Ephéméride
Adélaïde
16 décembre

Adélaïde (ou Alice), princesse bourguignonne, veuve du roi d'Italie Lothaire et de l'empereur d'Occident Otton 1er le Grand, mère de l'empereur Otton II et grand-mère de l'empereur Otton III, meurt à l'âge de 68 ans, au monastère de Seltz, en Alsace, en 999, après une carrière extrêmement riche en péripéties. Elle est canonisée par le pape Urbain II en 1097.

Source Hérodote

26e jour du mois de frimaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du pignon.

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24e jour du Sagittaire.

Prénoms du jour

Bonne fête aux Adélaïde et ses variantes ou dérivés Adelheid, Alida et Heidi.
et aussi aux Adon et son dérivé Adonis.

Elles se prénomment aussi Adélaïde

Événements

  • 714 : Charles Martel se pose en héritier de Pépin
  • Pépin II de Herstal, dit Pépin le Jeune, meurt le 16 décembre 714 à Jupille (près de Liège). Issu d'une puissante famille de la région, les Pippinides, Pépin a hérité la fonction de maire du palais d'Austrasie de son père Grimoald et de son grand-père Pépin de Landen...

    Les Neustriens tirent d'un couvent un prétendu mérovingien et le proclament roi sous le nom de Chilpéric II. Mais à sa mort, en 721, Charles arrache un nouveau mérovingien d'un couvent et le proclame roi de Neustrie et d'Austrasie sous le nom de Clotaire IV. Le nouveau roi fait de lui le maire du palais. Charles devra à son énergie d'être surnommé Charles Martel. Son fils Pépin le Bref troquera la fonction de maire du palais contre celle de roi et son petit-fils, de roi deviendra empereur sous le nom de Charlemagne !...

  • 1600 : Henri IV épouse Marie de Médicis
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    Quelques mois après la mort en couches de sa maîtresse Gabrielle d'Estrées, le roi Henri IV se résigne à épouser Marie de Médicis... et sa dot ! La promise, qui a déjà 27 ans, est la fille de François 1er, grand-duc de Toscane, et de Jeanne, archiduchesse d'Autriche. C'est une lointaine cousine de l'ancienne régente Catherine de Médicis...

  • 1653 : Cromwell devient « lord-protecteur »
  • Oliver Cromwell publie une Constitution sous le nom de « Instrument of Government ». Ce texte désigne le vainqueur de Charles 1er comme le « lord-protecteur » d'Angleterre, d'Écosse et d'Irlande. Il consacre dans les faits la dictature personnelle de Cromwell...

  • 1773 : « Tea-Party » à Boston
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    Ce jour eu lieu la « Tea-party » de Boston. En guise de protestation contre une décision arbitraire du gouvernement de Londres, le colon Samuel Adams et quelques amis déguisés en Indiens montent sur un vaisseau à l'ancre et jettent sa cargaison de thé à l'eau. Le roi George III réagit en promulguant cinq « lois intolérables ». Ce sera le début de la guerre d'indépendance américaine...

  • 1838 : La bataille de la Rivière de sang
  • En Afrique australe, près de la rivière Ncome, une poignée de paysans afrikaners (des protestants d'origine hollandaise et française) repoussent avec succès une armée zouloue de dix mille hommes. C'est la bataille de la Rivière de sang (« Blood River »)...

  • 1854 : Faidherbe à la conquête du Sénégal
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    Le colonel Faidherbe est nommé gouverneur du Sénégal. Il entreprend la conquête de la vallée du fleuve pour protéger les arrières du comptoir de Saint-Louis-du-Sénégal, où les commerçants français se plaignent des exactions des indigènes...

  • 1990 : Aristide président d'Haïti
  • Après plusieurs années de désordre, le père Jean-Bertrand Aristide (37 ans) est élu à la présidence de la république d'Haïti. L'élection démocratique de ce militant des droits de l'homme est accueillie avec enthousiasme par l'opinion démocratique mondiale qui se prend à espérer un changement de cap à Haïti. Mais ses maladresses valent au prêtre d'être renversé par un coup d'État militaire sanglant le 29 septembre 1991.

    Naissances

  • Ludwig van Beethoven
    Né en 1770 à Bonn (Allemagne) - Décédé le 26 mars 1827 à Vienne (Autriche)
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    Le compositeur Ludwig van Beethoven fut séduit un temps par Napoléon Bonaparte et lui dédia la « Symphonie héroïque ». Son « Hymne à la joie » rythme aujourd'hui les élans et les langueurs de l'Union européenne.

