Ephéméride
Armel - Roch
16 août

Roch

Saint Roch naît vers 1350 à Montpellier. Laïc de bonne famille chrétienne, il étudie la médecine.

Lors de l'épidémie de peste de 1367, à Acquapendente, près de Rome, il soigne et guérit de nombreux malades par sa science et son charisme (le charisme se définit étymologiquement comme un « don de Dieu » : l'aptitude à manifester l'amour divin).

Le futur saint rencontre le pape Urbain V, comme lui originaire de Montpellier. Absurdement arrêté comme espion au cours d'un pèlerinage, il meurt en prison le 16 août 1378.

Il est invoqué contre la peste et honoré le 16 août dans de nombreuses villes comme Montpellier mais aussi Nuremberg.

Armel

Ce missionnaire originaire du pays de Galles évangélisa la Bretagne au Ve siècle, au temps des rois mérovingiens. La paroisse où il mourut s'appelle depuis lors Ploërmel en son honneur. Ses reliques sont vénérées à Saint-Marmel, près de Rennes.

Source Hérodote

29e jour du mois Thermidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du coton.

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25e jour du Lion.

Prénoms du jour

Bonne fête aux Armel et ses dérivés : Aël, Arey, Arhel, Armaël, Armela, Armelin, Armaëlle, Armelle, Armeline, Armelo, Armen, Armenie, Armenio, Arzhel, Arzhela, Arzhelenn, Ermel, Ermelle, Harmel, Hermet, etc.
Étienne, et ses dérivés : Estéban, Estèphe, Estève, Estin, Étiennette, Stéfane, Stefano, Steffi, Stéphan, Stéphane, Stéphanie, Stephen, Steve, Stève, Steven, etc.
Et aussi aux Hugoline
Roch, et ses dérivés : Rocco, Rocha, Rochelle, Rochus, Rock, Rockford, Rockland, Rocklin, Rocko, Rocky, Rohan, Roque, etc.

Événements

  • 1653 : Les naufragés du Sperweer, premiers Européens en Corée
  • Un typhon entraîne le naufrage près des côtes coréennes d'un navire hollandais de la Compagnie des Indes Orientales (V.O.C.), le Sperweer. Les naufragés trouvent refuge au royaume de Corée, le « royaume ermite », mais s'y voient contraints d'y rester plus de 13 ans. Leur chef, Hendrik Hamel, publie la première description de ce pays secret...

  • 1790 : Une justice démocratique... et sans lendemain
  • À Paris, les députés de l'Assemblée constituante abolissent la justice coûteuse et compliquée de l'Ancien Régime, avec ses parlements, ses tribunaux de bailliages,... Au nom du principe de séparation des pouvoirs popularisé par Montesquieu, ils instituent des magistrats élus par les citoyens actifs.

    ● Chaque canton a un juge de paix élu pour deux ans.

    ● Chaque district un tribunal de première instance et chaque département un tribunal criminel. Dans ce dernier, un jury d'accusation de 8 membres décide s'il y a lieu de poursuivre l'accusé et un jury de jugement de 12 membres décide de la peine à appliquer. Les juges de district siègent aussi dans les tribunaux criminels. Ils sont élus pour 6 ans et obligatoirement choisis parmi les hommes de loi.

    ● Dans la capitale, un tribunal de cassation veille à la conformité des jugements.

    Les députés prévoient par ailleurs d'uniformiser les peines pour tous les citoyens, sans distinction de classe sociale (c'est ainsi que la mort est pour tous les condamnés donnée par la guillotine).

    Cette justice démocratique, efficace et peu coûteuse révélera de grandes qualités pendant les quelques mois que durera l'Assemblée législative. Elle disparaîtra avec cette dernière...

  • 1819 : Massacre de « Peterloo »
  • Ce jour survient à Manchester le massacre dit de « Peterloo », une étape douloureuse de la marche de l'Angleterre vers la démocratie.

    Alors qu'une crise économique frappe les ouvriers anglais et que ceux-ci se plaignent de n'être pas représentés au Parlement, le gouvernement suspend certaines libertés civiles garanties par l'Habeas corpus. Excédée, l'opposition organise une réunion à Manchester, à St-Peter's Fields. Pas moins de 50 000 personnes s'y retrouvent pour écouter Henry Hunt « l'Orateur ». Mais la réunion ayant été au dernier moment interdite par les autorités locales, celles-ci font intervenir la milice à cheval et un régiment de hussards. On relève onze morts et des centaines de blessés !

