Ephéméride
La Transfiguration du Seigneur
06 août

Cette fête commémore un événement que rapportent les évangélistes Marc, Matthieu et Luc.
Jésus, peu avant sa Passion (son arrestation et sa mort) se fit accompagner par ses disciples Jacques, Jean et Pierre au sommet d'une montagne (le mont Thabor, selon la tradition).

Et là, les trois disciples virent le Christ dans un vêtement blanc resplendissant, entouré de deux hommes dans lesquels ils reconnurent les prophètes de l'Ancien Testament Moïse et Élie.

Une nuée descendit du ciel et une voix proclama : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, c'est lui qu'il faut écouter ».

Sur le chemin du retour, Jésus recommande à ses disciples de ne rien dire de ce qu'ils ont vu et entendu.

Il s'agit de l'un des rares textes des Évangiles qui évoque explicitement la nature divine du Christ. L'autre théophanie (manifestation du Christ comme Fils de Dieu) est le récit du baptême du Christ dans le Jourdain.

Source Hérodote

19e jour du mois de Thermidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la gentiane.

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15e jour du Lion.

Dicton du jour

Au mois d'août, Le vent est fou

Prénoms du jour

Bonne fête aux Félicissime, et ses dérivés : Félicissimus, etc.
Et aussi aux Octavien, et ses dérivés : Octavienne, Ottaviano, Outavian, etc.
Sixte, Sixtine, Xyste.
Dahud, et son dérivé breton : Dahut.

Événements

  • 1284 : La Corse devient génoise
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    Près de la petite île de La Meloria, au large de Livourne, la flotte de Pise est complètement anéantie par celle de Gênes.

    Cette bataille de Meloria consacre la suprématie de la Sérénissime République de Gênes sur la Méditerranée occidentale et sur la côte occidentale de la péninsule italienne, y compris la Corse. Pise, de son côté, tombe sous l'influence de Florence, sa rivale en Toscane.

  • 1806 : Fin du Saint Empire Romain Germanique
  • Dans l'indifférence générale, l'empereur d'Autriche François 1er déclare renoncer à la dignité d'empereur du Saint Empire Romain Germanique fondé par Otton 1er près de mille ans auparavant.

  • 1870 : Charge héroïque de Froeschwiller
  • Deux semaines après la déclaration de guerre de Napoléon III à la Prusse, une armée française est battue à Forbach, ce qui entraîne pour la France la perte de la Lorraine. Le même jour, le maréchal de Mac-Mahon est battu à Froeschwiller-Woerth, d'où la perte de l'Alsace. Cette défaite est occultée par un fait d'armes héroïque : la folle charge des cuirassiers français dans les houblonnières, près du village de Reichshoffen, où hommes et chevaux s'empêtrent et succombent sous le feu ennemi.

  • 1945 : Une bombe atomique sur Hiroshima !
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    La ville japonaise d'Hiroshima est détruite par une bombe atomique, ou bombe à l'uranium 235, de quatre tonnes et demi.

    Elle a été larguée par le bombardier B-29 du colonel Paul Tibbets. La veille, il avait donné à son appareil le nom de sa mère, Enola Gay, et surnommé son terrifique chargement Little Boy.

    Cette attaque sans précédent fait 70 000 morts et des dizaines de milliers de blessés dont beaucoup mourront des années plus tard.

    Naissances

  • Louise de La Vallière
    Née en 1644 à Tours - Décédée le 6 juin 1710 à Paris
  • Dame d'honneur de Henriette d'Angleterre, belle-sœur de Louis XIV, Louise de La Vallière boîte légèrement et apparaît à ses contemporains plus gracieuse que belle. En 1661, elle n'en séduit pas moins le roi, de 6 ans plus âgé qu'elle. Il est vrai qu'elle en est sincèrement amoureuse, l'aimant pour lui-même plus que pour sa fonction. Elle aura de lui 4 enfants dont deux survivront et seront légitimés : Mademoiselle de Blois, future princesse de Conti, et le comte de Vermandois.

