Ephéméride
Alphonse de Liguori
01 août

Ce rejeton de la haute noblesse napolitaine né en 1696 devient docteur en droit à 16 ans avant de devenir prêtre.

Il se met au service des pauvres gens de Naples et forme la congrégation du Très-Saint-Rédempteur dont les membres, les rédemptoristes, se vouent aux missions dans les milieux populaires. Au terme d'une longue vie pleine de souffrances physiques, Alphonse meurt victime de lourds handicaps mais en odeur de sainteté en 1787. Ses hautes qualités morales lui ont valu d'être nommé docteur de l'Église en 1871.

Source Hérodote

14e jour du mois de Thermidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du basilic.

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10e jour du Lion.

Dictons du jour

Qui se marie le 1er août, la corde il se met au cou.

Prénoms du jour

Bonne fête au Alphonse et ses dérivés : Affonso, Al, Alfie, Alfio, Alfonso, Alfonsus, Alford, Alonso, Alphonse-Marie, Alphonsie, Alphonsine, Anfos, Anfous, Foncho, Fons, Fonzie, Fonzo, Phauns, Phons, etc.
et aussi aux Alma, et ses dérivés : Almah, Almeda, Allma.
Eléazar, et ses dérivés : Éléas, Élazar, Éléazaro, Eli, Éliazar, Éliézer, etc.
Fransez et ses dérivés bretons : Fransez, Sez, Sezig, Soa, Soaig, Soig.

Ils se prénomment aussi Alphonse

Historique Philatélique

  • Timbre d'usage courant aux changements des tarifs postaux
  • 1980
  • (20g) Lettre 1er ech. pour l'intérieur : 1.40F
  • 1981
  • (20g) Lettre 1er ech. pour l'intérieur : 1.60F
  • 1986 : Premier timbre français sans valeur faciale gardant sa valeur d'émission.
  • tp-2423

    Liberté de Gandon. 1.90F

    Événements

  • 12 av. J.-C. : Drusus inaugure le sanctuaire des Trois-Gaules
  • Drusus, beau-fils de l'empereur Auguste, inaugure le sanctuaire des Trois-Gaules, à Condate, au pied de la colline de la Croix-Rousse, près de la colonie romaine de Lugdunum (Lyon).

    Il s'agit d'un très imposant autel entouré de tribunes. Sur les gradins sont gravés les noms des soixante peuples gaulois qui envoient chaque année, des délégués pour rendre le culte à Rome et Auguste, mais aussi pour discuter des problèmes politiques des Gaules.

    Sept ans plus tard, un amphithéâtre sera également construit à proximité du sanctuaire. Dans cet amphithéâtre des Trois-Gaules seront livrés aux bêtes les premiers martyrs chrétiens des Gaules, parmi lesquels sainte Blandine et saint Pothin. Il ne reste plus rien aujourd'hui du sanctuaire et de l'amphithéâtre, sinon des évocations picturales sur des monnaies...

  • 1137 : Louis VII le Jeune règne seul
  • Né d'Alix de Maurienne, Louis VII le Jeune a 17 ans quand il succède à son père Louis VI le Gros (56 ans), sur le trône de France. Une semaine plus tôt, il a épousé la jeune duchesse Aliénor d'Aquitaine, repoussant de la sorte jusqu'aux Pyrénées les limites du royaume...

    Mais ce prince éduqué par les moines de Saint-Denis, cultivé et pieux, timide et doux, n'était pas destiné à régner jusqu'à la mort accidentelle de son frère aîné. Il va révéler au pouvoir un comportement imprévisible, souvent maussade et parfois cruel. Ses querelles avec Thibaud de Champagne vont conduire au massacre horrible de Vitry, à la deuxième croisade, au divorce d'avec Aliénor et à la première guerre de longue durée avec les Anglais !...

  • 1291 : Le serment de Rütli
  • tp-ch1150

    Les représentants des trois cantons d'Uri, Schwyz et Unterwald (Walter Fürst, Werner Stauffacher et Arnold de Melchtal si l'on en croit la tradition) font serment de s'entraider pour faire front à leur suzerain, Rodolphe 1er de Habsbourg. De cette lutte, la légende retient le nom de Guillaume Tell, hardi adversaire du méchant bailli Gessler.

