Ephéméride
Matthieu
21 septembre

Collecteur de taxes au service du tétrarque Hérode, Matthieu est à son bureau quand passe Jésus qui lui dit : « Viens et suis-moi ».

Aux pharisiens qui l'interrogent sur son choix, Jésus répond : « Je ne suis pas venu appeler les justes mais les pécheurs ».

L'apôtre Matthieu est l'auteur du premier Évangile qui contient en particulier le Sermon sur la montagne, discours du Christ à l'adresse des déshérités. Voir le très beau film de Pasolini, cinéaste italien (athée) : L'Évangile selon Saint Matthieu.

Source Hérodote

5e jour complémentaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour des récompenses.

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30e jour de la Vierge.

Dictons du jour

Journée momdiale

Journée Mondiale de la maladie d'Alzheimer

Journée internationale

Journée Internationale de la paix

Prénoms du jour

Bonne fête aux Matthieu et ses variantes : Matéo, Mathéo, Mathieu, Mathieux, Mattéo, Matthew, Matthews, Matthieux et formes féminines Mathéa et Mattéa.
Et aussi aux Castor
Déborah, et ses variantes et diminutifs Debbie, Debby, Debora, Deborha, Deborrah, Debra. Gérulf et sa variante Gérulphe.
Jonas et ses variantes Younes, Youness, Younesse, Younous, Younouss et Younousse, et la forme féminine Yona.
Levi
Mazhe, Mazhev, Mazheva, Mazhevenn, Téo, etc.

Il se prénomme aussi Matthieu

Historique Philatélique

  • Timbres d'usage courant aux changements des tarifs postaux
  • 1948
  • (20g) Lettre 1er ech. pour l'intérieur : 10f

    Événements

  • 454 : Aetius assassiné par Valentinien III
  • Celui que les historiens vont qualifier de « dernier des Romains » pour ses grandes qualités morales était né en 395 à Dorostolus en Mésie (future Bulgarie), d'une dame italienne et d'un officier scythe. Il était donc à moitié barbare !

    Jeune, il fut donné en otage aux Wisigoths à Toulouse, puis aux Huns dans les Balkans. C'est là qu'il va connaître Attila. Adulte, il est nommé général en chef de la Gaule, puis maître de la milice (magister militum) et enfin vice-empereur.

    Dans un empire affecté de maux gravissimes, Aetius va faire des prouesses. Il reconstitue les légions, contient les Wisigoths, écrase les Francs Ripuaires sur le Rhin avec l'aide des Huns, bat les Francs Saliens sur la Somme, repousse les Burgondes jusqu'en Rhénanie avec l'aide des Huns, maîtrise les Alains, anéantit les Bagaudes et finalement force Attila à rebrousser chemin à la bataille des Champs Catalauniques (ou Campus Mauriacus), près de Troyes.

    Mais ce héros resté paîen devient un danger pour l'empereur et les chrétiens. Alors, un complot est organisé, et celui qui « tant de fois a sauvé cet empire, tant de fois affermit le trône de son roi » (Le Cid, Corneille) périra sous le poignard de Valentinien III, qui va ainsi précipiter la fin de l'Empire romain d'Occident...

  • 1435 : Le traité d'Arras
  • À Arras, un traité entre le roi de France Charles VII et le duc de Bourgogne Philippe le Bon enterre la querelle dite des Armagnacs et des Bourguignons.

    Le roi s'est acquis une légitimité dynastique grâce à l'intervention de Jeanne d'Arc, suppliciée quatre ans plus tôt. Le roi se sent désormais en mesure d'engager la contre-offensive contre les Anglais. Il a besoin pour cela de ramener le duc de Bourgogne dans son camp...

  • 1589 : Bataille d'Arques
  • tp-ad-fr07321

    Une bataille met aux prises catholiques et réformés (protestants) français près d'Arques, en Normandie (aujourd'hui Arques-la-Bataille, Seine-Maritime).

    Le chef des protestants, Henri de Navarre, vient d'hériter de la couronne de France sous le nom d'Henri IV.

