Ephéméride
Luc
18 octobre

Médecin d'Antioche converti par saint Paul, Luc est l'auteur du troisième Évangile et des Actes des Apôtres.

Ses écrits parurent dans les années 60. Ils mettent en valeur la bonté et la miséricorde, par exemple dans la parabole du bon Samaritain. Ils insistent sur l'avènement prochain du Royaume de Dieu (la fin du monde et le Jugement dernier)....

Source Wikipédia

27e jour du mois Vendémiaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du piment.

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26e jour de la Balance.

Journées mondiales

Journée Mondiale de la ménopause

Prénoms du jour

Bonne fête aux Luc
Et aussi aux Aimable et sa variante Amable.
Gwendoline et ses variantes Gwendolen et Gwendolyne.
Gwenn et ses dérivés Gwennola et Gwennoline.

Événements

  • 31 : Mise à mort du préjet Séjan
  • L'empereur Tibère fait mettre à mort le préfet du Prétoire Séjan. Celui-ci avait jusque-là bénéficié des faveurs de l'empereur et se présentait comme un successeur potentiel. C'est le triste Caligula, arrière-petit-fils d'Auguste, qui accéda finalement au trône...

  • 1016 : Knud le Danois vainqueur d'Edmond Côte-de-fer
  • Le chef danois Knut bat son rival anglo-saxon Edmond Côte-de-fer à Ashingdon, dans l'Essex. Le vainqueur se voit offrir alors la couronne d'Angleterre par les nobles anglo-saxons. C'est le premier Viking à régner sur l'Angleterre. Le second sera Guillaume le Conquérant...

  • 1534 : L'Affaire des placards
  • Dans la nuit, des protestants placardent des proclamations contre la messe jusque sur la porte de la chambre de François 1er, à Amboise...

  • 1685 : Révocation de l'Édit de Nantes
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    Par l'édit de Fontainebleau, le Roi-Soleil Louis XIV révoque l'édit de tolérance signé à Nantes par son grand-père Henri IV 87 ans plus tôt. Une seule religion est désormais autorisée en France...

  • 1748 : La Prusse triomphe au traité d'Aix-la-Chapelle
  • Le second traité d'Aix-la-Chapelle fut signé à l'issue d'un congrès réuni pour terminer la guerre de Succession d'Autriche (guerre qui se termine sur un relatif succès des troupes françaises), et dont les négociations durèrent du 24 avril au 18 octobre 1748.

    Le royaume de France et le royaume de Grande-Bretagne furent les principales puissances qui influencèrent sur les négociations du traité, les autres puissances impliquées suivant leurs décisions. Les termes du traité sont :

    la restitution générale des conquêtes, c'est-à-dire Louisbourg à la France, Madras à l'Angleterre et les places fortes de la Barrière aux Provinces-unies, et surtout restitution par la France des Pays-Bas du sud aux Autrichiens ;

    À l'archiduché d'Autriche les possessions de Marie-Thérèse sauf celles de Parme, Plaisance et Guastalla où s'était éteinte la dynastie des Gonzague, qui étaient inféodés à l'empire sous la tutelle de la France et de l'Espagne ;

    la restauration du duc de Modène et la république de Gênes dans leur situation quo ante ;

    la reconduction en faveur de la Grande-Bretagne du contrat d'asiento (le droit d'envoyer un vaisseau chaque année dans les colonies espagnoles) ;

    la reconnaissance de la possession du duché de Silésie et du comté de Glatz par le royaume de Prusse (confirmation du traité de Breslau).

    Pendant le conflit, les systèmes d'alliance franco-prussienne et anglo-autrichienne avaient démontré leur fragilité. En dehors de la Prusse qui apparaissait comme le principal bénéficiaire en incorporant la Silésie au royaume, la paix ne satisfaisait personne. Les Français avaient le sentiment de s'être battus pour le Roi de Prusse, les litiges commerciaux et coloniaux entre la Grande-Bretagne, la France et l'Espagne n'étaient pas réglés, l'Autriche sauvait la couronne impériale, mais perdait la Silésie et sa prépondérance en Allemagne et en Italie. Le royaume d'Espagne émit plus tard des objections aux clauses concernant l'asiento, et le traité de Madrid traita ce point, la Grande-Bretagne y renonçant pour la somme de 100 000 livres.

