Ephéméride
Fabrice
22 août

Voilà un saint unique en son genre, sur lequel on ne sait rien. Pas la moindre légende à son sujet. Juste une indication qui remonte au XVIe siècle : « À Tolède, fête de saint Fabrice ».

Source Hérodote

5e jour du mois de fructidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du saumon.

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31e jour du Lion.

Prénoms du jour

Bonne fête aux Fabrice et son autre forme Fabricien, Fabricienne au féminin.
Et aussi aux Siegfried et ses variantes Sieffert, Siffert, Siegfrid et Sigfrid.
Symphorien et sa forme féminine Symphorienne.

Événements

  • 634 : Mort du premier calife
  • Ce jour s'éteint à Médine Abu Bakr, le premier calife de l'islam, remplaçant du prophète Mahomet...

  • 1350 : Avènement de Jean II le Bon
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    Jean II le Bon (31 ans), fils de Philippe VI de Valois et Jeanne de Bourgogne, succède à son père sur le trône de France. Il est ainsi surnommé en raison de sa réputation de bravoure (bon est à prendre au sens de brave ou fougueux). Rien à voir avec de quelconques qualités humaines car le deuxième roi de la branche des Valois est aussi mauvais homme que piètre politique. Il va entraîner le royaume dans les pires déconvenues de son histoire...

  • 1485 : Bataille de Bosworth
  • Le roi d'Angleterre Richard III trouve la mort à la bataille de Bosworth. Son vainqueur devient roi d'Angleterre sous le nom d'Henry VII Tudor, mettant fin à la « guerre des Deux-Roses » qui avait endeuillé le pays et saigné la noblesse pendant 30 ans.

    La guerre avait été causée par la folie du roi Henri VI de Lancastre et la rébellion du duc Richard d'York contre la reine Marguerite d'Anjou. Richard mort, son fils avait pris le relais. Avec l'aide du comte de Warwick, le « Faiseur de Rois », il avait ceint la couronne sous le nom d'Édouard IV. Au terme de plusieurs rebondissements, il l'avait enfin emporté mais quelques mois après sa disparition, ses deux fils, les « enfants d'Édouard », avaient été assassinés par Richard d'York et l'usurpateur s'était fait couronné à son tour sous le nom de Richard III. Il n'allait pas longtemps profité de son crime...

  • 1717 : Le prince Eugène triomphe à Belgrade
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    À la tête des troupes autrichiennes, le prince Eugène entre triomphalement à Belgrade, d'où il a chassé les Turcs.

    Le traité de Passarowitz conclu avec les Turcs l'année suivante, le 21 juillet 1718, confirme à l'Autriche la possession du banat de Temesvar (Timisoara), la Valachie ainsi que la Serbie du nord avec Belgrade. Avec ce nouveau succès face aux Turcs ottomans, le prince Eugène se range parmi les plus grands chefs de guerre de l'Histoire...

  • 1791 : Les esclaves de Saint-Domingue s'insurgent
  • La colonie de Saint-Domingue (Haïti) est secouée par une insurrection des « Nègres marrons » (ainsi appelait-on les esclaves qui avaient fui les plantations et s'étaient réfugiés dans les forêts).

    Prenant au mot les députés français qui avaient proclamé à Paris, peu avant, la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, ils revendiquent l'abolition de l'esclavage et l'égalité des droits...

  • 1798 : Fondation de l'Institut d'Égypte
  • Le général Bonaparte fonde au Caire l'Institut d'Égypte, sur le modèle de l'Institut de France. Les savants et les artistes, peintres et graveurs qui accompagnent son expédition militaire en deviennent les membres actifs, de même que le général lui-même.

    Sous la direction de Vivant Denon, ils se mettent au travail pour sortir l'antique civilisation pharaonique de son mystère. Bonaparte aura à cœur de monter en épingle leurs travaux et leurs compte-rendus pour mieux faire oublier à l'opinion métropolitaine le fiasco militaire de son expédition. Ainsi se développe l'égyptologie, qui trouvera en Jean-François Champollion un martyr...