    Il bat les armées du duc de Mayenne avec l'appui des Anglais. Sa victoire quelque peu inespérée le rapproche du trône et met presque un terme aux guerres de religion qui durent depuis déjà depuis près de trente ans...

  • 1711 : René Duguay-Trouin s'empare de Rio de Janeiro
  • tp-1748

    Ancien corsaire de Saint-Malo, René Duguay-Trouin est devenu officier de la Royale, la flotte de guerre de Louis XIV.

    Confronté à une coalition européenne dans le cadre de la guerre de la Succession d'Espagne, le vieux roi lui confie une flotte de 15 vaisseaux et 6000 hommes en vue de s'emparer de Rio de Janeiro et de faire main basse sur la colonie portugaise et ses richesses.

    L'État étant désargenté, le financement de l'expédition, 700 000 livres au total, est assuré par des armateurs malouins qui envisagent de se rémunérer sur le butin.

    L'escadre quitte La Rochelle le 9 juin 1711. Elle entre dans la baie de Rio le 12 septembre suivant. Les hommes débarquent le matériel de siège et entament le siège de la ville. Ils livrent l'assaut final le 21 septembre 1711.

    Après avoir délivré les survivants d'une expédition qui avait échoué l'année précédente, ils célèbrent un Te Deum puis se livrent au pillage de la ville, lequel sera reproché à Duguay-Trouin par le ministre de la Marine Jérôme Phelypeaux, comte de Pontchartrain.

    Il n'empêche que ce succès réconforte le roi à un moment crucial de la guerre. Il lui rapporte un colossal butin (1,35 tonne d'or et 1,6 million de livres de marchandises) et démontre que les Anglais n'ont pas encore la maîtrise des mers...

  • 1792 : Ouverture de la Convention
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    La Convention succède à l'assemblée Législative et met fin à la première expérience de monarchie constitutionnelle. La nouvelle assemblée décrète l'abolition de la royauté en France. L'événement survient sous les bons auspices de la victoire de Valmy, la veille, le 20 septembre 1792, face aux troupes prussiennes.

    Le lendemain 22 septembre 1792, les députés décident, sur une proposition de Danton, que les actes publics seront désormais datés de « l'An 1 de la République ». C'est de cette manière « furtive », selon le mot de Robespierre, que la France se découvre en République !...

  • 1822 : Les Quatre Sergents de La Rochelle
  • Quatre sergents du 45e régiment de ligne basé à La Rochelle sont guillotinés à Paris, en place de Grève. Leur crime est d'appartenir à la Charbonnerie, une organisation qui fait profession de comploter contre le régime.

    Depuis l'exil de Napoléon 1er à Sainte-Hélène et la restauration du vieux roi Louis XVIII, les quelques milliers de bourgeois autorisés à voter se partagent entre les ultra-royalistes et les nostalgiques de la Révolution ou de l'Empire.

    Comme la loi électorale empêche les libéraux de se faire entendre au Parlement, ces derniers complotent dans des organisations secrètes. La plus importante est la Charbonnerie. Créée par des étudiants, elle emprunte son nom aux « carbonari » napolitains, une organisation similaire née sous l'occupation française !

    Parmi les membres de la Charbonnerie figurent des savants illustres comme Edgar Quinet, Augustin Thierry ou Victor Cousin, des officiers demi-soldes de l'armée impériale que la paix a réduits à l'inactivité, des républicains sincères ou encore de jeunes militaires qui rongent leur frein comme les sergents de La Rochelle...

  • 1860 : La bataille du pont de Palikao
  • En août 1860, un corps expéditionnaire de 3 000 Anglais et autant de Français débarque dans le golfe de Hobai et prend la route de Pékin, sous le commandement du général Charles Cousin-Montauban. Le 21 septembre 1860, la troupe arrive devant le pont de Pa-li-kao, qui donne accès à la voie dallée menant vers la capitale chinoise.