    Rien n'était réglé. Le traité n'établissait pas une paix stable et la guerre de Sept Ans apparaît comme une suite logique au conflit...

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  • 1797 : Le traité de Campoformio
  • Le traité de Campo-Formio est signé le 26 vendémiaire an VI entre Napoléon Bonaparte, général en chef de l'armée française en Italie représentant la République française et le comte Louis de Cobentzel, représentant l'Autriche. Il met fin une première fois à la guerre franco-autrichienne.

    Venise substituée à Milan est donc cédée, en même temps que l'Istrie et la Dalmatie, à l'Autriche qui reconnaît la République cisalpine. La France annexe les provinces belges (Pays-Bas autrichiens) et repousse sa frontière sur le Rhin. Reviennent également à la France les Îles Ioniennes (Corfou, Zakynthos, Céphalonie, etc.). La libération du général de La Fayette...

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  • 1860 : Le sac du Palais d'Été
  • Quelques jours après l'entrée des troupes françaises et anglaises dans Pékin, lord Elgin ordonne la mise à sac et l'incendie du Palais d'Été de l'empereur de Chine, en représailles des tortures infligées à des Européens. Il faut dire que l'homme a de qui tenir. Son grand-père démonta le Parthénon en 1801..

  • 1912 : Première guerre balkanique
  • Une première guerre balkanique fomentée par le ministre russe des Affaires étrangères Isvolski coalise contre la Turquie la Serbie, la Bulgarie, le Monténégro et la Grèce.

    Après une campagne de trois semaines, la Turquie perd les territoires qui lui restent en Europe à l'exception de la région d'Istamboul. Les Bulgares arrivent aux portes d'Istamboul...

    Naissances

  • Jean-Jacques Cambacérès
    Né en 1753 à Montpellier - 8 mars 1824 à Paris
  • Conseiller à la Cour des comptes de Montpellier (1771), rédacteur des cahiers de la noblesse de Montpellier, président du tribunal criminel de l'Hérault (1789), il est élu député à la Convention (1792), où il vote, mais avec réserve, la mort du roi (1793). Très vite, il s'attache à l'élaboration du Code civil, dont il présente les premières esquisses en août et en octobre 1793.

    Après le 9-Thermidor, il devient président de l'Assemblée et se signale par sa modération envers les robespierristes et les anciens Girondins. Membre du Conseil des Cinq-Cents, ministre de la Justice après le 30-Prairial (18 juin 1799), il est choisi par Sieyès, et à la demande de Bonaparte, comme deuxième consul. Archichancelier d'Empire (1804), duc de Parme (1808), conseiller de Napoléon Ier, il se rallie pourtant aux Bourbons en 1814, mais reprend malgré lui ses fonctions pendant les Cent-Jours. Exilé en 1815 comme régicide, il rentre en France en 1818. Ses Mémoires, rédigés entre 1818 et 1822 ont été publiés en 1999...

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    Décès

  • Étienne-Nicolas Méhul
    Né le 22 juin 1763 à Givet (Ardennes) Décédé en 1817 à Paris
  • Compositeur d'opéras pendant la Révolution

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    Ses premières leçons furent données par un pauvre organiste aveugle de Givet. Ses aptitudes étaient telles que, à dix ans, on le nomma organiste des Franciscains au couvent des Récollets à Givet.

    En 1775, un musicien et organiste allemand fut engagé au monastère de Laval-Dieu, non loin de Givet, pour y fonder une école de musique. Méhul devint son élève occasionnel, et son suppléant en 1778. Quittant l'abbaye de Laval Dieu, où il était élève-organiste, pour la capitale, il s'attache essentiellement à la création musicale.

    La première composition publiée de Méhul fut un livre de trois sonates pour pianoforte en 1783. En 1788, un nouveau recueil de sonates forme son opus II. Plus tard, il compose une musique de scène lyrique pour la Loge du Grand-Sphinx, dont il est membre.

