règle est une obéissance exclusive au pape. Elle ne va pas de soi. La papauté est sortie déconsidérée des excès de la Renaissance et des tourments de la Réforme luthérienne. L'appui efficace des jésuites va restaurer son autorité morale et lui donner des armes pour mener la Contre-Réforme catholique...

Source Hérodote

13e jour du mois de Thermidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de l'abricot.

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9e jour du Lion.

Dictons du jour

Au jour de la Saint-Ignace, moissonne quelque temps qu'il fasse.

Prénoms du jour

Bonne fête aux Ignace, et ses dérivés : Ignacie, Ignacio, Ignatius, Ignacy, Ignaz, Inigo, etc.
Et aussi aux Jermen
Loyola
Sidonie

Il se prénomme aussi Ignace

Événements

  • 1358 : Assassinat d'Étienne Marcel
  • Jean Maillard, un échevin fidèle à la royauté, fait assassiner le prévôt des marchands Étienne Marcel devant la porte Saint-Denis alors qu'il s'apprêtait à livrer les clés de Paris à Charles le Mauvais. Le surlendemain, le Dauphin Charles, futur Charles V, rentre sous les acclamations dans sa capitale, dont il avait dû fuir en catastrophe quelques mois plus tôt...

  • 1451 : Arrestation de Jacques Cœur
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    Le financier Jacques Cœur est arrêté sur ordre du roi de France Charles VII. Il est accusé d'avoir empoisonné la maîtresse du roi, Agnès Sorel, et plus sérieusement, d'avoir usé de sa position au gouvernement pour s'enrichir indûment...

  • 1658 : Aurengzeb devient empereur
  • Aurengzeb Alamgir, troisième fils de l'empereur Chah Jahan, celui-là même qui a fait construire le Taj Mahal, monte sur le trône de l'empire moghol des Indes... Aurengzeb (on écrit aussi Aurangzeb) est le dernier des « Grands Moghols ». Il se montre très rigoriste en matière de religion et de morale, à la différence de son père et de son frère aîné, Dara Shikok (on écrit aussi Shekuh)...

  • 1843 : Bugeaud maréchal de France
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    Tandis que l'émir Abd el-Kader se réfugie au Maroc avec ses derniers fidèles, le général Bugeaud (59 ans) est fait maréchal de France en récompense de ses succès dans la soumission de l'Algérie.

    Sa casquette est légendaire : une nuit, surpris par une attaque ennemie, il serait sorti de sa tente sabre au clair et encore coiffé de son bonnet de nuit en guise de casquette !...

  • 1914 : Assassinat de Jean Jaurès
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    Jean Jaurès est tué d'un coup de revolver dans le café du Croissant, à Paris. L'assassin du leader socialiste est un déséquilibré de 29 ans, du nom de Raoul Villain, qui lui reproche (à tort) d'être opposé à la mobilisation générale et à la guerre imminente contre l'Allemagne. Villain sera plus tard acquitté de son crime...

  • 1968 : Le Baas au pouvoir à Bagdad
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    Le général al-Bakr et son cousin Saddam Hussein s'emparent du pouvoir à Bagdad et installent un régime moderniste à la tête de l'Irak, sous l'égide du parti Baas, un parti socialiste et laïc...

    Naissances

  • Bon-Adrien Jeannot de Moncey
    Né len 1754 à Moncey - Décédé le 20 avril 1842 à Paris
  • Maréchal d'Empire et duc de Conegliano.

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    Le père de Bon-Adrien aurait bien souhaité que son fils suive la même voie que lui, et lui fit, très jeune, étudier le droit. Ce n'est pas vraiment le souhait du jeune garçon et, à l'ge de 15 ans il quitte la maison paternelle et rejoint l'armée, s'enrôlant dans le régiment de Champagne-Infanterie. Les parents se lancent à la recherche de leur fils et achètent bientôt son congé. Dix mois à peine se sont écoulés que le jeune Moncey s'enfuit de nouveau, et s'engage une nouvelle fois dans l'armée, cette fois dans la compagnie des gendarmes anglais, unité bien plus attirante que la simple infanterie.

    On est alors en pleine Révolution, dont Moncey approuve les idées. De 1793 à 1795, il sert sur les Pyrénées, avec bravoure. En juin 1793 il avait été chargé de commander la 5e demi-brigade légère, où il attire l'attention de l'un des représentants aux Armées. Il est alors promu général de brigade, en février 1794, et, quatre mois plus tard, général de division. Cette année culmine pour lui avec la prise de San Sebastian, en août. Cela lui vaut de prendre le commandement de l'Armée des Pyrénées.

