Ephéméride
Clarisse
12 août

Clarisse a emprunté son nom à l'ordre qui l'a recueillie après qu'elle eût été sermonnée par son confesseur en raison de son caractère indiscipliné.

Source Hérodote

25e jour du mois Thermidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la loutre.

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21e jour du Lion.

Dicton du jour

Quiconque en août s'endormira, En janvier s'en repentira.

Journée internatinale

Journée Internationale de la jeunesse

Fête nationale

Prénoms du jour

Bonne fête aux Clarisse et ses composés : Anne-Clarisse, Marie-Clarisse, etc.
Et aussi aux Chantal
Isidore
Jeanne, et ses dérivés : Gianna, Ioannina, Ivana, Jane, Janeto, Janice, Janie, Janik, Janine, Janique, Jano, Jany, Jeannette, Jeannice, Jeannie, Jeannine, Jehanne, Jemmie, Joan, Joanna, Johanne ou Johanna, Juanita, Vanina, Yoanna, Jeanne-Françoise, etc.
Karl et ses dérivés : Carl, Carline ou Karline, etc.

Événements

  • 1099 : Prise d'Ashkelon par les croisés
  • Peu après avoir enlevé Jérusalem aux musulmans, le chef des croisés Godefroy de Bouillon complète son succès en écrasant l'armée égyptienne à Ashkelon (ou Ascalon).

    De cette ville, les croisés ramèneront en Occident... l'échalote (du latin ascolonia cepa, qui signifie oignon d'Ascalon).

  • 1908 : Henry Ford produit la première voiture de grande série
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    Henry Ford présente la première voiture produite en grande série, le modèle T, par la Ford Motor Company.

    C'est le début de la production standardisée en grande série, obtenue par une » organisation scientifique du travail » (O.S.T.), appelée « taylorisation » ou « taylorisme », du nom de l'ingénieur américain Frederick Winslow Taylor. Henry Ford y ajoute le souci d'améliorer la condition ouvrière (dans l'intérêt bien compris de son entreprise). Cette approche sociale baptisée » fordisme » va permettre à la classe ouvrière de renforcer les rangs des classes moyennes...

  • 1961 : Construction du Mur de la honte à Berlin (1)
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    Dans la nuit du 13 Août 1961 est mise en place à Berlin sous la surveillance des militaires de R.D.A., une barrière qui sépare définitivement l'actuelle capitale allemande en 2 parties : Berlin ouest en R.F.A. Berlin est en R.D.A. Comment en est-on arrivé là ?

    Depuis 1952, depuis que la R.D.A. ait définitivement verrouillé la frontière interallemande Berlin devient la seule porte d'entrée de R.F.A. Environ 2,6 millions d'entre eux auraient fuit leur pays pour s'installer en R.F.A. ; certains pour des raisons politiques, comme en cette année 1953 ou 331 390 » ossis » (allemands de l'est) fuirent notamment à cause de la répression sanglante des grèves ouvrières de Berlin Est ; mais la majorité, jeunes, pour des raisons économiques. La R.F.A., en plein » Wirtschaftswunder » (miracle économique) leur offrait un salaire et une qualité de vie bien supérieure à celle dont ils profitaient en R.D.A.

    Cette fuite des » forces vives » n'était pas sans poser de graves problèmes aux autorités communistes ; L'avenir du pays était en danger d'autant plus qu'en 1961 la collectivisation forcée dans les campagnes est une véritable catastrophe. La grave pénurie alimentaire qui la frappe la déstabilise encore plus.

    Il s'agit de stopper l'hémorragie. La seule solution est de couper le pays de tout contact avec la R.F.A.

    La rumeur de la construction d'un mur enfle et malgré le démenti catégorique de Walter Ulbricht le 15 juin 1961 à son sujet, la fuite se poursuit et s'amplifie. 50 000 » ossis » passent à l'ouest les 12 premiers jours d'août ; il fallait attendre environ 3 mois pour comptabiliser autant de fuites les années précédentes...

    Naissance

  • Antoine Augustin Parmentier
    Né en 1737 à Montdidier (Somme) - Décédé le 17 décembre 1813 à Paris
  • Pharmacien militaire, agronome, nutritionniste et hygiéniste

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    Son père ayant connu des revers de fortune, l'éducation de ses enfants est assurée par son épouse, aidée du curé de la paroisse. En 1755 il devient apprenti en pharmacie.