    Le serment de la prairie de Rütli (ou Grütli) consacre la naissance de la Suisse indépendante. En 1891, en souvenir de cet événement, les Suisses ont fait du 1er août leur fête nationale. Ce jour est chômé depuis 1994...

  • 1589 : Un moine poignarde le roi Henri III
  • tp-pol1996

    Henri III reçoit un moine dans sa chambre, au premier étage du château de Saint-Cloud, alors qu'il se tient sur sa chaise percée.

    Le moine sort de sa manche non un message mais un poignard et le plante dans le flanc du roi. « Ah ! le méchant moine, il m'a tué », gémit le roi. Il a la force de retirer l'arme et de blesser son assassin...

  • 1691 : Bossuet baptise un prince de Côte d'Ivoire
  • tp-990

    Bossuet baptise à Paris un prince africain de 20 ans du nom d'Anabia, originaire du royaume d'Assinie, à l'ouest de la Côte d'Ivoire actuelle. Son parrain de baptême n'est autre que Louis XIV, le Roi-Soleil en personne...

  • 1785 : Voyage sans retour pour Lapérouse
  • tp-2519

    Deux frégates baptisées La Boussole et L'Astrolabe appareillent de Brest pour un voyage d'exploration de quatre ans autour du globe sous le commandement du comte Jean-François de Galaup de Lapérouse (ou La Pérouse). Celui-ci a reçu son commandement du maréchal de Castries, ministre de la Marine de Louis XVI, et du chevalier de Fleurieu, directeur des ports et arsenaux.

    L'épopée s'achèvera tragiquement sur l'îlot de Vanikoro...

  • 1793 : Plan de destruction de la Vendée
  • Un décret de la Convention ordonne la destruction et l'incendie de la Vendée en état d'insurrection. La mise en œuvre de ce plan est confiée au général François Westermann...

  • 1798 : Nelson coule la flotte française à Aboukir
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    Dans la rade d'Aboukir, l'amiral anglais Horatio Nelson détruit la flotte française qui a transporté en Égypte le corps expéditionnaire du général Napoléon Bonaparte.

    L'un des héros du jour est le commandant du Tonnant, Aristide du Petit Thouars (38 ans). Il contraint le Bellérophon à amener son pavillon avant que son navire ne soit lui-même assailli. Les deux bras et une jambe emportés par un boulet, il se fait placer dans un baril de son afin de continuer à donner des ordres jusqu'à son dernier souffle.

    L'amiral français Brueys saute avec son navire-amiral L'Orient (118 canons) tandis que Villeneuve, celui-là même qui sera défait à Trafalgar, s'échappe avec quelques vaisseaux. Bonaparte se trouve ainsi prisonnier de sa conquête...

  • 1914 : Début de la Grande Guerre
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    À 4 heures de l'après-midi, tous les clochers de France font entendre un sinistre tocsin. C'est la mobilisation générale.

    Le même jour, l'Allemagne, avec une longueur d'avance, déclare la guerre à la Russie.

    Ces événements font suite à l'assassinat d'un archiduc autrichien à Sarajevo, un mois plus tôt, le 28 juin 1914.

    Cette guerre (que chacun espère courte... et victorieuse !) est le résultat de quelques folles journées de surenchères diplomatiques et militaires.

    Le 28 juillet, l'Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Serbie et l'a aussitôt envahie. La Russie s'émeut de l'attaque d'un pays ami. Elle obtient de l'ambassadeur de France l'assurance que Paris sera solidaire de Saint-Pétersbourg en cas de conflit.

    À Paris, au café du Croissant, le 31 juillet, un déséquilibré assassine Jean Jaurès. Le leader respecté des socialistes et Joseph Caillaux étaient dans la classe politique française les derniers partisans de la paix ; le premier par humanité, le second par raison. On peut dire que trois coups de revolver, ceux de Princip à Sarajevo, Henriette Caillaux et Villain à Paris auront eu raison de la paix mondiale !

    Le même jour, l'Allemagne somme la Russie d'arrêter sa mobilisation et adresse un ultimatum à la France qui la soutient...