    Il restera sur la liste de non-activité jusqu'au 20 septembre 1799, c'est à dire 14 jours avant le coup d'État de Brumaire, auquel il applaudi, en grande partie à cause de son ressentiment vis-à-vis du Directoire, qu'il rend responsable de la ruine de sa carrière. Bonaparte le nomme alors, à compter de décembre, inspecteur général de la gendarmerie, commandement qu'il gardera pendant six années. À ce titre il accompagne Napoléon lors de son voyage en Hollande, en 1803. C'est peut-être cette proximité de l'empereur qui lui vaut sa promotion au maréchalat, le 19 mai 1804. Il se voit alors donné différentes tches, en Belgique et en France, la plus importante étant le commandement de la Garde Nationale de Paris. À ce moment, la capitale se retrouve sur la ligne de front et Moncey participe, le 30 mars, à sa défense avec vaillance, à la barrière de Clichy. En avril, il fait partie de ceux qui, avec Ney, incite Napoléon à abdiquer, selon le vœu des autres grands officiers.

    Il sert les Bourbons, comme beaucoup d'autres, sous la première restauration, et rallie Napoléon pendant les Cent-Jours, sans jouer un rôle actif. Le 3 juillet 1816, Moncey retrouve sa dignité de maréchal. Il est nommé pair de France en 1819, Gouverneur de la 9e division militaire en 1820, poste qu'il occupe jusqu'en 1830. Entre temps, il conquiert Barcelone, Tarragone et Hostalrich, en 1823. Le 17 décembre 1833, il est nommé Gouverneur des Invalides. En décembre 1840, au moment du Retour de Cendres, il se fait porter, bien que malade, sur le passage du cortège. Après quoi, il prononce ces mots restés célèbres : « À présent, rentrons mourir ! » ■

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  • Arthur Maury
    Né en 1844 à Paris - Décédé le 1er décembre 1907
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    C'est un grand philatéliste, auteur de plusieurs œuvres de référence dans cette discipline. Arthur Maury s'intéressa à la philatélie depuis son enfance, mais seulement pour meubler ses loisirs. Puis, après avoir commencé une carrière de gantier, il opta pour une profession philatélique.

    Ne se contentant pas de pratiquer le négoce, Maury publia, dès 1864, une revue très documentée, Le Collectionneur de timbres-poste. Il y associait dans ses commentaires, les timbres aux soubresauts de l'histoire, qu'il connaissait bien pour s'y être plongé en autodidacte, et de la politique, qui était selon lui l'histoire en train de se faire. Il a aussi encouragé dans sa revue, la collection naissante des oblitérations, et notamment de celles de la Guerre franco-prussienne de 1870. Il est donc un des premiers philatélistes à avoir dépassé le stade de la simple collection d'images. Il a par ailleurs soutenu le choix du mot « philatélie » pour désigner cette passion, à l'encontre de la désignation de « timbrologie » préconisée par le Docteur Jacques Legrand.

    Il a enfin lancé son propre catalogue qui a été réédité sans cesse, d'abord par lui-même, puis par ses successeurs, jusqu'en 1980. À la veille de sa mort, il a eu le plaisir de voir paraître, en 1907, son gros ouvrage de 648 pages: l'Histoire des timbres-poste français, qui fait encore autorité.

    Il fut également membre de la Société française de timbrologie fondée en 1875 par Jacques Legrand. ■

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  • Louis de Funès
    Né en 1914 à Courbevoie - Décédé le 27 janvier 1983 à Nantes
  • De son nom complet Louis Germain David de Funès de Galarza, est un acteur français.

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    Ayant joué dans plus de cent quarante films, il est l'un des acteurs comiques les plus célèbres du cinéma français de la seconde moitié du XXe siècle et le champion incontesté du box-office français des années 1960 et 1970, attirant plus de cent cinquante millions de spectateurs dans les salles.

    Après presque vingt ans sur les planches et devant les caméras dans de nombreux seconds rôles, il impose son personnage de Français moyen impulsif, rleur, au franc-parler parfois dévastateur, à la fin des années 1950 dans La Traversée de Paris. Dans les deux décennies qui suivent, on retrouvera une suite de succès populaires parmi lesquels la saga du Gendarme de Saint-Tropez, la Trilogie Fantômas, Le Corniaud, La Grande Vadrouille, Oscar, La Folie des grandeurs, Les Aventures de Rabbi Jacob ou encore L'Aile ou la Cuisse. Outre la France, les films de Louis de Funès ont connu un grand succès dans divers pays européens, et notamment en Russie, au temps de l'U.R.S.S. ; sa popularité mettra quelques années avant de traverser l'Atlantique. Il a également adapté quelques scénarios au cinéma et coréalisé un film, L'Avare, en 1980. ■

  • Raymond_Aubrac
    Né en 1914 à Vesoul - Décédé le 10 avril 2012 à Paris,
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    Résistant à l'Occupation nazie et au régime de Vichy pendant la Seconde Guerre mondiale.