  • 1812 : Pétra sort de l'oubli
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    Un jeune Suisse de 28 ans retient son souffle. À l'issue d'une longue marche au sud de la mer Morte, il vient d'apercevoir une immense façade sculptée dans le grès rose.

    Johann Ludwig Burckhardt a découvert Pétra, l'antique capitale des Nabatéens...

  • 1864 : Convention de Genève sur la Croix-Rouge
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    Douze États signent la Convention de Genève et mettent en place la Croix-Rouge à l'initiative d'un homme d'affaires et philanthrope genevois, Henri Dunant...

  • 1910 : La Corée devient colonie japonaise
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    Le Japon des Lumières officialise l'annexion de la Corée, le « Pays du Matin calme » (Cho-Sen ou Chôsen). La péninsule coréenne restera colonie de l'empire nippon jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale, en 1945. Malgré leur parenté linguistique et ethnique avec les Japonais, ses habitants conservent un souvenir amer de cette période...

    Le royaume médiéval de Corée était devenu un État vassal de la Chine au XVIIe siècle. Au siècle suivant, une bonne partie de sa population est convertie au christianisme par une poignée de prédicateurs coréens et chinois. Ces derniers ont été formés par des jésuites à la cour des empereurs mandchous, à Pékin, et sont entrés en fraude en Corée !

    À la signature du traité de Shimonoseki avec le Japon, la Chine reconnaît la pleine indépendance de la Corée mais celle-ci tombe du coup sous la coupe des Russes et des Japonais. Après la guerre russo-japonaise, les Russes sont évincés de Corée et laissent les coudées franches aux Japonais...

  • 22 août 1962 : Attentat du Petit-Clamart
  • Ce jour survient l'attentat du Petit-Clamart, contre le général de Gaulle...
    Le président met à profit l'émotion qui secoue le pays pour proposer l'élection du président de la République au suffrage universel direct et non plus indirect. C'est la dernière touche au régime présidentiel qu'il a toujours souhaité pour le pays. On s'apercevra plus tard de l'ambivalence institutionnelle de ce régime, dont le caractère parlementaire se révèle en période de cohabitation...

  • 1975 : La Corse ensanglantée
  • Pour la première fois depuis 150 ans, en Corse, on tire sur les forces de l'ordre. Deux gendarmes sont tués. Le drame survient après que des militants de l'ARC (Action de la Renaissance de la Corse), un groupuscule dirigé par le médecin Edmond Simeoni, aient occupé une cave viticole de la plaine d'Aléria...

    Naissances

  • Jean-François de Galaup de Lapérouse
    Né en 1741 à Le Guo, Albi - Décédé en 1788 à Vanikoro (Océan Pacifique)
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    Désireux de lancer une grande mission d'exploration dans l'océan Pacifique, le gouvernement de Louis XVI fait appel pour la commander à Jean-François de Galaup, comte de Lapérouse.

    Issu de la petite noblesse terrienne, il a reçu de son père, Victor-Joseph de Galaup, consul d'Albi, une ferme du nom de La Peyrouse (La pierreuse en langue d'oc), à Puygonton (ou Puygouzon), près d'Albi, pour pouvoir tenir son rang lors de son entrée chez les gardes de la Marine, à Brest. Lapérouse lui-même s'est marié tard, deux ans avant son grand voyage, et n'a pas eu d'enfants. ■

  • Claude Debussy
    Né en 1862 à Saint-Germain-en-Laye - Décédé le 25 mars 1918 à Paris.
  • C'est un compositeur français