  • 1936 : Hitler ouvre les Jeux de Berlin
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    À 16 heures, devant 120 000 spectateurs rassemblés dans le nouveau stade de Berlin, Adolf Hiltler ouvre les XIe Jeux Olympiques modernes. Spectaculaire démonstration de prestige du régime nazi né seulement 3 ans plus tôt, qui sera immortalisée par la cinéaste Leni Riefenstahl.

  • 1944 : Soulèvement de Varsovie
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    La résistance intérieure polonaise, déclenche un soulèvement contre l'occupant allemand./p>

    Trompant l'espoir des combattants, qui comptaient sur son soutien, l'armée soviétique s'arrête sur les bords de la Vistule et laisse aux Allemands le temps de liquider l'insurrection, réputée antirusse et anticommuniste, autant qu'antiallemande et antinazie !...

  • 1975 : Acte final de la conférence d'Helsinki
  • 33 états européens, ainsi que les États-Unis et le Canada, signent à Helsinki (Finlande), l'Acte final de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (C.S.C.E.).

    La conférence a débuté deux ans plus tôt, le 3 juillet 1973, suite à une suggestion de Leonid Brejnev, homme fort de l'Union soviétique, qui souhaitait que soit entériné le partage de l'Europe issu de la Seconde Guerre mondiale. Toute l'Europe est conviée à Helsinki, y compris le Vatican dont c'est la première participation à un congrès international depuis 1815.

    On prévoit des « corbeilles » destinées à recueillir les suggestions des différents congressistes. Pour le coup, le Saint Siège réussit son retour sur la scène diplomatique en imposant une « troisième corbeille » sur les droits de l'Homme et la liberté de conscience, outre les corbeilles sur la sécurité et la coopération.

    L'Acte final est un procès-verbal sans portée juridique, à la différence d'un traité. Il ne va pas moins en avoir une grande portée politique...

    En effet, Leonid Brejnev, tout-puissant secrétaire général du P.C.U.S. (parti communiste de l'U.R.S.S.), qui se félicite avant tout de la reconnaissance du partage de l'Europe, commet l'erreur de laisser publier l'intégralité du traité dans la presse soviétique.

    Les dissidents soviétiques, tel Andreï Sakharov, vont en saisir toute la portée. Ils vont tirer argument de la reconnaissance par l'URSS de la liberté de conscience, pour mieux faire entendre leur voix. À ce titre, l'Acte final d'Helsinki marque le commencement de la désintégration de l'URSS...

    Naissances

  • Claude
    Né en 10 av. J.-C. à Lyon (Gaule) - Décédé le 13 octobre 54 à Rome
  • Claude est le fils de Drusus, lui-même né d'un premier mariage de Livie, épouse de l'empereur Auguste. Après l'assassinat de son neveu Caligula, le 24 janvier 41, Claude, bien que timide et déjà quinquagénaire, est installé à la tête de l'empire romain par les prétoriens. Il va gouverner en s'appuyant sur ses affranchis, Polybe, Narcisse, Callistus et Pallas. ■

  • Gaston Doumergue pf
    Né en 1863 à Aigues-Vives (Gard) - Décédé le 18 juin 1937
  • tp-4793

    Ses études de droit le mènent au barreau de Paris, puis il exerce des fonctions de substitut à Hanoï, juge de paix à Alger.

    De retour en France, il est élu député radical en 1893, réélu à 2 reprises. De 1917 à 1922, il est nommé 7 fois ministre (des Colonies, du Commerce, de l'Industrie et du Travail, de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, et des Affaires étrangères). Élu sénateur du Gard en 1910, Président du Conseil en 1913, Président du Sénat en 1923, c'est en 1924 qu'il devient Président de la République pour un septennat. Il démissionne en 1924 de la Présidence du Conseil et se retire de la vie politique. ■

  • Marx Dormoy
    Né en 1888 à Montluçon (Allier) - Décédé le 26 juillet 1941 à Montélimar (Drôme).
  • Homme politique.

