Ephéméride
Davy
20 septembre

John Davy, religieux anglais, est condamné à mort et exécuté le 8 juin 1537 avec huit autres moines pour avoir refusé de reconnaître la primauté spirituelle du roi Henry VIII sur le pape.>

Source Hérodote

4e jour complémentaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de l'opinion.

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29e jour de la Vierge.

Journée européenne

Journée Européenne de la prostate

Prénoms du jour

Bonne fête aux Jean-Charles
Et aussi aux Egat, et ses dérivés bretons : Agapet, Agapit, etc.
Eustache
Gwenlaouen, et son dérivé breton : Gwenllaouen, etc.
Kim

Il se prénomme aussi Davy

Événements

  • 1187 : Saladin met le siège devant Jérusalem
  • Le sultan Saladin met le siège devant Jérusalem après avoir écrasé les Francs à Hattîn...

  • 1378 : Grand Schisme d'Occident
  • 13 cardinaux, pour la plupart français, se réunissent en secret à Anagni, au sud de Rome.

    Mécontents du pape imposé par le peuple romain, le 8 avril 1378, sous le nom d'Urbain VI, ils désignent comme pape le prélat savoyard Robert de Genève. Le nouvel élu prend le nom de Clément VII et s'installe à Avignon, qu'avait abandonné le 17 janvier 1377 son prédécesseur Grégoire XI. Il se pose aussitôt en concurrent d'Urbain VI, qualifié d'« antipape ».

    On est en pleine guerre de Cent Ans. La France prend le parti de son pape cependant que l'Angleterre opte pour le pape italien ! À Naples, la reine Jeanne 1ère prend le parti de Clément VII tandis que son cousin Charles de Duras, qui revendique sa couronne, prend le parti du pape romain...

    C'est le début du Grand Schisme d'Occident. Ce conflit entre « urbanistes » et « clémentistes » concerne principalement les classes dirigeantes. Il laisse indifférents la plupart des catholiques, qui n'ont en matière de religion d'autre interlocuteur que leur curé. Il n'empêche qu'il va jeter le discrédit sur l'Église et concourir à l'émergence de mouvements contestataires et à la Réforme...

  • 1792 : Droit au divorce et interdiction des vœux perpétuels
  • Par un même texte de loi, l'Assemblée législative, avant de se séparer, vote le 20 septembre 1792 l'autorisation du divorce et l'interdiction des vœux perpétuels (la possibilité d'entrer au couvent). Pour les révolutionnaires, en effet, la liberté exige qu'aucun engagement ne soit irrévocable ! Un an plus tôt avait été institué le mariage civil...

  • 1792 : Modeste canonnade à Valmy
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    Devant le moulin de Valmy, la Révolution française est sauvée in extremis de l'invasion étrangère.

    Les généraux Dumouriez et Kellermann, aux côtés desquels se tient le duc de Chartres (futur Louis-Philippe 1er), font reculer les Prussiens du duc de Brunswick, lequel est en compagnie du poète Goethe...

  • 1870 : Les troupes piémontaises entrent à Rome
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    Quelques jours après la chute du Second Empire français, les troupes piémontaises entrent à Rome. Le roi Victor-Emmanuel profite de la chute de Napoléon III, qui s'opposait à l'annexion par l'Italie des dernières possessions du pape, pour achever l'unification de la péninsule.

    Le pape Pie IX se considère dès lors prisonnier au Vatican. Ses successeurs feront de même jusqu'aux accords de Latran qui, en 1929, transformeront le Vatican en un État souverain...

  • 1946 : Première édition du festival de Cannes
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    Irrité par la mainmise hitlérienne et mussolinienne sur la Mostra de Venise, née en 1932, le gouvernement français, à l'initiative du ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts Jean Zay, décide de créer un festival du cinéma à Cannes, sur la Côte d'Azur, pour lui faire concurrence.

    Mais son ouverture en 1939 est reportée du fait de la guerre. C'est donc six ans plus tard, le 20 septembre 1946, que la Croisette reçoit réalisateurs, stars et journalistes, pour la plus grande joie des badauds.

    La première Palme d'Or est remise à un film de René Clément qui exalte la Résistance française : La Bataille du Rail...

    Décès

  • Kitagawa Outamaro
    Né en 1753 (Japon) - Décédé en 1806 à Edo (Japon)
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    Ce grand maître de l'estampe est l'un des meilleurs témoins de la longue période de stabilité qu'a vécue le Japon sous le nom de « période d'Édo ».

    Il loge comme ses confrères près du quartier des plaisirs de Yoshiwara, à Édo (aujourd'hui Tokyo), et les bourgeois de la capitale impériale lui achètent des souvenirs de leurs bons moments passés auprès des courtisanes.

    C'est un « monde flottant » où le temps s'écoule sans qu'il y paraisse. ■

  • Jules Auguste Muraire dit Raimu
    Né le 18 décembre 1883 à Toulon (Var) - Décédé en 1946 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).
  • Acteur de théâtre et de cinéma.

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    Peu enclin aux études, il découvre très jeune le monde du spectacle et est attiré par le métier de comédien. Il débute sous le nom d'artiste de Rallum le 15 juin 1900, dans les cafés-concerts de Provence et les guinguettes à matelots. Engagé par une modeste troupe locale (les Lauri-Lauri), il fait même une courte tournée en Afrique du Nord. Puis il fait des petits boulots : croupier du Casino d'Aix-les-Bains et commerçant.

    Il entre en 1908 au théâtre de l'Alhambra de Marseille où il est souffleur. Désormais appelé Raimu, il devient une vedette régionale avec le répertoire de comique-troupier popularisé par Polin.