    Culpabilisée par l'adultère, Louise de La Vallière se réfugie chez les Bénédictines de Chaillot mais l'impétueux Louis XIV l'en fait extraire de force ! Après sept ans de passion amoureuse, elle se voit supplantée dans le cœur du Roi-Soleil par Mme de Montespan, plus brillante et plus ambitieuse. À 30 ans, elle entre pour de bon au couvent, chez les Carmélites du faubourg Saint-Jacques, où elle meurt à 66 ans. ■

  • François Fénelon
    Né en 1651 à Fénelon (Quercy, France) - Décédé le 7 janvier 1715 à Cambrai
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    Archevêque de Cambrai, Fénelon fut surnommé à ce titre le « Cygne de Cambrai » par opposition à Bossuet, son ennemi juré, l'« Aigle de Meaux ». Précepteur du duc de Bourgogne, petit-fils et héritier du roi Louis XIV, il écrivit pour lui Télémaque (1699). Cet essai sur l'art de gouverner annonce l'esprit des Lumières du siècle suivant. ■

  • Paul Claudel
    Né en 1868 à Villeneuve-sur-Fère (Aisne, France) - Décédé le 23 février 1955 à Paris
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    Paul Claudel fut un diplomate très actif. Il occupa en particulier le consulat de France au Japon. Mais ce sont ses talents de « poète et dramaturge prolifique, on lui doit notamment des œuvres comme L'échange, L'otage, L'annonce faite à Marie, Le soulier de satin,... ». Il retrouva la foi catholique de son enfance lors d'une illumination à Notre-Dame de Paris, à la Noël 1886. ■

  • Jean Zay
    Né en 1904 à Orléans (Loiret) - Décédé le 20 juin 1944 à Molles (Allier).
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    Il suit des études au lycée Pothier d'Orléans. Pour payer ses études de droit, Jean Zay devient clerc d'avoué et secrétaire de rédaction au Progrès du Loiret. En avril 1925, il fonde une revue littéraire orléanaise, Le Grenier, qui, deviendra Le Mail. Dès ses études secondaires, il adhère aux Jeunesses laïques et républicaines, puis, à 21 ans, s'inscrit au Parti radical. Il devient membre de la Ligue française pour la défense des droits de l'homme et du citoyen, responsable de la Ligue de l'enseignement et se fait initier à la loge maçonnique Étienne Dolet en 1926 faisant partie de l'obédience maçonnique du Grand Orient de France. En 1932, il est élu député du Loiret sous l'étiquette radical-socialiste. En 1936, il est nommé sous-secrétaire d'État à la présidence du conseil. Quelques mois plus tard, il est réélu et devient membre du gouvernement du Front populaire comme ministre de l'Éducation nationale et des Beaux-Arts. En mars 1937, il est élu conseiller général du canton d'Orléans-Nord-Est.

    En juin 1940, il rejoint Bordeaux pour participer à la dernière session du gouvernement. Le 21 juin 1940, il embarque à bord du Massilia pour Casablanca. Il est arrêté le 15 août 1940 pour désertion devant l'ennemi.

    Renvoyé en métropole, Jean Zay est interné le 20 août 1940 à la prison militaire de Clermont-Ferrand. Pendant des mois, Jean Zay devient « la cible notoire de la campagne antisémite » orchestrée par Philippe Henriot, ministre de l'Information du gouvernement de Vichy qui réclame la condamnation à mort du « juif Jean Zay ». Le 4 octobre 1940, le tribunal militaire le condamne comme officier pour désertion en présence de l'ennemi à la déportation à vie et à la dégradation militaire. Transféré le 4 décembre 1940 au fort Saint-Nicolas, à Marseille, pour être déporté, sa peine de déportation dans un bagne est muée en simple internement en métropole et, le 7 janvier 1941, il est incarcéré au quartier spécial de la maison d'arrêt de Riom. Le 20 juin 1944, trois miliciens viennent le chercher à la prison, présentant un ordre de transfert pour Melun signé par le directeur de l'administration pénitentiaire. Les trois miliciens lui laissent entendre ensuite qu'ils sont des résistants déguisés qui ont pour mission de lui faire rejoindre le maquis, et l'assassinent dans un bois, près d'une carrière abandonnée, à Molles, dans l'Allier. ■

    Wikipedia

    Décès

  • Diego Velasquez
    Né le 6 juin 1599 à Séville (Espagne) - Décédé en 1660 à Séville (Espagne)
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    Diego Velasquez, natif de Séville, a une vingtaine d'années seulement quand il monte à Madrid et devient l'un des peintres attitrés du roi. Ses portraits d'un réalisme remarquable lui valent de devenir le peintre officiel de la Cour d'Espagne mais son génie s'étend à tous les domaines de l'art.