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    En posant en 1894 avec Prélude à l'après-midi d'un faune le premier jalon de la musique moderne, Debussy place d'emblée son œuvre sous le sceau de l'avant-garde musicale. Il est brièvement wagnérien en 1889, puis anticonformiste le reste de sa vie, en rejetant tous les académismes esthétiques. Avec La Mer, il renouvelle la forme symphonique ; avec Jeux, il inscrit la musique pour ballet dans un modernisme prophétique ; avec Pelléas et Mélisande, l'opéra français sort des ornières de la tradition du drame lyrique, tandis qu'il confère à la musique de chambre, avec son quatuor à cordes et son trio, des accents impressionnistes inspirés. Avec une œuvre modeste en nombre, mais décisive dans l'histoire de la musique, Claude Debussy laisse l'image d'un créateur original et profond d'une musique où souffle le vent de la liberté. ■

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  • Élise Deroche
    Née en 1882 à Paris - Décédée le 18 juillet 1919 au Crotoy (Somme)
  • Première aviatrice brevetée au monde.

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    Jeune femme, elle commence une carrière artistique, au théâtre notamment, et prend le nom de baronne Raymonde de Laroche. Elle se consacre également à la peinture et à la sculpture.

    Elle rencontre Charles Voisin, fondateur avec son frère Gabriel de l'entreprise Voisin Frères, qui l'initie au pilotage. Elle est la première femme, en France et dans le monde, à obtenir, le 8 mars 1910 à Mourmelon, un brevet de pilote, le n° 36 de l'Aéro-Club de France. Elle participe dès lors à de nombreux rassemblements aériens, tant en France qu'à l'étranger, comme Héliopolis, Budapest, Rouen, Saint-Pétersbourg, et sera grièvement blessée pendant un meeting à Reims le 8 juillet 1910, son avion s'étant écrasé. Déjà, à l'aérodrome de Bouy, l'aviatrice avait été victime d'un accident avec son biplan Voisin, le 4 janvier 1910, jour de la mort de Léon Delagrange, cette dernière n'ayant pu reprendre suffisamment d'altitude face à des peupliers. Elle sort indemne de l'accident d'automobile où son ami intime Charles Voisin trouve la mort, le 12 septembre 1912, au volant d'une Hispano Suiza. Spécialiste des vols d'altitude, le 17 juin 1919, à Issy, elle en bat le record féminin avec 3 900 mètres, mais sa performance est bientôt surclassée par l'Américaine Ruth Law, qui atteint, elle, 4 720 mètres. Aussitôt, la «baronne de Laroche » reprend son titre en s'élevant à 4 800 mètres. Cet exploit marquera l'apogée de sa carrière, car elle décède le 18 juillet 1919 au cours d'un vol d'entraînement, sur un prototype Caudron au-dessus du Crotoy. Elle n'était pas aux commandes de l'aéronef. ■

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  • Deng Xiaoping
    Né en 1904 à Sichuan (Chine) - Décédé en 1997 à Pékin (Chine)
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    Habile manœuvrier de l'ombre, Deng Xiaoping, militant communiste de la première heure, est éliminé par la vieille garde maoïste et prend sa revanche à la mort de Mao Zedong, quand lui-même a déjà plus de 70 ans. Avec pragmatisme et cynisme, il va faire entrer la République populaire de Chine dans l'«économie socialiste de marché». ■

    Décès

  • Philippe VI
    Né en 1293 - Décédé en 1350 à Nogent-le-Roi
  • Suite à la mort sans héritier direct du dernier des Capétiens directs, l'un de ses cousins, le comte de Valois, est choisi par les grands seigneurs du royaume pour porter la couronne sous le nom de Philippe VI. Ainsi débute la branche cadette des Valois.

    Le nouveau roi part sans attendre en campagne contre les bourgeois flamands, en rébellion contre leur seigneur. Sa victoire au Mont Cassel amène le roi d'Angleterre à interdire les exportations de laine anglaise le 12 août 1336. Les Flamands, menacés de ruine, prennent le parti de l'Anglais et l'encouragent à revendiquer pour lui-même la couronne de France. Ainsi débute la guerre de Cent Ans en 1337. La flotte française est détruite à L'Écluse, mettant à bas toute perspective d'invasion de l'Angleterre.