    Félix Mayol, chansonnier et directeur de music-hall, le repère et le fait venir à Paris pour jouer dans les revues qu'il monte dau concert Mayol. Jusqu'en 1914, Raimu se produit dans des nombreux cafés-concerts et music-halls, dont La Cigale, les Folies Bergère et le Casino de Paris. En août 1914, il est mobilisé à Orange et part au front avant d'être réformé en mars 1915.

    C'est Sacha Guitry qui lui confie son premier rôle important dans Faisons un rêve en 1916. On le remarque notamment dans L'École des cocottes (1920), Le Roi de de Flers et Caillavet (1920), Le Blanc et le Noir (1922) de Sacha Guitry. En 1928, lorsqu'il rencontre l'auteur de Marius, il est un acteur reconnu mais il n'a pas encore interprété un rôle de premier plan.

    L'arrivée en Europe du cinéma parlant, en 1928, fait connaître Raimu par son jeu, sa personnalité et sa voix méridionale tonitruante si caractéristique. En 1929, il connaît un triomphe au théâtre de Paris avec la pièce Marius de Marcel Pagnol. En 1931, il connaît le triomphe dans l'adaptation de la pièce au cinéma, Marius d'Alexandre Korda premier film de la « trilogie marseillaise » de Pagnol. Il reprend en 1932 ce rôle dans la version filmée de Fanny de Marc Allégret.

    Pendant les années 1930, il figure dans les adaptations filmées de pièces qu'il a jouées sur scène comme La Petite Chocolatière (1932), L'École des cocottes (1935) et Le Roi (1936). En 1936, il joue une dernière fois le rôle de César dans César, réalisé par Marcel Pagnol. En 1937, il fait partie de la prestigieuse distribution des Perles de la couronne de Sacha Guitry puis tourne dans Un carnet de bal de Julien Duvivier. Il retrouve en 1938 Pagnol qui lui offre le rôle du boulanger cocu dans La Femme du boulanger, puis celui du puisatier dans La Fille du puisatier, tourné au début de l'Occupation. Il tourne un film pour la firme cinématographique allemande Continental-Films, Les Inconnus dans la maison d'Henri Decoin (1942) puis élude les autres propositions prétextant être déjà sous contrat pour une longue durée avec d'autres producteurs

    En 1943, il entre comme pensionnaire à la Comédie-Française avant d'en devenir sociétaire l'année suivante. Mais son séjour au Théâtre-Français va tourner court : après deux comédies de Molière dans lesquels il tient le rôle-titre, Le Bourgeois gentilhomme et Le Malade imaginaire.

    Il retrouve le cinéma en 1946 avec Les Gueux au paradis de René Le Hénaff et L'Homme au chapeau rond de Pierre Billon, qui sera son dernier film. En effet, Raimu décède en 1946 d'une crise cardiaque à l'Hôpital américain où il avait été admis pour subir « une opération chirurgicale, en apparence bénigne ». ■

    Wikipedia
  • Saint-John Perse tp-Prix Nobel
    Né le 31 mai 1887 à Pointe-à-Pitre - Décédé en 1975 à Hyères
  • Pseudonyme de Marie-René-Auguste-Alexis Leger est un poète et diplomate.

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    Alexis Leger passe son enfance à Pointe-à-Pitre ainsi que dans les deux importantes demeures familiales qui marqueront son imaginaire. Il fait son entrée en huitième au lycée de Pointe-à-Pitre mais suit ses parents partis pour Pau en mars 1899. Il entre en classe de cinquième à l'actuel lycée Louis-Barthou. Il fait ensuite des études de droit à Bordeaux dès 1904, puis fait son service militaire dans l'infanterie à Pau dès avant la fin de ses études.

    Il rencontre assez tôt le poète Francis Jammes, en 1902, lequel le présente à Paul Claudel. Il entre en relation avec André Gide et le milieu de la N.R.F. Gide le pousse à publier ses premiers poèmes. Les poèmes Images à Crusoé puis Éloges paraissent dans La Nouvelle Revue française en 1909 et 1910, puis en recueil en 1911.

    Ayant réussi au concours des consulats en 1914, il est affecté au service de presse du ministre Delcassé, puis nommé secrétaire de la légation française de Pékin où il reste de 1916 à 1921. Remarqué par Aristide Briand, il est nommé à l'administration centrale du ministère en 1922 puis devient en 1925 directeur du cabinet du ministre. En février 1933, au poste de secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, avec le rang et la dignité d'ambassadeur de France, et ce jusqu'en 1940.

    Alexis Leger, alors germanophile, est l'un des principaux auteurs des Accords de Locarno en octobre 1925, plaidant pour une « conciliation franco-allemande pour assurer la sécurité de la France puis de l'Europe ». Il a participé en avril 1935 à la conférence de Stresa. Il a assuré la continuité de la diplomatie française devant la valse des ministres. S'agissant de la Guerre d'Espagne et de la politique de la non-intervention, le rôle de Leger a peut-être été déterminant. Lors des Accords de Munich, il semble moins complaisant que Daladier. En juin 1940, Paul Reynaud le démet brutalement de ses fonctions pour marquer une rupture avec la politique de passivité pratiquée vis-à-vis du Reich pendant huit ans et s'exile aux États-Unis.

    À Washington, il a trouvé un emploi à la Bibliothèque du Congrès grâce à Archibald MacLeish, poète américain, qui en était le bibliothécaire. Il devient, avec Jean Monnet, le seul Français qu'accepte d'écouter le président Roosevelt. En 1960, il reçoit le Prix Nobel de littérature. ■

    Wikipedia