    N'ayant pas les ressources pour ouvrir sa propre officine, il décide de s'enrôler dans l'armée qui a besoin d'apothicaires. En mars 1757, il est affecté en tant que pharmacien de troisième classe dans les hôpitaux de l'armée de Hanovre. Dans une épidémie de dysenterie qui ravage l'armée, il donne des preuves de ses capacités. Le 16 octobre 1766, il emporte au concours la place d'apothicaire adjoint de l'hôtel des Invalides. Il passe sa maîtrise d'apothicaire gagnant-maîtrise le 28 mai 1774. Louis XVI fait de Parmentier un pensionnaire du roi aux Invalides. Il peut désormais se consacrer entièrement à ses recherches.

    C'est au cours de la guerre de Sept Ans comme prisonnier militaire en Allemagne que Parmentier goûte la bouillie de pommes de terre et qu'il reconnaît les avantages alimentaires de ce tubercule. À Hanovre, il découvre notamment sa culture en ligne qui augmente sa productivité. À la suite des famines survenues en France en 1769 et 1770, l'académie de Besançon propose en 1771, pour sujet de son prix, l'indication des substances alimentaires qui pourraient atténuer les calamités d'une disette. Parmentier établit, dans un Mémoire, qu'il était facile d'extraire de l'amidon d'un grand nombre de plantes, un principe nutritif plus ou moins abondant. L'Académie des Sciences, des Belles-Lettres et des Arts le récompense, malgré une interdiction du Parlement de cultiver la pomme de terre datant de 1748. En 1772, les membres de la Faculté de médecine de Paris planchent pendant de longues semaines sur le sujet et finissent par déclarer que la consommation de la pomme de terre ne présente pas de danger. Il rédige plusieurs mémoires pour promouvoir les vertus nutritionnelles de la pomme de terre pour l'homme.

    Il se penche par ailleurs sur la châtaigne (1780), sur le maïs ou blé de Turquie (1785). C'est un nutritionniste et un hygiéniste, traitant aussi des fécules, du pain, du sucre de raisin, s'intéressant aux produits laitiers. Il rédige plusieurs instructions lors de la disette de 1785. Pour remédier à la pénurie de sucre de canne, il préconise l'emploi de sucres de raisins et d'autres végétaux sucrés. Il s'intéresse à la conservation des farines, du vin et des produits laitiers.

    En 1772, il va tenter d'améliorer la qualité du pain distribué dans les hôpitaux et les prisons en imaginant une nouvelle méthode de panification. Parmentier s'occupe également de plusieurs sujets ayant trait à l'hygiène : sécurité sanitaire des exhumations, qualité de l'eau, qualité de l'air notamment dans les salles d'hôpitaux, préconisation de l'entretien et de la vidange régulière des fosses d'aisance.

    Il travaille aussi sur le maïs, l'opium et l'ergot de seigle. Il préconise la conservation de la viande par le froid. Il travaille également sur l'amélioration de la technique des conserves alimentaires par ébullition découverte par Nicolas Appert, en 1795 et publiée en 1810.

    Il rédige un Code pharmaceutique. Inspecteur général du service de santé de 1796 à 1813, il fait adopter la vaccination antivariolique par l'armée et s'occupe des conditions d'hygiène sur les navires de la Marine. Trop jeune pour participer à l'aventure des encyclopédistes et trop vieux pour prendre part au début du XIXe siècle à la révolution des sciences, Parmentier est cependant un scientifique à l'œuvre remarquable par sa diversité. ■

    Wikipedia

    Décès

  • Anne Stuart
    Né en 6 février 1665 à Londres (Angleterre) - Décédé en 1714 à Londres (Angleterre)
  • Âgée de 37 ans à son avènement, Anne est la deuxième fille de Jacques II Stuart. Elle a été élevée dans la religion anglicane, ce qui lui vaut d'être bien acceptée par ses sujets anglais. Elle réalise l'union de l'Angleterre et de l'Écosse et conclut honorablement une dernière guerre avec la France de Louis XIV.

    Anne a eu... 17 enfants mais tous morts en bas âge de sorte qu'à sa mort, c'est un lointain cousin allemand, de la maison de Hanovre, qui hérite de la couronne anglaise !. ■