    De l'autre côté du pont manœuvrent 30 000 cavaliers tatares et un plus grande nombre encore de fantassins chinois, sous le commandement d'un général énergique, San-ko-li-tsing, décidé à en découdre avec les « longs-nez », surnom méprisant donné aux Européens.

    Les Français repoussent l'assaut de la redoutable cavalerie tatare. Une fois celle-ci hors-jeu, ils marchent sans faillir vers le pont, faisant refluer devant eux les malheureux fantassins chinois. La journée se solde par une dizaine de tués du côté européen, un millier du côté chinois. Cette victoire vaudra à son héros, Cousin-Montauban, le titre honorifique de comte de Palikao.

    Le reste n'est plus qu'une promenade et le corps expéditionnaire franco-anglais entre le 13 octobre 1860 à Pékin, d'où s'est enfui l'empereur Xianfeng...

  • 1948 : Marcel Cerdan champion de boxe
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    Le boxeur Marcel Cerdan est sacré champion du monde des poids moyens après sa victoire sur l'Américain Tony Zale.

    Né en Algérie, à Sidi bel Abbès, Marcel Cerdan a passé la plus grande partie de sa vie à Casablanca, au Maroc. Grâce à ce pied-noir, la France meurtrie et humiliée de l'après-guerre s'offre une revanche sur le mauvais sort et se donne l'impression de défier l'invincible Amérique. Le pays tout entier vibre à l'unisson de son champion et de son égérie, la « môme Piaf »...

    Naissances

  • Charles Nicolle tp-Prix Nobel
    Né en 1866 à Rouen - Décédé 28 février 1936 à Tunis
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    Il fréquente brillamment le lycée Corneille de Rouen. Il s'engage dans la voie médicale en novembre 1884 après avoir été tenté par des études d'histoire. Il se forme à la Faculté de Médecine de Paris puis à l'Institut Pasteur où il suit les cours d'Émile Roux et d'Élie Metchnikoff. Il obtient le titre de Docteur en médecine en juillet 1893 en soutenant une thèse intitulée : Recherches sur le chancre mou. Revenu à Rouen, il travaille à l'Hôpital et à l'École de Médecine et se consacre principalement à la dermatologie et à la syphiligraphie.

    En 1903, il prend la direction de l'Institut Pasteur de Tunis. Il arrive en Afrique du Nord à un moment propice: le rôle pathogène des agents infectieux est de mieux en mieux cerné. Et il se retrouve confronté à de nombreuses maladies africaines peu étudiées en Europe. Il mène des recherches sur diverses maladies infectieuses, dont le typhus, la brucellose, la leishmaniose, le paludisme, le kala azar ou encore le trachome. L'équipe démontre en 1909 que l'agent vecteur de la maladie est le pou. L'équipe conclut que des actes simples d'hygiène et la suppression du parasite suffisent à assurer la prophylaxie du fléau et à sauver des vies. Nicolle reçoit le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1928 « pour ses travaux sur le typhus », et est élu membre de l'Académie des sciences en 1929.

    En 1908, Nicolle décrit le protozoaire parasite responsable de la toxoplasmose. On pense qu'un tiers de la population mondiale est infectée par ce parasite. Il a cette phrase prophétique concernant l'apparition de nouvelles maladies : « Il y aura donc des maladies nouvelles. C'est un fait fatal. Un autre fait, aussi fatal, est que nous ne saurons jamais les dépister dès leur origine. Lorsque nous aurons notion de ces maladies, elles seront déjà toutes formées, adultes pourrait-on dire. Elles apparaîtront comme Athéna parut, sortant toute armée du cerveau de Zeus. Comment les reconnaîtrons-nous, ces maladies nouvelles, comment soupçonnerions-nous leur existence avant qu'elles n'aient revêtu leurs costumes de symptômes ? Il faut bien se résigner à l'ignorance des premiers cas évidents. Ils seront méconnus, confondus avec des maladies déjà existantes et ce n'est qu'après une longue période de tâtonnements que l'on dégagera le nouveau type pathologique du tableau des affections déjà classées. » ■

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  • Abbé Franz Stock
    Né en 1904 à Neheim (de) (Arnsberg) en Allemagne - Décédé le 24 février 1948 à Paris
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    Franz Stock est l'aîné de neuf enfants dans une famille ouvrière de Neheim. Il est élève de l'école primaire catholique et à l'âge de douze ans, il formule pour la première fois le vœu de prendre la soutane. En 1917, âgé de 13 ans, il est admis au lycée de Neheim où il obtient son baccalauréat en 1926.