    Son œuvre la plus connue est sans doute Les Ménines, sorte de chronique de la vie de palais dont la composition très méditée révèle une savante distribution de l'éclairage. ■

  • Pierre Dupont de Nemours
    Né le 14 décembre 1735 à Paris - Décédé en 1817 à Euletherian Mills (Delaware, États-Unis)
  • Brillant économiste, Pierre Samuel Dupont de Nemours compose avec François Quesnay le traité La Physiocratie (1768), d'où le nom de physiocrates donné aux économistes du siècle des « Lumières ». L'un d'eux, Turgot, devient ministre du roi Louis XVI et Dupont entre à son service. Il est élu député de Nemours aux états généraux, combat la création des assignats et surtout, fidèle à ses idées, se mobilise (en vain) en faveur de l'abolition de l'esclavage.

    Le 15 mai 1791, le débat fait rage à ce propos à l'Assemblée nationale. Les représentants des colonies menacent de faire sécession si l'on abroge l'esclavage.

    « On nous menace du ressentiment de ces nobles d'outre-mer... Ils se consoleront comme se sont consolés les nobles français qui avaient un peu de sens. Si toutefois cette sécession devait avoir lieu, il vaudrait mieux sacrifier la colonie plutôt qu'un principe », répond Dupont de Nemours. Finalement, l'Assemblée se contente d'accorder le droit de vote à certains hommes de couleur libres.

    Resté fidèle au roi, Dupont de Nemours se cache pendant la Terreur. En 1815, il s'établit aux États-Unis, dans le Delaware. C'est là que son fils Éleuthère Irénée fonde une poudrerie. Elle est devenue aujourd'hui, sous le nom de Du Pont, la première entreprise chimique du monde !. ■

  • Francis Ponge
    Né le 27 mars 1899 à Montpellier - Décédé le 6 août 1988 au Bar-sur-Loup (Alpes-Maritimes).
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    En 1900, la famille Ponge s'installe en Avignon, pendant neuf ans, les Ponge mènent une vie bourgeoise au sein de la bonne société protestante d'Avignon.

    En 1913, premiers intérêts pour la politique. En 1914, l'approche de la guerre interrompt ses vacances d'été en Thuringe. Il travaille dans un hôpital militaire caennais à la fin de l'été. Il suit à Paris une manifestation organisée par Maurice Barrès. C'est une période de dandysme et des premiers poèmes.

    En 1915, il obtient la meilleure note de l'académie en philosophie pour une dissertation sur L'art de penser par soi-même. Il décide de s'engager mais une crise d'appendicite aiguë l'en empêche. En 1916, il entre en hypokhâgne au lycée Louis-le-Grand. Il publie son premier sonnet dans la Presqu'île n° 4 (octobre) sous le pseudonyme de Nogères. Il se réclame de Barrès en art comme en politique.

    En 1917, il mène en parallèle des études de droit et de philosophie. Il participe aux manifestations patriotiques de la jeunesse barrésienne contre le défaitiste Caillaux au cours inaugural de Victor Basch en Sorbonne, mais s'intéresse malgré tout à la Révolution russe. Il écrit la Promenade dans nos serres, premier texte où apparaît le matérialisme logique. Il adhère au parti socialiste. Démobilisé, il se brouille avec sa famille.

    En 1921, il rédige Esquisse d'une parabole, apologue socialiste qui sera publié dans le Mouton blanc. Il fait sienne la conception du poète selon Lautréamont : le poète doit être « plus utile qu'aucun citoyen de sa tribu » parce qu'il invente le langage qu'emploieront ensuite les journalistes, les juristes, les négociants, les diplomates, les savants. S'il appartient au poète de modifier le langage, alors il lui faut d'une part maîtriser en profondeur ce langage et d'autre part voir ce que ce langage peut dire des choses les plus simples. Loin de tout sentimentalisme romantique, Ponge choisit de construire des « définitions-descriptions » de l'objet et consacre son écriture aux choses familières qui nous entourent. Ce travail aboutit, après dix ans d'écriture, à la publication, en 1942, du Parti pris des choses. Cette apparente lenteur s'explique par le fait que, au cours des années 1930, son emploi aux Messageries Hachette, qu'il qualifie de « bagne », ne lui laisse que vingt minutes par jour pour écrire, puis, pendant la guerre, par la priorité qu'il accorde à ses activités de résistant. ■

    Wikipedia