    Le gouvernement promulgue à la suite de ce massacre des lois qui restreignent encore plus le droit de manifestation...

  • 1861 : Une Française accède pour la première fois au baccalauréat
  • Sous le règne de Napoléon III, Julie-Victoire Daubié, une institutrice de 36 ans, militante entêtée des droits de la femme, passe avec succès le baccalauréat à Lyon. Elle est la première Française dans ce cas.

    Le ministre de l'Instruction publique refuse de signer le diplôme au prétexte qu'il « ridiculiserait le ministère de l'Instruction publique » ! Son successeur Victor Duruy montrera beaucoup plus d'ouverture d'esprit en faisant voter en avril 1867 une loi imposant l'ouverture dans chaque commune de plus de 500 habitants d'une école primaire réservée aux filles...

  • 1946 : Jinnah impose la création du Pakistan
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    Aux Indes britanniques, le président de la Ligue musulmane Mohammed Ali Jinnah lance une journée d'action en vue d'imposer la partition du pays et la création d'un État musulman indépendant, le Pakistan.

    Il s'ensuit de violents affrontements entre hindous et musulmans. On relève plusieurs milliers de morts à Calcutta, capitale administrative du British Raj (empire britannique des Indes)...

  • 1960 : Indépendance de Chypre
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    Chypre, colonie de la Couronne britannique, devient une République indépendante avec un Président élu par la communauté grecque, Mgr Makarios en personne, et un vice-Président élu par la communauté turque, Fasil Füçük.

    C'est une péripétie de plus pour cette île méditerranéenne à l'Histoire millénaire où les anciens Grecs situaient la demeure d'Aphrodite (Vénus)...

    Naissances

  • Marc-Pierre de Voyer de Paulmy d'Argenson
    Né en 1686 à Paris - Décédé le 22 août 1764 à Paris
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    Fils de Marc René, 1er marquis d'Argenson, il est avocat du Roi au Châtelet de Paris (1717), conseiller au Parlement de Paris puis maître des requêtes (1719).

    D'abord simple « jouet » de son père, il fait un bref passage à la lieutenance générale de police en janvier-juin 1720, puis il est nommé intendant de Touraine en 1721. Il redevient ensuite lieutenant général de police (1722-1724) et, gage de la confiance du Régent, chancelier du duc d'Orléans (1723).

    La mort de son protecteur la même année arrête son ascension pour une quinzaine d'années.

    Comme chancelier du duc d'Orléans, il s'efforce de rétablir les finances de la maison d'Orléans. Selon son frère, il donna à la chancellerie d'Orléans « tout le brillant et l'importance d'un ministère ».

    Lié au roi Stanislas dès cette époque, il entre dans le cercle de la reine Marie Leszczyńska, aux côtés de son meilleur ami, le président Hénault, et, quoique peu religieux lui-même, s'appuie sur les dévots pour reprendre pied en politique.

    La disgrâce de Germain Louis Chauvelin, en 1737, le ramène aux affaires. Le cardinal de Fleury le nomme directeur de la Librairie, puis président du Grand Conseil (1738-1740), et intendant de Paris (1741). Il renonce à la chancellerie d'Orléans (1740).

    Le 26 août 1742, il est nommé ministre d'État et appelé au Conseil comme adjoint au cardinal de Tencin. Il est nommé secrétaire d'État de la Guerre le 7 janvier 1743, au décès du marquis de Breteuil. En 1744, il est nommé surintendant des postes et relais de France.

    Il soutient les réformes engagées dans l'armée par le maréchal de Saxe, en particulier dans l'artillerie, qui contribuent aux succès de 1744 et 1745. Sa faveur est alors à son zénith : il obtient les « grandes entrées » au moment même où son frère, le marquis d'Argenson, est disgracié. ■

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  • Thomas Edward dit Lawrence d'Arabie
    Né en 1888 à Tremadoc (Grande-Bretagne) - Décédé le 19 mai 1935 à Moreton (Grande-Bretagne)
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    Fils illégitime d'un baronet anglais, Thomas Edward, plus tard surnommé Lawrence d'Arabie (Lawrence of Arabia) fait des fouilles archéologiques en Mésopotamie quand il est surpris par la Grande Guerre.