    Il débute alors des études théologiques à l'académie philosophico-théologique de Paderborn. En 1926, il participe au sixième Congrès démocratique international pour la Paix, organisé par Marc Sangnier avec la devise « La Paix par la jeunesse ». À Pâques 1928, il retourne à Paris pour y suivre des études pendant trois semestres à l'Institut catholique de Paris. Il est le premier étudiant allemand à y être admis depuis le Moyen Âge.

    Le 12 mars 1932, il est ordonné prêtre par l'archevêque de Paderborn, Kaspar Klein. En 1934, il est nommé recteur de la Mission catholique allemande de Paris.

    Début 1941, il commence à visiter les prisons parisiennes : Fresnes, La Santé et le Cherche Midi. Il est nommé aumônier par les autorités militaires allemandes. Il est chargé de prendre soin des détenus dans les prisons et de préparer et accompagner les condamnés à mort jusqu'au lieu de leur supplice. De 1941 à 1944, il y a environ 11 000 captifs dans les prisons de Paris. Les exécutions ont lieu au fort du Mont-Valérien.

    Le 25 août 1944, lorsque le général de Gaulle entre dans Paris, l'abbé Stock se trouve à l'hôpital de la Pitié avec plus de 600 soldats Allemands blessés et intransportables. Quand les Américains prennent en charge l'hôpital, l'abbé Stock devient prisonnier de guerre, enregistré sous le matricule: US/PWIB/31 G/820274.

    Il est envisagé la fondation d'un séminaire pour des théologiens allemands prisonniers. On veut en les amenant au sacerdoce en faire les éléments de renouveau pour le catholicisme en Allemagne. Peu après, l'abbé Stock se voit demander de diriger la formation spirituelle des séminaristes allemands prisonniers. Il est prévu d'installer le séminaire dans le camp Dépôt 51 situé à Orléans. Le « séminaire des Barbelés » est transféré d'Orléans vers le camp 501 au Coudray près de Chartres. De 1945 à 1947, l'abbé Stock est le supérieur du séminaire des prisonniers de Chartres. Il sera fermé le 5 juin 1947. Il aura été fréquenté par 949 enseignants, prêtres, frères et séminaristes. À sa fermeture, ils sont encore 369. ■

    wikipedia
  • Françoise Giroud
    Né en 1916 à Genève (Suisse) - Décédé le 19 janvier 2003 à Paris
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    La très parisienne Françoise Giroud, née de parents turcs dénommés... Gourdji, fut journaliste de talent, fondatrice de L'Express et ministre de la condition féminine sous la présidence de Giscard d'Estaing. ■

  • Jacques Marette
    Né en 1922 à Paris - Décédé le 25 avril 1984.
  • Homme politique

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    Fils d'industriel, bilingue franco-allemand par sa mère, il met sa connaissance de l'allemand au service de l'Intelligence Service. Licencié en droit, il est journaliste à France-Soir et pour Combat. Il représente la Radiodiffusion-télévision française en Allemagne. Il est directeur des éditions du R.P.F., le mouvement gaulliste, de 1949 à 1952. Il est ensuite cadre de l'industrie. De 1958 à 1959, il est conseiller technique auprès d'Édouard Ramonet, ministre de l'Industrie du général de Gaulle.

    Sénateur U.N.R. de Paris de 1959 à 1962 en remplacement d'Edmond Michelet, devenu ministre, il est élu député de Paris en décembre 1962.