    Il meurt à Vienne à 56 ans. Un cortège de près de 30 000 personnes accompagne le compositeur à sa dernière demeure, au cimetière de Währing. Le 22 juin 1888, les dépouilles de Beethoven ainsi que de Schubert rejoindront leurs demeures définitives dans le « carré des musiciens » du Zentralfriedhof.

    il est notamment connu pour son œuvre symphonique, ses concertos et ses sonates. ■

  • Alphonse Juin logo_af.gif
    Né en 1888 à Bône (département de Constantine) - Décédé le 27 janvier 1967 à Paris (5e arrondissement)
  • Fils d'un gendarme en poste à Mostaganem, Alphonse Juin fit ses études secondaires en Algérie, avant d'intégrer Saint-Cyr en 1910. Sorti major de sa promotion en 1912, il servit pendant deux ans au Maroc. Quand éclata la Première Guerre mondiale, il fut rappelé en métropole. Blessé en 1915, il perdit l'usage de son bras droit. Il repartit alors pour le Maroc où, après quelques mois de convalescence, il sert à l'état-major de Rabat avant de recevoir, en décembre 1916, le commandement d'une compagnie de mitrailleuses du 1er régiment de tirailleurs marocains. En octobre 1918 enfin, il devait rejoindre l'état-major de la 153e division d'infanterie, puis fut détaché à la mission militaire française près de l'armée américaine.

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    Étant repassé vers 1930 par l'École de guerre pour y dispenser un cours de tactique générale, il gravit tous les échelons de la hiérarchie militaire, fut promu chef d'état-major des forces armées de l'Afrique du Nord, puis, à la fin de l'année 1938, général de l'armée d'Afrique.

    En 1939, au moment de la déclaration de guerre, il fut nommé commandant de la 15e division d'infanterie motorisée. Il couvrit la retraite de Dunkerque en mai 1940, mena un combat désespéré, mais fut fait prisonnier le 19 mai. Libéré à la demande de Vichy en juin 1941, il fut envoyé pour succéder à Weygand comme commandant en chef des forces d'Afrique du Nord.

    S'étant rallié aux Américains en novembre 1942, il prit la tête du contingent français qui arrêta la force de l'Axe en Tunisie, et contribua à l'anéantissement de l'Afrikacorps.

    Chef d'état-major général de la Défense nationale de 1945 à 1947, il fut (1947-1951) résident général au Maroc. Nommé ensuite inspecteur général des forces armées, il exerça dans le même temps (1951-1956) le commandement interallié des forces terrestres du secteur Centre-europe de l'OTAN.

    Élevé à la dignité de maréchal de France en 1952, Alphonse Juin se montra hostile à la politique algérienne du général de Gaulle, mais refusa néanmoins de soutenir le putsch des généraux.

    Le maréchal Juin réunissait toutes les qualités à la fois d'homme de terrain et de stratège. Il était l'un des seuls officiers généraux à tutoyer le général de Gaulle, dont il était camarade de promotion. Leurs rapports étaient néanmoins distants. Comme il avait demandé un jour à ce dernier de lui dédicacer sa photographie, de Gaulle s'exécuta en inscrivant au bas du portrait : « Au maréchal Juin, qui sut saisir la victoire quand elle se présentait. ».

    Il fut élu à l'Académie Française en 1952 au fauteuil n° 4. ■

    Académie

    Décès

  • François Quesnay
    Né le 4 juin 1694 à Méré - Décédé en 1774 à Versailles
  • François Quesnay, médecin de formation, curieux touche-à-tout représentatif du siècle des Lumières, anime par son bagout et son audace conceptuelle un cercle d'érudits qui s'intéresse à une science nouvelle, l'économie politique. De leurs entretiens vont naître les idées qui, aujourd'hui encore, inspirent pour une bonne part les programmes économiques des gouvernements et des partis. ■

  • Camille Saint-Saëns
    Né le 9 octobre 1835 à Paris - Décédé en 1921 à Alger
  • Pianiste, organiste et compositeur de l'époque post-romantique

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    Camille Saint-Saëns commence le piano avec sa grand-tante. Il se révèle être un enfant prodige : il donne son premier concert à 11 ans en 1846 et fait sensation avec le Troisième Concerto de Beethoven, et le Concerto no 15 K.450 de Mozart. Il écrit et joue même sa propre cadence pour le concerto de Mozart.

    En parallèle à de brillantes études générales, il entre au Conservatoire à 13 ans, en 1848, où il étudie l'orgue, la composition et reçoit aussi les conseils de Charles Gounod. Il sort du Conservatoire avec le Prix d'Orgue en 1851. La même année, il échoue au Concours du Prix de Rome. En 1852, il obtient un prix de composition au Concours Sainte-Cécile de Bordeaux pour sa cantate Ode à Sainte-Cécile.

    En 1853, il est nommé organiste de l'église Saint-Merri, à Paris, et crée parallèlement sa Première Symphonie. Il acquiert très vite une très bonne réputation et suscite l'admiration de musiciens tels que Hector Berlioz et Franz Liszt.