    Il a alors l'idée de soulever les Arabes contre leurs oppresseurs turcs, alliés des Allemands et des Austro-Hongrois. Avec le concours des services secrets britanniques (Intelligence Service), il organise les troupes de Fayçal, fils du chérif de la Mecque, s'empare du port d'Akaba et entre pour finir à Damas. Mais les Alliés violent leurs promesses faites aux Arabes et les Français s'arrogent un mandat sur la Syrie.

    De dépit, Lawrence renonce à toute responsabilité. Il raconte ses exploits dans un volumineux livre à succès : Les sept piliers de la sagesse. Le cinéaste David Lean en a tiré un film à grand spectacle : Lawrence d'Arabie (1962). ■

    Décès

  • Louis Jouvet
    Né le 24 décembre 1887 à Crozon (Finistère) - Décédé en 1951 à Paris.
  • Acteur français, metteur en scène et directeur de théâtre, professeur au Conservatoire national supérieur d'art dramatique.

    Jules Eugène Louis Jouvet, orphelin de père à 14 ans, part vivre avec sa mère chez son oncle qui est apothicaire à Rethel dans les Ardennes. Influencé par sa famille, il s'inscrit à la faculté de pharmacie de Toulouse. À partir de 1904, il achève ses études de pharmacie à la faculté de Paris, mais passe tout son temps libre dans les théâtres amateurs de l'époque : dans la troupe de Léon Noël, puis celle du Théâtre d'Action d'Art de 1908 à 1910 (il part alors en province jouer devant des auditoires populaires), ensuite celle du Théâtre des Arts, puis à l'Odéon, et au Châtelet. En parallèle, il se présente au concours d'entrée du Conservatoire d'Art dramatique de Paris, où il sera recalé plusieurs fois.

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    Au cinéma, il joue dans trente-deux films, dont quelques chefs-d'œuvre passés à la postérité. Quai des Orfèvres de Henri-Georges Clouzot, pour beaucoup l'un de ses meilleurs rôles ; Hôtel du Nord aux côtés d'Arletty et son fameux « atmosphère, atmosphère » et Drôle de drame, dans lequel il donne à Michel Simon la réplique devenue célèbre : « Moi j'ai dit « bizarre, bizarre » ? Comme c'est étrange [...] Moi, j'ai dit « bizarre, comme c'est bizarre. », deux films réalisés par Marcel Carné. Knock ou le triomphe de la médecine est porté à l'écran par l'acteur (avec Roger Goupillières) en 1933 ; Jouvet interprète à nouveau le personnage dans la version de Guy Lefranc en 1951, peu avant sa mort. Il joue dans deux films réalisés par Jean Renoir : Les bas-fonds en 1936, avec Jean Gabin, et La Marseillaise en 1937. Dans L'Alibi, sous la direction de Pierre Chenal, il rencontre pour un face-à-face Erich von Stroheim. Dans Copie conforme, il tient le rôle du chef d'une bande de voleurs qui engage son sosie pour se faire innocenter. Aux côtés de Suzy Delair, Jouvet y tient donc un double rôle. En 1948, il joue l'inspecteur Carrel qui enquête sur la mort du truand Vidauban, également son sosie, dans Entre onze heures et minuit de Henri Decoin. Son ami et dialoguiste favori, Henri Jeanson, met en scène Lady Paname et reforme le duo Jouvet-Delair.

    Louis Jouvet aimait le théâtre plus que le cinéma. Cela ne l'empêchera pas de jouer, au cinéma, des adaptations théâtrales saluées par la critique : Volpone avec Harry Baur et Charles Dullin, et Knock, par deux fois, à 17 ans d'intervalle. Fidèle en amitié, il acceptait spontanément de jouer dans un film dont Henri Jeanson avait signé les dialogues, ou encore exigeait qu'il y ait un rôle pour ses amis dans les films où il figurait (par exemple avec Charles Dullin dans Volpone, et Quai des Orfèvres). Sa passion du théâtre l'a poussé à jouer dans Entrée des artistes de Marc Allégret, film où il joue son propre rôle de professeur de théâtre du Conservatoire, presque un reportage sur l'art de Jouvet, La Fin du jour de Julien Duvivier où il est un acteur de théâtre complètement habité par ses personnages et qui, confondant réalité et fiction, sombre dans la folie, et Miquette et sa mère de Clouzot, dans lequel il incarne le pittoresque Monchablon, « grand premier rôle en tous genres », directeur d'une troupe de théâtre ambulant. ■

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