    Le 14 avril 1962, il devient ministre des Postes et des télécommunications dans le gouvernement de Georges Pompidou, fonction qu'il occupe jusqu'au 1er avril 1967. Il s'attache à développer une filière nationale des télécommunications. Il a l'ambition de faire des P et T un des fers de lance de l'économie française. En 1964, lors de l'attribution des codes téléphoniques internationaux, il choisit pour la France le code 33. Réélu à chaque élection législative, il siège à l'Assemblée nationale jusqu'à sa mort. Il fut également conseiller municipal de Paris.

    Il est titulaire de la Croix de guerre et décoré de la médaille de la Résistance.

    C'est sa sœur Françoise Dolto qui rédige la première réponse-type des Postes aux lettres au père Noël reçues, une initiative prise lors de sa première année comme ministre des Postes en 1962. ■

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    Décès

  • Virgile
    Né le 15 octobre 70 av. J.-C. à Andes (Italie) - Décédé en 19 av. J.-C. à Brindes (Italie)
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    Poète et écrivain, Virgile est le principal représentant de la littérature latine.

    Du manoir de Mantoue, sa province natale, d'où le chassent les spoliations à l'époque des guerres civiles, il garde la nostalgie de la vie campagnarde. Il en tire les Bucoliques et les Géorgiques, avec quatre chants à la gloire des travaux de la terre.

    Son génie poétique et son amour de la terre italienne lui gagnent l'admiration d'Auguste et la protection de Mécène, conseiller de l'empereur.

    Virgile meurt au retour d'un voyage en Grèce sans avoir pu achever son dernier ouvrage, l'Énéide. Dans ce récit épique, en douze chants, il raconte le passé héroîque du peuple romain et la fondation légendaire de Rome. ■

  • Édouard II Plantagenêt
    Né le 25 avril 1284 à Carnavon (Angleterre) - Décédé en 1327 à Berkeley (Angleterre)
  • Fils et père de souverains remarquables, Édouard II a inscrit quant à lui une page pathétique dans l'Histoire anglaise.

    Premier prince héritier à recevoir le titre de prince de Galles, il monte sur le trône le 7 juillet 1307.

    Là-dessus il épouse Isabelle de France, fille de Philippe IV le Bel, ce qui sera de grande conséquence quand les fils du roi de France étant morts sans héritiers, on se posera la question de leur succession. Il en résultera la guerre de Cent Ans.

    En attendant, le roi fait quatre enfants à son épouse, à commencer par le futur Édouard III, mais très vite lui préfère ses favoris, d'abord Pierre Gaveston, tué par des barons révoltés en 1312, puis Hugh Le Despenser.

    Plus gravement, il perd l'Écosse à la bataille de Bannockburn et reconnaît à Robert Bruce le titre de roi d'Écosse.

    Sa femme, excédée, rentre chez son père, à Paris, où elle se met en ménage avec Roger de Mortimer. Le 23 septembre 1326, la reine et son amant s'embarquent pour l'Angleterre où ils sont accueillis à bras ouverts par la population.

    Capturé, Édouard II se résout à abdiquer. Il est assassiné dans d'atroces conditions par des sbires à la solde de Mortimer dans sa cellule du château de Berkeley : pour ne pas laisser de traces de leur crime, ses bourreaux l'empalent avec un fer rouge. ■

  • Charles Quint
    Né le 25 février 1500 à Gand (Flandre) - Décédé en 1558 à San Jeronimo de Yuste (Estremadure, Espagne)
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    Fils de l'archiduc Philippe le Beau et de Jeanne la Folle, Charles reçoit à sa naissance le duché de Brabant et va hériter par son père de l'héritage des Habsbourg et par sa mère de celui des Rois Catholiques d'Espagne.

    Il devient archiduc d'Autriche et empereur d'Allemagne sous le nom de Charles Quint (ou Charles V).