    En 1857, il accède aux grandes orgues de l'église de la Madeleine, et reçoit la visite de Liszt, qui est très impressionné par ses improvisations. Il reste à ce poste durant vingt années, qu'il vit comme les plus heureuses de sa vie. Durant toutes ces années, l'activité du compositeur est intense : il contribue aux nouvelles éditions d'œuvres de Gluck, Mozart, Beethoven, mais aussi Liszt. Il défend les œuvres de Schumann, et de Wagner, qui n'est pourtant pas très apprécié au Conservatoire de Paris.

    En novembre 1875, Saint-Saëns est invité par la Société russe de musique en tournée à Saint-Pétersbourg. Il présente ses œuvres et dirige La Danse macabre. Sur le plan artistique, Saint-Saëns est plus heureux que dans sa vie personnelle. Il fait jouer à ses propres frais plusieurs œuvres de Liszt, notamment les poèmes symphoniques, forme qui l'inspire également, puisqu'il est le premier compositeur français à en composer. Dans les années 1870, ce ne sont pas moins de quatre poèmes symphoniques que crée Saint-Saëns : Le rouet d'Omphale (1871), Phaéton (1873), La Danse macabre (1874), La Jeunesse d'Hercule (1877).

    Au début des années 1880, le génie de Saint-Saëns est publiquement reconnu, puisqu'il est élu à l'Académie des beaux-arts en 1881. En 1886, il compose deux œuvres majeures : la Symphonie no 3 avec orgue et le Carnaval des animaux.

    En 1900, sa cantate Le Feu céleste, métaphore musicale de la nouvelle Fée électricité, est exécutée à l'ouverture de l'Exposition universelle, à Paris.

    En 1908, il compose la toute première musique spécialement composée pour le cinéma, celle du film L'Assassinat du duc de Guise. Puis il revient au théâtre et écrit une pièce comique en un acte et en vers, Botriocéphale, créée à Paris.

    En France, les goûts ont changé et Saint-Saëns n'est plus apprécié comme il l'était au XIXe siècle. Face à la richesse de la production allemande (Richard Wagner, mais aussi Arnold Schönberg - le Pierrot lunaire est créé en 1912) mais aussi en comparaison des compositeurs français (Maurice Ravel, Daphnis et Chloé, Claude Debussy, L'Après-midi d'un faune), le style classique de Saint-Saëns apparaît dépassé, le témoignage d'un temps révolu. En revanche, dans les pays anglo-saxons, il est considéré comme l'un des meilleurs compositeurs français. Sa tournée de 1915, aux États-Unis remportera ainsi un franc succès. Il a alors 80 ans. ■

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  • Alphonse Daudet
    Né le 13 mai 1840 à Nîmes - Décédé en 1897 à Paris
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    Il passe la majeure partie de sa petite enfance à quelques kilomètres de Nîmes, dans le village de Bezouce. La ruine complète de son père en 1855 l'oblige à renoncer à passer son baccalauréat. Il devient alors maître d'étude au collège d'Alès. Cette expérience pénible lui inspirera son premier roman, Le Petit Chose (1868), dans lequel il mêle des faits réels et d'autres inventés.

    Désirant faire une carrière littéraire, il rejoint son frère Ernest à Paris en novembre 1857. Collaborant dans différents journaux (Paris-Journal, L'Universel et Le Figaro), il publie en 1858 un recueil de vers, Les Amoureuses. Il rencontre l'écrivain Frédéric Mistral et ce sera le début d'une grande amitié. La correspondance nourrie qu'entretiendront les deux hommes pendant près de 40 ans ne sera ternie que lorsque Daudet publiera L'Arlésienne (1869) et le roman Numa Roumestan (1881).

    En 1860, il est engagé comme secrétaire du duc de Morny (1811-1865), demi-frère de Napoléon III et président du Corps Législatif. Ce travail de secrétaire lui laisse beaucoup de temps libre qu'il occupe à écrire des contes et des chroniques. Il connaît son premier succès en 1862-1865 avec la Dernière Idole, pièce de théâtre montée à l'Odéon.

    Après avoir voyagé en Provence, Daudet débute l'écriture des premiers textes des Lettres de mon moulin. Le journal L'Événement les publiera comme feuilleton pendant tout l'été de l'année 1866, sous le titre de Chroniques provençales. Certains des récits des Lettres de mon moulin sont restés parmi les histoires les plus populaires de la littérature française, comme La Chèvre de monsieur Seguin, Les Trois Messes basses ou L'Élixir du révérend père Gaucher.

    Le premier vrai roman d'Alphonse Daudet, Le petit Chose. Histoire d'un enfant, que l'auteur lui-même qualifie de « sorte d'autobiographie » est écrit en 1868. En 1872, il publie Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon, dont le personnage est devenu mythique. Il continue de publier jusqu'en 1895. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise (26e division) à Paris.. ■

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