    En 1785, l'écrivain Valadier lui offre le livret de Cora. Il donne le texte de son premier opéra représenté, Euphrosine, ou Le tyran corrigé. La première le 4 septembre 1790, fut un immense succès et a marqué le compositeur par le talent qu'on lui reconnut.

    La trentaine d'opéras de Méhul constitue la majeure partie de son œuvre musicale. Méhul suivit l'exemple des opéras que Gluck avait écrits pour Paris dans les années 1770 et appuya les réformes de Gluck dans l'opéra-comique Mais il a poussé la musique dans une direction plus romantique, montrant un usage croissant de dissonances et un intérêt pour les sentiments extrêmes, telles la colère et la jalousie, préfigurant alors des compositeurs romantiques comme Weber et Berlioz. Il fut réellement le tout premier compositeur romantique. Son principal souci musical voulait que tout serve à accroître l'impact dramatique.

    Les œuvres clés de Méhul dans les années 1790 étaient Euphrosine, Stratonice, Mélidore et Phrosine et Ariodant. Ariodant, malgré l'échec de sa première en 1799, a finalement été apprécié par les critiques. Vers 1800, la popularité de ces opéras fut moindre, remplacée par la mode du plus léger opéra-comique. Méhul a aussi continué à composer des œuvres dans une veine plus sérieuse. Joseph est le plus célèbre de ses derniers opéras et son chef-d'œuvre (c'est aussi le modèle de l'opéra biblique), mais son succès ne dura pas longtemps en France. À côté des opéras, Méhul composa quelques chansons pour les fêtes républicaines, des cantates et cinq symphonies.

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  • Charles Gounod
    Né le 17 juin 1818 à Paris - Décédé en 1893 à Saint-Cloud (Seine-et-Oise)
  • Compositeur

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    Après avoir fait ses classes au lycée Saint-Louis, il étudie l'harmonie, puis, au Conservatoire de Paris et la composition. En 1839, il remporte le Grand Prix de Rome pour sa cantate Fernand. Il profite de son séjour à la Villa Médicis pour étudier notamment la musique religieuse, surtout celle de Palestrina. En 1842, il découvre Die Zauberflöte à Vienne, où est exécutée sa deuxième messe avec orchestre.

    En 1843, de retour à Paris, il accepte le poste d'organiste et de maître de chapelle de l'église des Missions étrangères. En 1847, l'archevêque de Paris l'autorise à porter l'habit ecclésiastique. Il s'inscrit au cours de théologie de Saint-Sulpice et va écouter les sermons de Lacordaire à Notre-Dame. En 1848, après les journées révolutionnaires, il renonce à sa vocation sacerdotale et quitte son poste des Missions étrangères.

    En 1849, il obtient le livret de Sapho, opéra en trois actes sur un livret d'Émile Augier. Il compose ensuite une musique de scène pour Ulysse de François Ponsard.

    Il compose Le Médecin malgré lui, opéra-comique en 3 actes d'après Molière. En 1859, son opéra Faust est joué au Théâtre-Lyrique. En 1860, il écrit deux opéras-comiques Philémon et Baucis et La Colombe. Il crée en 1862 La Reine de Saba. En 1867 pendant l'exposition universelle, Roméo et Juliette connaîtra un succès très vif.

    En 1870, fuyant l'invasion allemande, Gounod s'installe en Angleterre. En 1872 est donné Les Deux Reines de France qui est mal accueilli. Puis est créé au Théâtre de la Gaîté Jeanne d'Arc drame historique qui ravive le patriotisme français.

    Dans la dernière partie de sa vie, Gounod compose beaucoup de musique religieuse, où figurent un grand nombre de messes et deux oratorios La Rédemption (1882) et Mors et Vita (1885).

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  • Thomas Alva Edison
    Né 11 février 1847 à Milan (Ohio, États-Unis) - Décédé en 1931 à West Orange (New Jersey, États-Unis)
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    Natif de l'Ohio (États-Unis), Thomas Edison est un autodidacte qui n'a de cesse d'étudier les sciences et de tenter les expériences les plus farfelues. Ses innombrables brevets (1093 !) font de lui l'entrepreneur le plus créatif qui soit.