    Il recueille au passage l'héritage flamand des ducs de Bourgogne (Belgique et Pays-Bas actuels) et les couronnes de Castille et d'Aragon (l'Espagne et ses colonies d'outre-mer). On peut ainsi dire que le soleil ne se couche jamais sur ses possessions, celles-ci s'étendant sur toute la surface du globe.

    Malgré tous ces atouts, le prestigieux empereur ne peut empêcher la chrétienté occidentale de se diviser entre catholiques et protestants à l'initiative de Martin Luther. Sous son règne, le sultan Soliman le Magnifique s'empare de la Hongrie et met le siège devant Vienne, capitale des Habsbourg. Lors des guerres entre Charles Quint et le roi de France François 1er, la Rome pontificale est dévastée par des soudards impériaux !...

    Outre-Atlantique, les conquistadors achèvent la conquête du Nouveau Monde, mais c'est au prix de la destruction des cultures indiennes et de la diffusion d'une économie prédatrice et esclavagiste qui ruinera durablement le continent sud-américain...

    À 55 ans, las, malade et usé, Charles Quint abdique. Son frère Ferdinand reçoit les États autrichiens et le titre d'empereur d'Allemagne. Son fils devient roi des Espagnes et des Deux Siciles sous le nom de Philippe II. C'en est fini du rêve médiéval d'un empire chrétien universel. ■

  • François-Séverin Desgraviers-Marceau
    Né le 1er mars 1769 à Chartres - Décédé en 1796 à Altenkirchen (Rhénanie-Palatinat)
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    Fils d'un procureur au bailliage de Chartres, il est destiné au barreau ; mais il s'engage à 16 ans dans l'infanterie, en 1785. Marceau « était grand et bien fait, les yeux grands et brun, le teint pâle, la bouche couverte par une fine moustache rousse ; de longs cheveux châtains ; l'ensemble de sa personne était plein de distinction et d'élégance ».

    À la Révolution, il s'engage dans la Garde nationale de Chartres, le 14 juillet 1789, et accède en octobre au grade de capitaine. En 1792, il est promu lieutenant-colonel. Suite à la déclaration de la guerre le 20 avril, son bataillon rejoint l'armée des Ardennes. La parole entraînante de Marceau contribua à faire rentrer les troupes dans l'obéissance ; un certain nombre d'officiers allaient rejoindre La Fayette, Marceau les décida à rester au camp par une harangue patriotique : « La patrie avant nos généraux : notre place est à la frontière, vous tournez le dos à l'ennemi ! ».

    Il est envoyé à l'armée de l'Ouest et a l'occasion de sauver, à la bataille de Saumur la vie de Bourbotte qui, entouré d'ennemis, allait succomber. La Convention recommanda Marceau au Ministre de la guerre pour qu'il l'élève à un rang supérieur. Cette conduite lui vaut le grade de général de brigade. Devant la nécessité de réunir les deux armées de l'Ouest, ils confient à Marceau, sur la proposition de Kléber, le commandement en chef avec le grade de général de division, mais à titre transitoire.

    Muté en 1794 dans l'armée des Ardennes, puis dans l'armée de Sambre-et-Meuse, comme général de division, il a deux chevaux tués sous lui à la bataille de Fleurus. Forcé de lever le blocus de Mayence, il est chargé de couvrir la retraite de l'armée. Tandis que pour donner le temps à l'armée de passer le défilé d'Altenkirchen, il arrête la marche du corps ennemi mais il reçoit d'un chasseur tyrolien un coup mortel dans la forêt d'Höchstenbach, qui le laisse entre les mains de l'ennemi. ■

  • Paul Reynaud
    Né le 15 octobre 1878 à Barcelonnette - Décédé en 1966 à Neuilly-sur-Seine
  • Cet homme politique de la IIIe République témoigne d'une rare clairvoyance dans les années 1930, tandis que monte le péril nazi. Il réclame en vain une dévaluation du franc et se range à l'argumentation du colonel de Gaulle sur la création, dans l'armée, de divisions blindées. Partisan de résister à Hitler, il devient ministre des Finances en novembre 1938. ■

    wikipedia