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    Pendant son service militaire, il est affecté en Algérie, où il fonde un groupe de Jeunesses socialistes. Il est ensuite employé à la mairie de Montluçon, puis, après la Première Guerre mondiale, où il combat, devient représentant de commerce.

    En novembre 1919, il mène la liste S.F.I.O. aux élections législatives, qui n'obtient aucun élu. Un mois plus tard, il devient conseiller d'arrondissement. En 1920, il choisit le camp de Léon Blum, contre l'adhésion à la IIIe Internationale. Quatre ans plus tard, il devient secrétaire général de la fédération de l'Allier. Il entre ensuite à la Commission administrative permanente.

    En 1925, il est élu conseiller municipal et conseiller général de Montluçon, puis maire de cette commune l'année suivante. En octobre 1931, il est élu président du Conseil général de l'Allier, dont il est député un mois plus tard.

    Réélu député en 1936, il est sous-secrétaire d'État à la présidence du Conseil et participe à la négociation des Accords de Matignon. Il devient ministre de l'Intérieur, poste qu'il conserve dans les cabinet Chautemps III (juin 1937-mars 1938) et Blum II (mars-avril 1938).

    Il consacre principalement ses activités à la lutte contre la Cagoule, laquelle est démantelée à la fin de novembre 1937. Il démet Jacques Doriot de ses fonctions de maire suite à des irrégularités dans la gestion municipale. Il défend une ligne d'opposition intransigeante face aux régimes fascistes et se prononce contre les accords de Munich. Après ses passages au gouvernement, il est élu sénateur en 1938.

    En juillet 1940, il fait partie des 80 parlementaires refusant de voter les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Le 20 septembre 1940, il est suspendu de ses fonctions de maire de Montluçon, puis emprisonné cinq jours plus tard. Il est assassiné dans la nuit du 25 au 26 juillet 1941 par une bombe à retardement placée sous son lit par d'anciens cagoulards. Il est cité à l'ordre de la Nation en 1946 et médaillé de la Résistance française avec rosette en 1947. ■

    Wikipedia

    Décès

  • Louis VI le Gros
    Né le 1 décembre 1081 à Paris - Décédé en 1137 à Paris
  • Le roi de France Louis VI le Gros, fils de Philippe 1er et de Berthe de Hollande, témoigne d'une personnalité débonnaire, sans grand éclat, sans grand défaut non plus. Mais il rassemble mieux que quiconque les traits qui vont caractériser les rois capétiens, en particulier la volonté opiniâtre d'étendre le domaine royal par la guerre et le mariage. Conseillé par son ami Suger, il a constitué l'embryon de l'administration. ■

  • Gaston III Phoebus (ou Fébus)
    Né en 1331 à Mazères (Ariège, France) - Décédé en 1391 à Orthez (Pyrénées-Atlantiques, France)
  • tp-2708

    Ce seigneur fantasque et énergique règne sur le comté de Foix et sur le Béarn (capitale : Pau), dans les Pyrénées, de 1343 à 1391. Il profite de la rivalité entre Valois et Plantagenêt, au début de la guerre de Cent Ans, pour étendre ses domaines vers l'Albigeois et la Bigorre, territoires à la souveraineté incertaine qu'il dispute au comte d'Armagnac et au duc de Berry.

    Arrêté à Paris sur ordre du roi Jean II le Bon, il est libéré après le désastre de Poitiers et s'en va combattre en Prusse orientale aux côtés des chevaliers Teutoniques. Il revient à temps pour réprimer la Grande Jacquerie !

    Gaston III se fait surnommer Phoebus ou Fébus (soleil en langue d'oc), sans doute en raison de sa chevelure blonde. Mécène, Gaston Phoebus a à cœur de cultiver son image en dissimulant les mauvais côtés de sa personnalité (ainsi a-t-il tué de sa main son propre fils, dans un accès de colère, l'accusant à tort d'avoir tenté de l'empoisonner !).

    Pour assurer sa notoriété, il écrit lui-même le Grand Livre de la Chasse, reflet de la passion qui lui coûta la vie : il meurt à 61 ans d'une crise cardiaque au cours d'une chasse à l'ours dans les Pyrénées. Le roi de France Henri IV compte parmi ses descendants. ■