    Il fabrique du matériel télégraphique puis monte un laboratoire à Menlo Park, près de West Orange (New Jersey) où il invente le phonographe en 1878. Il accède à la gloire l'année suivante avec l'ampoule électrique. En homme d'affaires avisé, il installe à New York un générateur de courant pour alimenter les ampoules qu'il vend à la municipalité...

  • Pierre Paul Émile Roux
    Né le 15 janvier 1861 à Marseille - Décédé en 1940 à Brest.
  • Poète symboliste

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    En 1872, à l'âge de dix ans, il est envoyé au collège Notre-Dame des Minimes à Lyon et en sortira en 1880 en tant que bachelier ès lettres. La même année, il s'engage pour un an dans l'armée. Sa première œuvre, Raphaëlo le pèlerin, drame en trois actes, montre son attrait pour le théâtre.

    En 1882, il part s'installer à Paris et commence des études de droit, qu'il ne terminera jamais. Il fréquente en particulier le salon de Stéphane Mallarmé pour qui il a la plus grande admiration. En 1886, il fonde avec des amis, la petite revue La Pléiade qui ne parut que de manière éphémère. Il gagne une certaine notoriété, essaie quelques pseudonymes et signe à partir de 1890 « Saint-Pol-Roux ». Il tente de faire jouer une de ses pièces, la Dame à la faux, par Sarah Bernhardt. Il quitte Paris.

    Son exil l'amènera d'abord à Bruxelles, avant qu'il ne trouve une retraite paisible dans les forêts d'Ardenne. C'est là, en toute tranquillité, qu'il terminera sa Dame à la faux. Après un court retour à Paris, Saint-Pol-Roux quitte la capitale définitivement en 1898. Il s'installe à Camaret-sur-Mer et fait de la Bretagne le centre de gravité de son œuvre. Il profite des subsides que lui avait assurés un opéra, Louise, dont il avait rédigé pour Gustave Charpentier le livret. Il acheta en 1903 une maison de pêcheur surplombant l'océan, au-dessus de la plage de Pen-Had, sur la route de la pointe de Pen-Hir.

    Il reçoit de nombreux artistes et écrivains comme Victor Segalen, Max Jacob, André Breton, Louis-Ferdinand Céline et même, en 1932, Jean Moulin, alors sous-préfet de Châteaulin.

    Dans la nuit du 23 au 24 juin 1940, un soldat allemand investit le manoir, viola la gouvernante et blessa grièvement Divine à la jambe d'une balle de révolver. Saint-Pol-Roux échappe à la mort. Le soldat allemand s'enfuit, effrayé par le chien de la maison, fut arrêté, condamné à mort par un Conseil de guerre et fusillé. Saint-Pol-Roux, qui était à Brest pour s'occuper de sa fille, avait négligé de mettre ses inédits en lieu sûr. Transporté le 13 octobre à l'hôpital de Brest, Saint-Pol-Roux « le Magnifique », « mage de Camaret », atteint d'une crise d'urémie, y meurt de chagrin.

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  • Pierre Mendès France (1)
    Né 11 janvier 1907 à Paris - Décédé en 1982 à Paris
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    Député radical-socialiste de l'Eure dès 1932, Pierre Mendès France, d'une intégrité exemplaire, s'oppose en 1940 au maréchal Pétain et à la collaboration avec l'occupant nazi. Il tente de gagner le Maroc à bord du Massalia mais se fait arrêter par la police de Vichy.

    Il rejoint Londres comme combattant volontaire dans l'aviation (1942). Ministre de l'Économie nationale (1944), il démissionne après le rejet de son plan d'assainissement financier (1945). Président du Conseil (1954-1955), il met fin à la guerre d'Indochine, accorde l'autonomie interne à la Tunisie, et rejette la Communauté européenne de défense. Vice-président du parti radical-socialiste (1955-1957), il est l'un des fondateurs du Front républicain, rassemblant la gauche non communiste, et devient après 1958 l'une des principales figures de l'opposition au régime présidentiel de la Ve République. Sa conception rigoureuse de la démocratie et de la morale politique, son souci de l'indépendance et de l'autorité du pouvoir ont marqué la vie politique française. Il a publié : la République moderne (1962), La vérité guidait leurs pas (1976)...