    La guerre reprend à la faveur d'une crise de succession en Bretagne. Le roi Édouard III débarque en Normandie et, contre toute attente, écrase l'armée féodale de Philippe VI à Crécy-en-Ponthieu le 26 août 1346. Il s'empare peu après du port de Calais, qui restera anglais pendant deux siècles ! Mais la Grande Peste met un terme provisoire aux hostilités.

    Le règne de Philippe VI s'achève donc dans la morosité. Parmi les apports les plus notables du souverain figurent l'achat du Dauphiné de Viennois à Humbert II en 1343 et celui de la seigneurie de Montpellier au roi Jaime III de Majorque en 1349. ■

  • Richard III
    Né le 2 octobre 1452 à Fotheringhay Castle (Angleterre) - Décédé en 1485 à Bosworth (Angleterre)
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    Richard III ne régna que deux ans sur l'Angleterre, à la fin du Moyen Âge mais laissa la réputation d'un tyran sans égal.

    À 32 ans, en 1485, il est tué à Bosworth, à l'issue d'une bataille contre des barons rebelles, après s'être battu avec fougue et courage. En dépit de cela, sa dépouille nue est lacérée de mille façons, ficelée sur un cheval et traînée jusqu'à Leicester où elle est inhumée dans la chapelle des Frères mineurs. ■

  • Guillaume Budé
    Né le 26 janvier 1467 à Paris - Décédé en 1540 à Paris
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    Guillaume Budé, plus grand humaniste français, est écrivain mais aussi bibliothécaire et imprimeur. Il s'enorgueillit d'avoir « rouvert les sépulcres del'Antiquité ». C'est la définition même de l'humanisme.

    En 1522, le roi François 1sup>er le nomme à la tête de sa bibliothèque de Fontainebleau, à l'origine de la Bibliothèque nationale. À l'initiative de Guillaume Budé, le roi instaure en 1536 le dépôt légal qui fait obligation aux imprimeurs de déposer un exemplaire de chaque livre à la Bibliothèque royale ; un habile moyen d'enrichir celle-ci.

    Guillaume Budé suggère aussi à François 1er la fondation d'un Collège des Trois-Langues (latin, grec, hébreu) ou Collège des lecteurs royaux, dans lequel des érudits viendraient enseigner gratuitement à tous les publics. François 1er le fonde en 1530 sous le nom de Collège royal. C'est aujourd'hui le Collège de France. ■

  • Marc-Pierre de Voyer de Paulmy d'Argenson
    Né le 16 août 1686 à Paris - Décédé en 1764 à Paris
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    Fils de Marc René, 1er marquis d'Argenson, il est avocat du Roi au Châtelet de Paris (1717), conseiller au Parlement de Paris puis maître des requêtes (1719).

    D'abord simple « jouet » de son père, il fait un bref passage à la lieutenance générale de police en janvier-juin 1720, puis il est nommé intendant de Touraine en 1721. Il redevient ensuite lieutenant général de police (1722-1724) et, gage de la confiance du Régent, chancelier du duc d'Orléans (1723).

    La mort de son protecteur la même année arrête son ascension pour une quinzaine d'années.

    Comme chancelier du duc d'Orléans, il s'efforce de rétablir les finances de la maison d'Orléans. Selon son frère, il donna à la chancellerie d'Orléans « tout le brillant et l'importance d'un ministère ».

    Lié au roi Stanislas dès cette époque, il entre dans le cercle de la reine Marie Leszczyńska, aux côtés de son meilleur ami, le président Hénault, et, quoique peu religieux lui-même, s'appuie sur les dévots pour reprendre pied en politique.

    La disgrâce de Germain Louis Chauvelin, en 1737, le ramène aux affaires. Le cardinal de Fleury le nomme directeur de la Librairie, puis président du Grand Conseil (1738-1740), et intendant de Paris (1741). Il renonce à la chancellerie d'Orléans (1740).