    Ingénieur civil des Ponts et Chaussées (promotion 1937), il est spécialement connu pour s'être engagé avec son épouse Lucie dès 1940 dans la Résistance intérieure française. Sous le pseudonyme Aubrac, aux côtés d'Emmanuel d'Astier de La Vigerie, il participe, dans la région lyonnaise, à la création du mouvement Libération-Sud, plus tard intégré dans les Mouvements unis de la Résistance (MUR) dont le bras armé fut l'Armée secrète : Aubrac y secondera le général Delestraint.

    À la Libération, il est nommé commissaire de la République à Marseille, puis responsable du déminage au ministère de la Reconstruction. Compagnon de route du PCF, il crée ensuite BERIM, un bureau d'études investi dans les échanges Est-Ouest avant de devenir conseiller technique au Maroc et fonctionnaire de la FAO.

    Ami d'Hô Chi Minh depuis 1946, il est sollicité par Henry Kissinger pour établir des contacts avec le Nord Viêt Nam, pendant la guerre du Viêt Nam entre 1967 et 1972.

    À la fin de sa vie, il s'engage en faveur des droits du peuple palestinien et adhère à l'Union juive française pour la paix. ■

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    Décès

  • Bartolomeo de Las Casas
    Né en 1474 à Séville (Espagne) - Décédé en 1566 à Madrid (Espagne)
  • Bartolomeo de Las Casas, né à Séville, a participé à la conquête des Amériques avec Nicolas de Ovando avant d'entrer dans l'ordre religieux des dominicains. Il est ordonné prêtre à Saint-Domingue puis devient évêque du Chiapas, au Mexique. Le premier, il s'indigne avec force du sort fait à ses habitants, les « Indiens ». ■

  • Franz Liszt
    Né le 22 octobre 1811 à Raiding (Autriche) - Décédé en 1886 à Bayreuth (Allemagne)
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    Pianiste virtuose, inventeur du récital et compositeur d'avant-garde très fécond, avec 700 œuvres recensées, Franz Liszt est parfois limité à l'archétype du bel artiste romantique, capable de déclencher une véritable hystérie auprès du public féminin.

    Incarnation du dionysiaque selon Nietzsche, Liszt était pourtant aussi un excellent pédagogue et un homme vivant avec intensité les événements de son siècle. ■

  • Jean Jaurès
    Né le 3 septembre 1859 à Castres - Décédé en 1914 à Paris
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    Professeur de philosophie, Jean Jaurès se fait élire député de Castres dans les rangs des républicains opportunistes puis, après avoir soutenu les mineurs de Carmaux en grève, en 1892, rejoint le camp socialiste. Socialiste, humaniste, pacifiste, il combat la voix marxiste du socialisme représentée par Jules Guesde. Brillant tribun, il n'accédera cependant jamais au gouvernement. Il est assassiné à la veille de la Grande Guerre. ■

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  • Antoine Marie Jean-Baptiste Roger de Saint-Exupéry
    Né le 29 juin 1900 à Lyon (Rhône)et disparu en vol en 1944 au large de Marseille
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    Né dans une famille issue de la noblesse française, Antoine de Saint-Exupéry passe une enfance heureuse malgré la mort prématurée de son père. Élève peu brillant, il obtient cependant son baccalauréat en 1917 et, après son échec à l'École navale, il s'oriente vers les beaux-arts et l'architecture. Devenu pilote lors de son service militaire en 1921 à Strasbourg, il est engagé en 1926 par la compagnie Latécoère (future Aéropostale) et transporte le courrier de Toulouse au Sénégal avant de rejoindre l'Amérique du Sud en 1929. Parallèlement il publie, en s'inspirant de ses expériences d'aviateur, ses premiers romans : Courrier sud en 1929 et surtout Vol de nuit en 1931, qui rencontre un grand succès.

    À partir de 1932, son employeur entre dans une période difficile. Aussi Saint-Exupéry se consacre-t-il à l´écriture et au journalisme. Il entreprend de grands reportages au Viêt Nam en 1934, à Moscou en 1935, en Espagne en 1936, qui nourriront sa réflexion sur les valeurs humanistes qu'il développe dans Terre des hommes, publié en 1939.

    En 1939, il est mobilisé dans l'armée de l'air et est affecté dans une escadrille de reconnaissance aérienne. À l'armistice, il quitte la France pour New York avec pour objectif de faire entrer les Américains dans la guerre et devient l'une des voix de la Résistance. Rêvant d'action, il rejoint enfin, au printemps 1944, en Sardaigne puis en Corse, une unité chargée de reconnaissances photographiques en vue du débarquement en Provence. Il disparaît lors de sa mission du 31 juillet 1944. Son avion n'a été retrouvé qu'à partir de 2000.

    Le Petit Prince, écrit à New York pendant la guerre, est publié avec ses propres aquarelles en 1943 à New York et en 1946 chez Gallimard, en France. Ce conte plein de charme et d'humanité devient très vite un immense succès mondial. ■

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