    Le 26 août 1742, il est nommé ministre d'État et appelé au Conseil comme adjoint au cardinal de Tencin. Il est nommé secrétaire d'État de la Guerre le 7 janvier 1743, au décès du marquis de Breteuil. En 1744, il est nommé surintendant des postes et relais de France.

    Il soutient les réformes engagées dans l'armée par le maréchal de Saxe, en particulier dans l'artillerie, qui contribuent aux succès de 1744 et 1745.

    Sa faveur est alors à son zénith : il obtient les « grandes entrées » au moment même où son frère, le marquis d'Argenson, est disgracié. ■

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  • Duhamel du Monceau
    Né le 20 juillet 1700 à Paris - décédé en 1782 à Paris
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    Henri Louis Duhamel du Monceau est un physicien, botaniste et agronome français.

    Membre depuis 1738 de l'Académie royale des sciences, dont il est élu trois fois Président, il laisse une œuvre importante comme écrivain scientifique dans des domaines aussi variés que la construction et le service des vaisseaux, la pêche, la culture et la conservation du froment, la gestion des forêts. Nommé inspecteur général de la marine en 1739, il crée en 1741 une école de marine qui deviendra en 1765 l'école des ingénieurs-constructeurs, ancêtre de l'école du Génie maritime. Poursuivant l'œuvre de Réaumur, il relance en 1757 la Description des Arts et Métiers et s'oppose aux Encyclopédistes.

    Véritable ingénieur, son goût pour les problèmes concrets, l'expérimentation et la vulgarisation en font l'un des fondateurs de l'agronomie et de la sylviculture modernes. ■

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  • Max-Pol Fouchet
    Né le 1er mai 1913 à Saint-Vaast-la-Hougue (Manche) - Décédé en 1980 à Vézelay (Yonne)
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    Fils unique d'une famille d'armateurs. Au lendemain de la Grande Guerre, après la faillite de l'entreprise familiale, il quitte la France pour Bruxelles puis Alger. Il écrit et illustre son premier roman : Gaël le Terre Neuvas. Il participe à une première revue d'actualité culturelle, L'Os à Moelle.

    À cette époque, Max Pol fréquente le même lycée qu'Albert Camus, alors communiste, avec lequel il se lie d'une amitié profonde.. Max Pol entame une longue correspondance avec l'écrivain Jean Giono.

    Il endosse le bleu de travail : il exercera plusieurs métiers, dont celui de peintre en bâtiment. Il revient à Alger après avoir effectué son service militaire.

    À partir de 1939, il fonde et anime la revue poétique Fontaine, revue mensuelle de la poésie et des lettres françaises, qui deviendra rapidement sous l'Occupation, la tribune de la Résistance intellectuelle française. Il publie Liberté de Paul Éluard. Parallèlement, il donne à la R.T.F. des chroniques de littérature et d'art.

    À la libération, Max-Pol Fouchet parcourt le globe. De retour en France au début des années 1950, il participe aux premiers pas de la télévision. Il crée avec Pierre Desgraupes et Pierre Dumayet les émissions culturelles Lectures pour tous, le Fil de la vie et surtout Terre des Arts série qui inaugure de 1964 à 1974 le documentaire sur l'art à l'O.R.T.F. Il participe également à l'émission Italiques comme chroniqueur. Mais ses prises de positions (contre la peine de mort, la torture et la censure), l'en éloignent. Il n'abandonne pas pour autant ses activités littéraires en publiant romans, recueils de poésie et récit de voyages.

    Dans les années 1970, lors de la sortie du livre L'Archipel du Goulag, il s'oppose à l'auteur, notamment lors d'un numéro de l'émission Italiques et soutient Jean-Edern Hallier. Durant sa carrière, il sera aussi journaliste à V.S.D., professeur d'histoire de l'art, homme de radio et archéologue. ■

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